Radiocommunications : l’ANINF au cœur des enjeux mondiaux à Genève
Le Directeur des Fréquences et de l’Audiovisuel (DFA) de l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), M. Jean-Marcel MAMFOUMBI OCLOO, et le Chef de Service Gestion du Spectre, M. Patrick BOUNGOTO, représentent le Gabon au Séminaire mondial sur les radiocommunications (WRS) 2024, organisé par l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) du 2 au 6 décembre à Genève en Suisse. Le Directeur des Fréquences et de l’Audiovisuel et le chef de Service Gestion du Spectre au WRS 2024. Cet événement qui se tient tous les deux ans dans la capitale Suisse, est une opportunité stratégique pour les participants de renforcer les compétences en gestion du spectre et s’aligner sur les normes internationales. En effet, le Séminaire mondial sur les radiocommunications (WRS) 2024 s’inscrit dans une démarche globale visant à approfondir les connaissances sur les règles des radiocommunications et à harmoniser les pratiques à travers le monde. En complément des séminaires régionaux sur les radiocommunications (RRS), cette grande messe constitue un espace privilégié d’échange sur l’utilisation optimale du spectre des fréquences radioélectriques et des orbites satellites, indispensables à l’essor des services de radiocommunications et des technologies spatiales. L’UIT joue un rôle clé dans la régulation mondiale des fréquences et des orbites satellites. Elle élabore également des normes techniques pour garantir une interconnexion fluide entre les réseaux et s’efforce d’améliorer l’accès aux technologies numériques dans les régions sous-connectées. Durant le séminaire, des ateliers spécifiques sur les services terrestres et spatiaux permettent aux participants de se familiariser avec les outils et les bases de données du Bureau des Radiocommunications (BR) de l’UIT. Ces formations pratiques favorisent une meilleure compréhension des procédures de notification des fréquences et des services satellites. La participation de l’ANINF à cette rencontre reflète l’engagement du Gabon en faveur d’une gestion optimisée de ses ressources radioélectriques. Le spectre des fréquences constitue un levier stratégique pour le développement numérique, et les compétences renforcées à Genève enrichiront sans doute les efforts nationaux en matière de gestion du spectre. Pour l’ANINF, le retour d’expérience du WRS 2024 contribuera à améliorer les pratiques locales, en garantissant une gestion rigoureuse et innovante des fréquences radioélectriques. Il s’agit également de renforcer la souveraineté numérique du Gabon tout en soutenant sa transition vers une économie plus connectée et inclusive. En s’alignant sur les standards internationaux et en échangeant avec des experts mondiaux, le Gabon réaffirme sa place dans l’écosystème global des radiocommunications et consolide sa position en tant qu’acteur majeur du numérique en Afrique.
L’ANINF représentée à la conférence Cyber Q aux Émirats Arabes Unis
L’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), à travers la Directrice Centrale des Systèmes d’Information (DCSI) de la Présidence de la République et du ministère de la défense Nationale, a pris part à la Conférence Cyber Q, organisée par le Conseil de cybersécurité des Émirats Arabes Unis avec le soutien du Technology Innovation Institute (TII). Cet événement rassemble des experts mondiaux en cybersécurité. La cybersécurité est en pleine évolution, notamment avec l’émergence des technologies quantiques. La conférence cyber Q s’inscrit dans cette perspective. CyberQ est un réseau d’experts en cybersécurité qui aide les organisations à passer d’une approche réactive, centrée sur la technologie, à une intégration proactive de la cyber protection au cœur de leur stratégie. Ce groupe est reconnu pour sa capacité à transformer les approches de sécurité des organisations. La rencontre d’Abu Dhabi offre une plateforme unique pour discuter des défis et des opportunités liés à la sécurité à l’ère quantique. Les Enjeux de la Transformation Numérique Avec la transformation numérique qui s’accélère, il est crucial pour les pays émergents de comprendre les enjeux des avancées quantiques. La préparation face à ces changements est essentielle pour protéger les données et maintenir l’intégrité des systèmes d’information. Dans ce contexte, l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), dirigée par un leader proactif en cybersécurité, M. Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI a délégué Mme Monique ATEME OWONA, Directrice Centrale des Systèmes d’Information (DCSI) pour participer à cette conférence. La représentante de l’ANINF mettra à profit cette mission pour explorer les défis liés à la confidentialité et à l’intégrité des données à l’ère quantique et proposer des directives claires pour l’avenir. Le retour d’expérience de cette conférence est essentiel pour préparer la nation à une transition réussie vers les technologies quantiques. L’objectif est de s’assurer que nos systèmes actuels s’adaptent à cet avenir proche et que nous soyons en mesure de tirer parti des opportunités offertes par ces avancées technologiques. La Conférence Cyber Q aux Émirats Arabes Unis représente une étape importante dans la réflexion sur la cybersécurité à l’ère quantique. En rassemblant des experts et des décideurs, cet événement vise à renforcer la préparation des nations face aux défis futurs. L’engagement de l’ANINF à travers sa représentante souligne l’importance de cette préparation pour garantir la sécurité des infrastructures numériques du Gabon de demain. L’ère quantique n’est pas seulement un défi, mais aussi une opportunité pour renforcer notre cybersécurité et assurer un avenir numérique sécurisé.
