ANINF

Forum Africain de la Cybersécurité 2025 : l’IA et le cloud de confiance au cœur des discussions

Mme Maryse Lydie MADIBA ILOUMBOU, Directrice Générale Adjointe de l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), représentant le Directeur Général M. Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI a pris part du 3 au 5 février 2025 à Rabat au Maroc, au Forum Africain de la Cybersécurité 2025. Cet événement a réuni des experts issus de 25 pays sous le thème : « L’intelligence artificielle et le cloud de confiance : un pilier pour renforcer la cybersécurité ». La présence de l’ANINF lors de ce forum organisé par le Royaume chérifien en collaboration avec l’ONG africaine spécialisée dans le digital Smart Africa, constitue une opportunité stratégique pour renforcer les capacités de l’agence en matière de cybersécurité. Cette participation active permet au Gabon de s’inscrire dans une démarche proactive en matière de souveraineté numérique. Ainsi, la première journée a été consacrée à la participation de la délégation de l’ANINF à la 5ème réunion de l’Alliance des Autorités Africaines de Cybersécurité (ANCA). Organe chargé du renforcement de la coopération entre les nations africaines, l’ANCA a également pour missions de lutter contre la cybercriminalité, favoriser une réponse collective aux menaces émergentes et défendre les intérêts de l’Afrique en matière de cybersécurité sur la scène mondiale. Lancée en 2013, l’alliance compte aujourd’hui 40 pays membres.  La majorité des États présents ont donc adopté la constitution de l’ANCA et  sa Feuille de route stratégique.  Plusieurs panels ont rythmé ce sommet qui a rassemblé des leaders d’opinion, des responsables gouvernementaux, des experts de l’industrie et des pionniers de la technologie. Constituer une main-d’œuvre en cybersécurité pour l’avenir Le Panel 2, tenu lors de la deuxième journée, a mis en lumière des échanges stratégiques sur les défis et opportunités liés à l’intégration de l’intelligence artificielle (IA) et du cloud de confiance pour la protection des infrastructures numériques. Les discussions ont porté sur le renforcement des capacités en cybersécurité, en mettant l’accent sur les stratégies de formation et de développement des compétences face à la montée des cybermenaces. Elles ont également souligné le rôle clé des partenariats public-privé dans la mise en place d’écosystèmes de formation continue et encouragé l’inclusion des jeunes talents et des femmes dans le domaine de la cybersécurité. Par ses interventions particulièrement remarquables, Mme Maryse Lydie MADIBA ILOUMBOU, Directrice Générale Adjointe de l’ANINF, a souligné l’importance d’une approche structurée pour développer les compétences en cybersécurité, citant les initiatives de l’ANINF Academy. Accompagnée du Directeur de la Sécurité et de l’Information,  M. Arnold RAMONDET MBOUMBA  dans cette mission, la DGA de l’ANINF a mis en avant l’engagement du Gabon dans la formation et la résilience cyber, en présentant des projets concrets de renforcement des compétences. L’ANINF Academy se positionne comme un levier stratégique pour structurer un programme de formation adapté aux enjeux régionaux. Son plaidoyer pour une collaboration renforcée entre institutions publiques et acteurs privés a été salué par les participants. Cette journée a été un moment fort du Forum, en mettant en perspective les enjeux de la gouvernance de l’IA et les défis de la formation en cybersécurité. L’ANINF s’est imposée comme un acteur majeur, affirmant son rôle dans la construction d’un cyberespace africain sécurisé et innovant.

Digitalisation du Système d’information de Santé au Gabon : le projet e-Gabon-SIS en pleine expansion

Le jeudi 30 janvier 2025, l’Hôpital de Coopération Égypto-Gabonaise (HCEG) a accueilli une visite de haut niveau mettant en avant les avancées du projet e-Gabon SIS. Cette initiative clé pour la transformation numérique du secteur de la santé au Gabon vise à moderniser les infrastructures hospitalières grâce à des solutions innovantes. Cette journée a permis d’évaluer l’état d’avancement de ce projet ambitieux, essentiel pour optimiser les services de santé. En présence de hauts responsables et d’experts internationaux, les participants ont pu constater les progrès réalisés, notamment en matière d’interopérabilité des systèmes de gestion hospitalière. L’un des temps forts de la visite a été la démonstration du circuit du patient, présentée par Monsieur St Pierre Cédric MOUITY, responsable des formations à l’hôpital Egypto. Cette présentation a illustré le fonctionnement des solutions numériques Équinoxe et Smartlys, qui assurent une gestion fluide et sécurisée des données médicales, de l’accueil du patient jusqu’à l’analyse de son dossier. Monsieur Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI, Président du Comité technique des projets e-Gabon SIS et Directeur Général de l’ANINF a insisté sur l’importance de la sécurité des données de santé. Des protocoles rigoureux ont été mis en place pour garantir la confidentialité des informations du patient. Il a également mis en avant la flexibilité de ces logiciels permettant une adaptation sur mesure aux besoins spécifiques de chaque établissement hospitalier. Dans le cadre de la phase 2 du déploiement, huit autres structures hospitalières bénéficieront prochainement du SIS. À ce jour, plus de 3 000 agents de santé sont programmés pour des formations afin d’assurer une prise en main efficace de ces outils numériques. La première phase, déployée avec succès à l’Hôpital d’Instruction des Armées Omar Bongo Ondimba (HIAOBO), l’Hôpital de Coopération Egypto-Gabonaise (HCEG) et le Data Center ANINF, a démontré l’efficacité des solutions mises en place. Le Directeur des opérations de la Banque Mondiale, Monsieur Cheick Fantamady KANTE, s’est félicité des résultats obtenus et a salué l’engagement du Gabon dans l’adoption de technologies adaptées aux réalités locales. Il a exprimé son soutien pour l’extension du projet à l’ensemble du territoire national. De son côté, le Ministre de la Santé, Monsieur Adrien MOUGOUGOU, a réaffirmé l’ambition du gouvernement de généraliser cette transformation numérique à toutes les structures hospitalières du pays. Il a encouragé le personnel de santé à s’approprier ces innovations et a souligné le rôle central de l’ANINF dans la formation des professionnels pour assurer la pérennité du projet. Cette visite a confirmé que la digitalisation du secteur de la santé au Gabon, portée par le projet e-Gabon SIS, constitue un levier stratégique pour améliorer l’accès aux soins et moderniser les infrastructures hospitalières. Avec le soutien des acteurs nationaux et internationaux, le pays se positionne comme un modèle de transformation numérique en Afrique.

2ème comité de pilotage (COPIL2) : les avancées du programme Gabon Digital au menu des travaux