Gabon Digital : vers la transformation numérique de l’administration
Le Premier ministre, Chef du Gouvernement de la Transition, M. Raymond NDONG SIMA a procédé ce mardi 5 novembre 2024 à l’hôtel NOMAD de Libreville, au lancement officiel du Programme Gabon Digital. Ce programme est dédié à la transformation numérique de l’administration gabonaise pour faciliter les services publics aux citoyens. La cérémonie inaugurale organisée dans une salle digitalisée, a plongé l’assistance dans l’univers du numérique. Lors de son allocution de lancement officiel, le patron de l’administration gabonaise, M. Raymond NDONG SIMA tout en reconnaissant les enjeux socio-économiques du programme, a recommandé que cette transformation numérique s’accompagne d’une batterie des textes juridiques pour garantir l’équilibre entre les intérêts en présence et la protection des droits et des libertés fondamentales des citoyens. Dans son discours de bienvenue, le ministre de l’Economie Numérique et des Nouvelles Technologies de l’Information, en sa qualité de Président du Comité de pilotage (COPIL) du Programme Gabon Digital, le Général de Brigade Bonjean Rodrigue MBANZA a énuméré les 13 projets qui constituent ce programme ambitieux porté par le gouvernement gabonais. Ces différents projets visent à « renforcer l’efficacité de l’administration, améliorer les services publics et à faire du Gabon un modèle de digitalisation en Afrique », a-t-il souligné. Par ailleurs, la Représentante Résidente de la Banque Mondiale, Mme Aïssatou Diallo a précisé que ce programme s’inscrit dans ses objectifs plus larges de favoriser une société plus équitable où chacun peut bénéficier des progrès technologiques. L’institution financière internationale souhaite à travers ce projet, accompagner le Gabon dans sa transformation numérique et renforcer sa résilience économique. Pour sa part, le Directeur Général de l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), Président du Comité Technique (COTECH) chargé de la mise en œuvre du Programme Gabon Digital, a présenté le programme de manière détaillée. Précisant que Gabon Digital comprend 4 composantes qui touchent la quasi-totalité de l’administration gabonaise. Selon le président du COTECH, le programme prévoit la construction de deux entités pour la gestion des données afin de faire face aux cyberattaques. Il s’agit notamment du Centre opérationnel de sécurité (SOC) et du Centre de réponse aux incidents de sécurité informatique (CSERT). Au terme du processus de digitalisation, six piliers seront intégrés dans le développement de la transformation numérique, parmi lesquels figurent la gouvernance, la régulation et la culture numérique. A terme, la digitalisation des services administratifs permettra au Gabon d’assurer sa souveraineté numérique
Octobre Rose : les agents de l’ANINF sensibilisés sur le dépistage précoce
Les 18 et 25 octobre 2024, l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF) a organisé des séances de sensibilisation pour promouvoir le dépistage précoce des cancers du sein et du col de l’utérus auprès de son personnel. Ces journées, tenues sur les sites d’ACAE et à la Direction Générale de l’ANINF, sise à l’immeuble de la Solde ont rassemblé les agents, notamment les femmes toutes de rose vêtues pour manifester leur soutien à cette cause. Invités pour la circonstance, le Dr Foxy MBANG spécialiste en gynécologie obstétrique accompagnée du Dr Trésor MINTSA, a souligné l’importance du dépistage précoce, rappelant que les cancers du sein et du col de l’utérus figurent parmi les plus fréquents chez les femmes au Gabon. Les interventions du Dr MBANG se sont concentrées sur les trois niveaux de prévention : primaire, secondaire et tertiaire. La prévention primaire encourage des comportements sains pour éviter l’apparition de ces cancers, tandis que la prévention secondaire insiste sur le dépistage pour détecter les signes précoces et faciliter une prise en charge rapide. Enfin, la prévention tertiaire se focalise sur les options de traitement, notamment la chirurgie, la chimiothérapie et la radiographie. Dans son exposé, elle a également signifié que les facteurs de risque liés au cancer du sein comprennent les antécédents familiaux, les hormones (puberté précoce, absence de grossesse avant 35 ans, ménopause tardive), la consommation d’alcool et l’absence d’allaitement. Concernant le cancer du col de l’utérus, les risques sont associés à l’infection par le papillomavirus humain (HPV), aux rapports sexuels précoces, la multiplicité des partenaires non protégée, la multiparité (plusieurs maternités), les antécédents des cancers familiaux, le tabac et les co-infections sexuellement transmissibles (VIH, Chlamydias, Gonococcie). Un accent a été mis sur les vaccins Cervanix et Gardasil9 pour les jeunes filles de moins de 14 ans, comme moyen de prévention contre le papillomavirus humain (HPV) responsable du cancer du col de l’utérus. Au cours des échanges lors de la phase questions – réponses, il a été souligné que les hommes aussi peuvent être infectés par des virus liés aux deux types de cancers. D’où, leur implication, leur soutien moral et leur réconfort sont essentiels pour accompagner les femmes dans ce combat.
Octobre Rose : des applications comme outils de prévention
La digitalisation s’étend dans plusieurs domaines y compris celui de la santé. De nombreuses applications mobiles permettent désormais de surveiller la santé des femmes, notamment par des dépistages réguliers recommandés dans la lutte contre les cancers féminins. Le Gabon avec le projet eGabon-SIS mis en œuvre par l’ANINF s’arrime à cette donne. Les applications numériques jouent un rôle essentiel dans la transmission des informations sur les étapes de dépistage, les lieux de prise en charge et les conseils de prévention. Ces outils permettent de centraliser les données médicales, de suivre les consultations, les résultats d’examens et les rappels pour les prochains dépistages. Dans le cadre de la campagne Octobre Rose dédiée à la lutte contre les cancers féminins, la sensibilisation permet d’éduquer les femmes sur les facteurs de risques, les symptômes et l’importance du dépistage précoce. En intégrant des applications de santé dans leur routine, les femmes peuvent mieux gérer leur santé et prendre des décisions éclairées. En effet, les cancers du sein, du col de l’utérus et de l’ovaire qui sont fréquents au Gabon, touchent de nombreuses femmes dans le monde chaque année. Pour lutter contre ces maladies, il est essentiel d’utiliser des applications et des outils de suivi de santé qui permettent non seulement de surveiller son état de santé, mais aussi d’adopter des comportements préventifs. Autrement dit, Ces outils aident à planifier des examens réguliers (mammographies, frottis) et à notifier les rendez-vous médicaux. De même, ils permettent de noter les changements dans le corps et d’identifier des anomalies. Ce qui encourage à consulter un professionnel de santé pour des informations fiables et des conseils sur les modes de vie sains pour réduire les risques. La digitalisation du système de santé gabonais, impulsée par le projet eGabon-SIS, développé grâce à l’expertise de l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF) vise à numériser le système d’informations de santé (SIS) pour un suivi plus efficace des patients. Avec une telle initiative, l’on peut espérer dans un avenir proche, une multiplication des services numériques accessibles à l’ensemble de la population, favorisant ainsi une plus grande inclusion dans la prévention des maladies chroniques.