Le Comité de pilotage (COPIL) du Programme Gabon Digital a tenu le mercredi 15 janvier 2025, sa deuxième session.  Présidée par le Ministre de l’Économie numérique et des Nouvelles Technologies de l’Information, le Général de Brigade Bonjean Rodrigue MBANZA, cette rencontre a permis de présenter les avancées du programme, du Plan de Travail Annuel Budgétisé (PTBA) 2024-2025 et du pilote d’interopérabilité.                                                                                                                                                     Photo de famille des membres du COPIL. Le Programme Gabon Digital lancé le 5 novembre 2024, vise à accélérer la transformation numérique du pays. Il s’inscrit dans la dématérialisation des services administratifs, la diversification de l’économie et cherche à positionner le Gabon comme un hub numérique en Afrique centrale. Au cours de cette 2ème session du comité de pilotage (COPIL 2) de Gabon Digital, un prototype pilote du programme a été dévoilé ainsi que des bénéfices à court et à long termes. La mise en œuvre dudit prototype pourrait intervenir à partir de mars 2025. A court terme, il sera question d’ouvrir des premiers services aux populations tels que les paiements digitaux. D’où l’urgence d’accélérer la transformation numérique du pays. A long terme, il s’agira d’offrir des services aux gabonais au niveau national et à ceux de la diaspora ; de digitaliser l’administration ; de faciliter les démarches administratives aux citoyens gabonais et étrangers. Il y a également un volet inclusion sociale en vue de permettre l’accessibilité aux services digitaux à tous les gabonais vivant dans les zones reculées. Le programme prévoit aussi, un portail d’interopérabilité pour  la réalisation des différents services. Il est important de rappeler que Gabon Digital compte 4 composantes qui englobent 13 projets : un environnement favorable à une transformation numérique accélérée, la modernisation des systèmes d’identification légale, la mobilisation et conduite de changement et la transformation numérique de l’administration publique et de certains services.   Répondant à certaines préoccupations liées à la règlementation et à la sécurité, le Coordonnateur Général du projet eGabon-SIS et du programme Gabon Digital,  Mme Maryse Lydie MADIBA ILOUMBOU, Directrice Générale Adjointe de l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF) a rappelé que le cadre règlementaire et juridique constitue une priorité dans la mise en œuvre du programme Gabon digital. Précisant que l’aspect cybersécurité ne sera pas en reste, car il s’agit d’une question de souveraineté.

Projet eGabon-SIS : fin de la première phase

Le 6ème Comité Technique (COTECH 6) des projets eGabon-SIS et du Programme Gabon Digital s’est tenu le mercredi 15 janvier 2025. À l’ordre du jour : évaluation des résultats de la première phase de eGabon-SIS et planification de la seconde étape.                                                  Le Président de COTECH et DG de l’ANINF, M. Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI dirigeant les travaux du COTECH 6.   A l’ouverture des travaux, le Président du Comité technique (COTECH), M. Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI, Directeur Général de l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), a exprimé sa satisfaction quant au bon déroulement de la première phase. Non sans remercier les structures hospitalières et toutes les parties impliquées dans le projet. Présentant le bilan de la phase 1 de eGabon-SIS, M. Ulrich Davy MAVIOGA, Coordonnateur technique adjoint a indiqué que le projet a atteint ses objectifs.  Tous les sites pilotes :  Hôpital d’Instruction des Armées Omar Bongo Ondimba (HIAOBO), l’Hôpital de Coopération Egypto-Gabonaise (HCEG) et le Data center ANINF sont actuellement en production. Cette étape consistait à doter ces structures d’équipements, de déployer et mettre en production des logiciels et former le personnel de santé. Les membres du COTECH ont eu droit à un focus sur l’hôpital Egypto qui a enregistré des statistiques intéressantes en novembre et décembre 2024, grâce au Système d’Information de Santé (SIS). Durant cette période, l’on constate une augmentation exponentielle du nombre des patients créés, des dossiers infirmiers, des rendez-vous donnés, de demandes de laboratoire et de facturations générées. Concernant le bilan financier, la mise en place du SIS a permis à cette structure hospitalière d’avoir une visibilité et une gestion transparente de ses recettes réelles qui ont considérablement augmenté. Une signature par les parties prenantes a permis de valider l’effectivité de la fin de la phase 1. Le COTECH 6 a également planché sur la planification de la phase 2 de eGabon-SIS.  Celle-ci est prévue se dérouler du 20 janvier au 26 mai 2025. 8 centres hospitaliers sont concernés, parmi lesquels les trois Centres hospitaliers universitaires (CHU) de Libreville, Akanda et d’Owendo. Un calendrier de visites prévu du 20 au 23 janvier a été élaborés dans le but de présenter le projet aux responsables des établissements sanitaires.  Il faut également souligner qu’une formation sur les prérequis en informatique de base de personnel de ces structures a déjà débuté, du fait de leur nombre considérable. Lors de la phase questions-réponses, il a été relevé des points positifs tels que la l’interconnexion des structures de santé pilotes mentionnées plus haut avec la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et de Garantie Sociale (CNAMGS) déjà effective.  Il est important de rappeler que le projet eGabon-SIS vise à améliorer les soins de santé au Gabon.