Mois de la cybersécurité : Adopter des mots de passe robustes et sécurisés
“L’importance des mots de passe robustes et des gestionnaires de mots de passe”, telle est la deuxième thématique retenue par la Direction de la Sécurité et de l’Information (DISI) de l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), pour la sensibilisation des citoyens sur des bonnes pratiques, à l’occasion du mois de la cybersécurité. Pourquoi les mots de passe sont-ils essentiels ? Les mots de passe constituent la première ligne de défense contre les cyberattaques, garantissant la protection des données personnelles, telles que des adresses e-mail, des comptes bancaires et des profils sur les réseaux sociaux. Un problème fréquent réside dans l’utilisation de mots de passe faibles ou identiques sur plusieurs sites, ce qui expose les informations. Qu’est-ce qu’un mot de passe sécurisé ? Il est donc important, d’utiliser des mots de passe robustes, comportant 12 à 16 caractères combinant majuscules, minuscules, chiffres et caractères spéciaux (Exemple : Xy&7*P9vR#2F!). Les mots de passe solides sont essentiels pour protéger les données. Quels sont les risques liés à l’utilisation de mots de passe faibles ? Les mots de passe faibles exposent à des attaques par force brute et au phishing. Un gestionnaire de mots de passe simplifie leur gestion et renforce la sécurité avec des mots de passe unique. Comment Créer un mot de passe fort (Bonne pratique) ? Pour créer un mot de passe fort, il faut utiliser des mots de passe longs : plus leur longueur est importante, plus il devient difficile de les déchiffrer. Combinez différents types de caractères susmentionnés. Évitez les mots courants : n’employez pas de termes issus du dictionnaire ni des suites faciles à deviner. Pourquoi adopter un gestionnaire de mots de passe ? Facilité : un mot de passe maître à retenir pour accéder à tous vos comptes. Sécurité renforcée : utilisation d’un cryptage avancé pour protéger l’ensemble de vos mots de passe. Génération automatique : création de mots de passe uniques et robustes pour chaque compte. Exemples populaires : LastPass, Dashlane, Bitwarden, Keypass, Kpass. En conclusion, il est important pour chaque citoyen d’adopter des mots de passe robustes pour chaque compte ; d’utiliser un gestionnaire de mots de passe pour simplifier la gestion et d’activer l’authentification à deux facteurs (2FA) pour une protection supplémentaire.
Deux agents de l’ANINF remportent le concours mondial sur la sécurisation des applications à New Delhi
Lauréate de la 2ème édition du concours mondial sur la sécurisation des applications, l’équipe gabonaise de l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), fait partie de la délégation conduite par le Ministre de l’Economie Numérique et des Nouvelles Technologies de l’Information, le Général de Brigade Bonjean Rodrigue MBANZA à New Delhi en Inde. C’est dans le cadre du symposium mondial de l’Union Internationale des Télécommunications (ITU) sur les normes. L’équipe gabonaise de l’ANINF a été déclarée vainqueur du concours mondial sur le projet de développement d’un nouveau standard de sécurisation des applications sensibles sans mot de passe à l’aide de la Blockchain, par la société Coréenne CTO FNSValue, partenaire de l’ITU sur les questions de sécurisation des applications. Ce concours a mis en exergue : « les innovations en matière de sécurisation des applications bancaires grâce à la blockchain ». L’équipe ANINF 305 composée d’Orphée NVE HOUNKPONOU et d’Audrey MENGUE tous deux développeurs Web, se sont distingués parmi les 185 inscrits, grâce à leur solution innovante visant à sécuriser les fonds des utilisateurs de mobile money. Leur approche repose sur l’intégration du système Blockchain Secure Authentication (BSA), une alternative aux méthodes d’authentification classiques basées sur les mots de passe. Le BSA permet de protéger les accès à des fonctionnalités critiques d’une application bancaire en utilisant les propriétés immuables et décentralisées de la blockchain. Cette technologie révolutionne la manière dont les utilisateurs interagissent avec des services numériques sensibles, notamment dans le domaine des services financiers, où la fraude et la cybercriminalité sont des menaces constantes. L’innovation Gabonaise au service de la sécurisation du mobile money La solution développée par l’équipe ANINF 305 répond spécifiquement aux problématiques liées aux fraudes sur le mobile money, un enjeu primordial dans de nombreux pays africains. Grâce à leur application, les utilisateurs de mobile money peuvent désormais bénéficier d’une protection renforcée pour leurs transactions, avec l’intégration de la blockchain dans le processus d’authentification. Cette avancée technologique place le Gabon à la pointe de l’innovation numérique, soulignant l’engagement du pays à adopter des solutions sécurisées et modernes pour les services financiers. Le CTO de FNSValue a d’ailleurs salué la qualité et l’originalité de la proposition de l’équipe gabonaise. Cette reconnaissance internationale renforce la position du Gabon en tant qu’acteur clé dans le développement des nouvelles technologies et la sécurisation des services numériques. La participation à l’ITUGSS 2024 et cette distinction témoignent de l’engagement et du talent des équipes de l’ANINF dans la transformation digitale du Gabon.