Présidence du Conseil d’Administration de l’ANINF :  Prisca KOHO NLEND installée dans ses fonctions

Promue lors du Conseil des ministres du 19 décembre 2024, Mme Prisca KOHO épse NLEND a été installée dans ses fonctions de Président du Conseil d’Administration de l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF) ce mercredi 15 janvier 2025, au cours d’une cérémonie officielle présidée par le Ministre de l’Économie Numérique et des Nouvelles Technologies de l’information, le Général de Brigade Bonjean Rodrigue MBANZA. Dans son allocution circonstancielle, le Ministre de l’Économie Numérique et des Nouvelles Technologies de l’Information, le Général de Brigade Bonjean Rodrigue MBAN a recommandé au PCA entrant de poursuivre la dynamique engagée dans le cadre de la transformation digitale de l’Administration gabonaise. Il s’agira pour Mme Prisca KOHO NLEND, d’œuvrer à l’amélioration des activités de l’ANINF, afin de l’aligner sur les objectifs stratégiques fixés par le gouvernement qui place le numérique comme secteur prioritaire. Au nombre de ces objectifs, figure le Programme Gabon Digital qui vise à améliorer l’accès des citoyens aux services publics et à garantir la compétitivité de l’économie nationale à l’échelle régionale et internationale. Mais aussi, à faire du Gabon un leader en matière de technologie et d’innovation en Afrique. “Pour parvenir, l’ANINF devra jouer un rôle actif et déterminant dans la mise en œuvre des projets prioritaires, au titre de l’année 2025”, a souligné le membre du gouvernement.                                                                                                               Photo de famille des officiels. Pour sa part, le nouveau PCA s’est dit conscient du rôle clé de l’ANINF dans la modernisation des services publics. Ceci, conformément au Plan National de Développement de la Transition, lequel positionne le numérique comme un pilier essentiel de la diversification économique. L’une des pistes de réflexion proposée par Mme KOHO NLEND, est d’orienter l’ANINF vers l’économie de la donnée. Associée à l’intelligence artificielle, la donnée constitue “une ressource stratégique indispensable pour le développement économique, la prise de décision éclairée et l’innovation”, a-t-elle signifié.  Ainsi, elle a exprimé la nécessité pour l’ANINF de jouer un rôle important dans la création d’un cadre juridique approprié pour la gestion et l’exploitation des données. De même, d’investir dans des infrastructures modernes afin de stocker et d’analyser les données collectées, de développer de compétences locales spécialisées et de promouvoir une culture des données au sein des administrations.  Non sans oublier que la gestion des données intègre la sécurité, de souveraineté et l’éthique. Tout en s’engageant à remplir pleinement ses missions, Mme Prisca KOHO n’a pas manqué de saluer le leadership du Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État, le Général de Brigade Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA qui ambitionne de doter le Gabon d’un data center national en 2025. Considérée comme une femme dynamique, Prisca KOHO NLEND est dotée d’une grande expérience professionnelle. Nommée Directeur National des Assurances en 2016, elle été portée par ses pairs à la Présidence du Conseil d’Administration de la Compagnie Commune de Réassurance des États membres de la Conférence Inter-africaine des Marchés d’Assurances (CICA-RE). Elle a ensuite occupé des fonctions ministérielles, notamment à la Pêche et aux Affaires sociales.

Transformation numérique de l’administration : quels enjeux pour les écoles de formation ?

Le Directeur Général Adjoint de l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), Mme Maryse Lydie MADIBA ILOUMBOU a pris part jeudi 19 décembre à une conférence organisée par l’École de Préparation aux Carrières Administratives (EPCA), sous le thème : ‘’La Transformation numérique et digitalisation de l’administration gabonaise : quels enjeux pour les écoles de formation ?’’.                                                                 La DGA de l’ANINF, Maryse Lydie MADIBA ILOUMBOU  lors de son exposé   Dans son discours d’ouverture, le Directeur Général de l’EPCA, M. Rodrigues MIKOLO BANAKA a planté le décor en présentant les objectifs de cette conférence, le programme, ainsi que le panel des conférenciers invité pour la circonstance. Cette conférence avait pour objectif principal d’analyser les enjeux et l’impacts de la transformation numérique et digitale sur l’Administration publique gabonaise, afin de définir les stratégies et les recommandations nécessaires pour adapter les programmes de formation des futurs agents publics aux nouvelles exigences du contexte numérique. Conviée parmi les conférenciers, la DGA de l’ANINF, experte dans le domaine du numérique a focalisé son exposé autour de deux axes majeurs : l’état des lieux de la transformation numérique dans l’administration publique gabonaise et les Compétences des agents publics dans cet environnement technologique, non sans dresser le profil de l’agent public de demain. Elle a ensuite présenté des projets réalisés dans le domaine du numérique, notamment le programme Gabon digital lancé le 5 novembre 2024 qui consiste à moderner des services publics, dématérialiser des procédures administratives et renforcer l’interconnexion des administrations. Puis, des applicatifs telles que la carte Nationale d’Identité Électronique (CNIE) à travers le Numéro d’Identification Personnel (NIP), E-Solde, la plateforme Kewa destinée aux résultats des examens scolaires entre autres. Les infrastructures ne sont pas en reste avec le Réseau de l’Administration Gabonaise (RAG), le Backbone National (fibre optique), le Datacenter de l’administration etc. Malgré cette volonté affichée pour la transformation numérique, des défis subsistent dans l’adoption des technologies au sein des institutions publiques, à savoir : la résistance au changement, le déficit de compétences numériques et les limites infrastructurelles, a souligné Mme MADIBA ILOUMBOU. Elle a également dressé le profil idéal de l’agent public de demain, dans un contexte de transformation numérique en énumérant les principales caractéristiques. Ce dernier doit allier des compétences techniques, une aptitude au changement culturel et un engagement en faveur de la souveraineté numérique. Pour conclure, la DGA de l’ANINF a déclaré que la réussite de la transformation numérique dans l’administration publique gabonaise repose sur une double dynamique : d’une part, la mise à niveau des infrastructures et des systèmes numériques pour répondre aux besoins des citoyens, et d’autre part, l’émergence d’agents publics compétents, engagés et prêts à relever les défis technologiques. Ces deux axes, étroitement liés, garantiront une administration plus performante, inclusive et résolument tournée vers l’avenir. Cette conférence s’est déroulée en présence d’une assistance composée des agents publics, des professionnels du secteur numérique, des étudiants et des enseignants chercheurs.

Radiocommunications : l’ANINF au cœur des enjeux mondiaux à Genève

Le Directeur des Fréquences et de l’Audiovisuel (DFA) de l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), M. Jean-Marcel MAMFOUMBI OCLOO, et le Chef de Service Gestion du Spectre, M. Patrick BOUNGOTO, représentent le Gabon au Séminaire mondial sur les radiocommunications (WRS) 2024, organisé par l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) du 2 au 6 décembre à Genève en Suisse.                                                                Le Directeur des Fréquences et de l’Audiovisuel et le chef de Service Gestion du Spectre au WRS  2024.  Cet événement qui se tient tous les deux ans dans la capitale Suisse, est une opportunité stratégique pour les participants de renforcer les compétences en gestion du spectre et s’aligner sur les normes internationales. En effet, le Séminaire mondial sur les radiocommunications (WRS) 2024 s’inscrit dans une démarche globale visant à approfondir les connaissances sur les règles des radiocommunications et à harmoniser les pratiques à travers le monde. En complément des séminaires régionaux sur les radiocommunications (RRS), cette grande messe constitue un espace privilégié d’échange sur l’utilisation optimale du spectre des fréquences radioélectriques et des orbites satellites, indispensables à l’essor des services de radiocommunications et des technologies spatiales. L’UIT joue un rôle clé dans la régulation mondiale des fréquences et des orbites satellites. Elle élabore également des normes techniques pour garantir une interconnexion fluide entre les réseaux et s’efforce d’améliorer l’accès aux technologies numériques dans les régions sous-connectées. Durant le séminaire, des ateliers spécifiques sur les services terrestres et spatiaux permettent aux participants de se familiariser avec les outils et les bases de données du Bureau des Radiocommunications (BR) de l’UIT. Ces formations pratiques favorisent une meilleure compréhension des procédures de notification des fréquences et des services satellites. La participation de l’ANINF à cette rencontre reflète l’engagement du Gabon en faveur d’une gestion optimisée de ses ressources radioélectriques. Le spectre des fréquences constitue un levier stratégique pour le développement numérique, et les compétences renforcées à Genève enrichiront sans doute  les efforts nationaux en matière de gestion du spectre. Pour l’ANINF, le retour d’expérience du WRS 2024 contribuera à améliorer les pratiques locales, en garantissant une gestion rigoureuse et innovante des fréquences radioélectriques. Il s’agit également de renforcer la souveraineté numérique du Gabon tout en soutenant sa transition vers une économie plus connectée et inclusive. En s’alignant sur les standards internationaux et en échangeant avec des experts mondiaux, le Gabon réaffirme sa place dans l’écosystème global des radiocommunications et consolide sa position en tant qu’acteur majeur du numérique en Afrique.

Novembre Bleu à l’ANINF : les agents sensibilisés au dépistage du cancer de la prostate

Dans le cadre de la campagne Novembre Bleu, l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF) a pris l’initiative de sensibiliser ses agents au dépistage du cancer de la prostate, le premier cancer masculin et quatrième cause de décès au Gabon. Les séances, organisées les 25, 27 et 29 novembre 2024, se sont tenues à la Direction Générale sise à l’immeuble de la Solde et au site ACAE sous la coordination de la Direction des Ressources Humaines (DRH).                                                                                                 Le DG de l’ANINF présent à l’ouverture de la campagne de sensibilisation.  Ces rencontres ont été animées par des médecins spécialistes du CHU de Libreville, notamment le Professeur Agrégé NDANG NGOU MILAMA Steevy, Chirurgien Urologue, le Dr NGUELE NDJOTA, Chirurgien Général, et le Dr Trésor MINTSA. Ils ont souligné l’importance d’un dépistage précoce, particulièrement recommandé entre 50 et 75 ans, et dès 45 ans pour les personnes présentant des risques accrus. Les méthodes de dépistage incluent le toucher rectal, une prise de sang et une échographie, avec une préférence pour le toucher rectal, jugé plus efficace pour détecter rapidement des anomalies. Les facteurs de risques et symptômes à surveiller Les spécialistes ont mis en lumière plusieurs facteurs de risque : l’âge (supérieur à 45 ans), les antécédents familiaux et les facteurs environnementaux. Ils ont également rappelé les principaux symptômes à surveiller, tels que des difficultés à uriner, des mictions fréquentes ou douloureuses, et des troubles érectiles, signes qui doivent inciter à consulter rapidement un médecin. Des traitements adaptés selon les cas En cas de diagnostic positif, plusieurs options de traitement sont disponibles. La chirurgie radicale, qui consiste à retirer totalement la prostate, est souvent privilégiée dans les stades précoces. La radiothérapie et la chimiothérapie offrent également des solutions en fonction de la progression de la maladie.                                                                                                                               Première journée de sensibilisation à la Direction Générale. Un engagement pour la santé masculine Lors de la première journée de la sensibilisation, le Directeur Général, M. Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI a souligné l’importance d’avoir une vie de couple stable, car après un diagnostic positif le soutien des proches joue un rôle essentiel dans le processus de guérison. A travers cette sensibilisation, l’ANINF contribue à lever les tabous entourant le dépistage du cancer de la prostate. Cette initiative s’inscrit dans une démarche globale visant à promouvoir une meilleure santé masculine au Gabon, en informant sur les moyens de prévention et les solutions disponibles pour une prise en charge efficace. Avec cette campagne, l’ANINF réaffirme son rôle d’acteur engagé dans la sensibilisation et la protection de ses collaborateurs, démontrant que le numérique peut également servir d’outil pour encourager une société en meilleure santé.

Le numérique : un allié puissant dans la lutte contre le VIH/SIDA

A l’occasion de la journée de la lutte contre le Sida qui a eu lieu dimanche 01 décembre 2024, et de la journée mondiale de l’informatique commémorée lundi 02 décembre 2024, un intérêt a été porté sur l’apport de l’informatique face à la lutte contre le VIH/SIDA. L’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (ANINF), acteur majeur du numérique au Gabon contribue activement à moderniser le système de santé national grâce à des solutions innovantes, offrant des perspectives pour la gestion et la prévention de cette pandémie. Le VIH/SIDA reste l’une des plus grandes crises sanitaires mondiales, mais les avancées technologiques ont révolutionné les stratégies de lutte contre cette pandémie. Le numérique, avec ses outils innovants et ses plateformes en ligne, a considérablement amélioré l’accès à l’information, la gestion des soins, la prévention et le suivi des traitements. À l’échelle mondiale, le numérique a permis de transformer la lutte contre le VIH/SIDA. La sensibilisation et la prévention à travers les médias numériques, l’accès aux informations, le développement de la télémédecine, le suivi des patients à distance, la collecte et l’analyse des données de santé, la recherche et le développement sont autant de domaines impactés par le numérique. Si son impact est visible à l’échelle mondiale, le Gabon ne reste pas en marge de la révolution numérique dans le domaine de la santé, notre pays fait face à des défis importants dans la lutte contre le VIH/SIDA, mais il a su tirer parti des nouvelles technologies pour améliorer la gestion de cette maladie en se concentrant principalement sur la sensibilisation, la gestion des soins entre autres. Voici un aperçu des initiatives en cours. Des plateformes numériques de prévention et de sensibilisation Les autorités gabonaises ont rapidement compris l’importance d’utiliser les outils numériques pour sensibiliser la population. Des sites web et des applications mobiles ont été créés pour fournir des informations sur le VIH, expliquer les modes de transmission et encourager le dépistage. Ces plateformes permettent aux citoyens d’accéder facilement à des ressources éducatives sur le VIH/SIDA, tout en fournissant des moyens pratiques pour localiser les centres de dépistage et obtenir des conseils sur la prévention. Les campagnes nationales de sensibilisation sur les réseaux sociaux Au Gabon, les campagnes de prévention du VIH ont pris une dimension importante grâce à l’utilisation des réseaux sociaux. Le gouvernement, les ONG et d’autres acteurs de la santé utilisent des pages Facebook, des vidéos YouTube et des posts sur Instagram pour toucher un large public, en particulier les jeunes. En plus d’inciter au dépistage et d’informer sur les traitements disponibles, ces campagnes ont pour but de briser la stigmatisation liée au VIH. La gestion numérique des données de santé L’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (ANINF) joue un rôle déterminant dans la numérisation du système national de santé. A travers son projet eGABON-SIS en cours d’implémentation dans les structures sanitaires, la gestion des données de santé sera centralisée et sécurisée. Ce système améliore la qualité des soins tout en permettant une réponse rapide aux urgences épidémiques. La numérisation des dossiers médicaux et la gestion des données liées au VIH au Gabon garantissent un meilleur suivi des patients et de l’évolution de l’épidémie, ce qui permet aux autorités sanitaires de collecter des données en temps réel, de mieux comprendre les dynamiques locales du VIH et d’adapter les interventions en conséquence. Malgré les avantages considérables apportés par le numérique, l’accès limité à internet dans certaines zones du pays, la méconnaissance de l’utilisation des outils numériques chez les personnes vulnérables, la difficulté d’accès à certaines données dans certains centres de soins sont autant de défis qui subsistent au Gabon et ralentissent notre efficacité dans la lutte contre le VIH/SIDA. A cet effet, l’ANINF œuvre à la réduction de la fracture numérique à travers les projets d’extension d’accès à Internet dans l’ensemble du pays y compris les zones rurales, afin que les outils numériques soient accessibles à un plus grand nombre de Gabonais. Le renforcement de l’autonomie des professionnels de santé, par des formations spécifiques vise à maximiser l’utilisation des technologies disponibles. Le numérique a indéniablement changé la donne dans la lutte contre le VIH/SIDA dans le monde entier, cependant, des efforts supplémentaires sont nécessaires. Avec l’adoption accrue de nouvelles technologies et de meilleures infrastructures, le numérique pourra jouer un rôle clé dans la réduction de la transmission du VIH et dans l’amélioration des conditions de vie des personnes vivant avec le virus.  

Gabon Digital et eGabon-SIS : progrès et défis de la transformation numérique

Le 5ème Comité Technique (COTECH 5), tenu le 29 novembre 2024 à l’École d’Application du Service de Santé Militaire de Libreville (EASSL), a fait le point sur les avancées des programmes Gabon Digital et eGabon-SIS. Ces initiatives visent à moderniser les services publics gabonais grâce à des solutions numériques innovantes.  Le Président du COTECH, M. Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI, Directeur Général de l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), a ouvert cette session en rappelant l’importance stratégique des deux programmes pour la souveraineté nationale et la sécurité numérique du Gabon. Mme Fidéline Ursule BEKOGO BEKOGO, en sa qualité de Coordonnateur technique, a présenté les avancées du projet eGabon-SIS, notamment le déploiement du Système d’Information de Santé (SIS) en deux phases : une première dans trois sites pilotes (Data Center de l’ANINF, Hôpital d’Instruction des Armées Omar Bongo Ondimba, Hôpital de Coopération Egypto-Gabonaise) et une seconde dans neuf autres établissements de Libreville, Akanda et Owendo. Les travaux réalisés incluent l’installation des logiciels pour la facturation et la gestion des patients, la formation des administrateurs et des utilisateurs finaux, ainsi qu’un accompagnement technique. À ce jour, les sites pilotes sont équipés et fonctionnels, bien que des efforts soient encore nécessaires pour finaliser l’assistance technique et améliorer les résultats médicaux, notamment par la fourniture de matériels informatiques supplémentaires. Quant au projet Gabon Digital, lancé le 5 novembre 2024, il vise à bâtir une administration numérique inclusive, transparente et résiliente. Présenté par son Coordonnateur technique, M. Sosthène NGOUA ESSONO, ce programme repose sur 15 projets répartis en quatre composantes, allant de l’amélioration des services administratifs à la lutte contre les défis climatiques, tout en favorisant la diversification économique. Les échanges au cours de cette rencontre ont permis de formuler des recommandations concrètes qui seront examinées lors des prochaines réunions du COTECH. C’est le cas pour la sensibilisation à la culture numérique des populations qui devrait se faire avec le concours des ONG spécialisées dans le domaine.  Ces initiatives phares visent respectivement à moderniser l’administration publique et à améliorer les soins de santé grâce à des solutions numériques. Elles traduisent également l’engagement du Gabon à intégrer le numérique au service de ses citoyens et de son économi

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