Lancement de la plateforme « IBAGHÉ » : L’ANINF au cœur de la transformation numérique des PME au Gabon
Le mardi 8 octobre 2024, le Ministère des PME et l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF) ont lancé IBAGHÉ, une plateforme numérique conçue pour simplifier et dématérialiser les procédures d’enregistrement des PME au Gabon, tout en renforçant l’efficacité et la transparence administrative. Développée grâce à l’expertise de l’ANINF, cette application automatisée répond aux besoins des PME en offrant un portail public sécurisé pour gérer leurs enregistrements en ligne. Les entrepreneurs peuvent soumettre et suivre leurs demandes de manière fluide, éliminant ainsi les contraintes bureaucratiques qui ralentissaient leurs démarches. IBAGHÉ vise à réduire les files d’attente en dématérialisant complètement les procédures administratives, permettant aux PME, tant locales qu’internationales, d’accéder aux services administratifs sans se déplacer. La plateforme améliore également les processus internes de la Direction Générale des PME en fournissant un registre fiable et digitalisé, renforçant ainsi la transparence des opérations. L’ANINF, acteur clé de la transformation numérique au Gabon, contribue à la modernisation des services publics dans le cadre du Plan National Stratégique Digital Gabon (PNS DG-2025). À travers IBAGHÉ, l’agence confirme sa capacité à intégrer des solutions technologiques avancées au service de l’État, facilitant l’accès des entreprises aux services publics et soutenant leur développement. Les PME à l’étranger bénéficieront aussi de cette plateforme qui leur permet de suivre leurs démarches administratives en temps réel, contribuant à l’internationalisation des entreprises gabonaises. IBAGHÉ illustre ainsi le rôle important de l’ANINF dans la digitalisation des services publics gabonais et son engagement à promouvoir la croissance économique à travers la simplification administrative. En offrant une solution intuitive et moderne, l’ANINF continue de positionner le Gabon comme un leader de la transformation digitale dans la sous-région.
Installation officielle des DCSI : l’ANINF pour un leadership féminin au cœur du numérique
13 Directeurs centraux des systèmes d’information (DCSI), parmi lesquels huit femmes dont trois adjointes, nommés en Conseil des ministres du 12 septembre 2024 ont officiellement pris leurs fonctions le jeudi 3 octobre. Cet événement marque une avancée majeure pour l’égalité des genres dans le secteur numérique, un pilier essentiel de la modernisation de l’administration gabonaise. La cérémonie d’installation officielle des Directeurs centraux des systèmes d’information (DCSI), la première du genre depuis la création de ladite direction en 2013, a été présidée par le Secrétaire Général du Ministère de l’Économie Numérique, Mme Aline MINKO MI ETOUA, en présence du Président du Conseil d’administration et du Comité de direction (CO-DIR) de l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (ANINF), ainsi que des parents et amis des promus. La nomination des nouveaux DCSI, marquée par la présence de huit femmes et de trois adjointes sur 13, souligne l’importance du leadership féminin dans la transformation digitale du Gabon pilotée par l’ANINF. Cette initiative s’aligne sur les objectifs nationaux de parité, visant à garantir une participation équitable des femmes aux postes à hautes responsabilités. Ces femmes servent des modèles inspirants pour les futures générations, prouvant que le numérique n’est pas une affaire de genre mais de compétences et de passion. Dans son mot circonstanciel, le directeur Général de l’ANINF, M. Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI, tout en souhaitant plein succès aux nouveaux DCSI, il les a exhortés à incarner la vision de l’Agence, celle de « bâtir la souveraineté numérique ». Cet événement est le symbole de la volonté affirmée de construire une administration plus moderne, connectée et inclusive, en phase avec les enjeux numériques internationaux. Les DCSI nouvellement nommés seront les garants de cette vision, avec pour mission de faire du numérique un véritable moteur de développement pour l’ensemble de la société gabonaise. « Nous nous engageons ainsi pleinement à contribuer à la réussite de cette transformation digitale », a déclaré la représentante des promus, Mme Monique ATEME OWONA. Créées par le décret n°0028/PR/MJGSDHRIC du 16 janvier 2013, les DCSI sont les vecteurs de l’ANINF au sein des ministères. Elles sont chargées d’orchestrer le développement, la sécurisation et la gestion efficace des systèmes d’information. Elles assurent l’alignement des stratégies des Technologies d’information avec les objectifs spécifiques de chaque ministère, garantissant une gouvernance des données robuste, le déploiement d’infrastructures des Technologies d’information performantes et sécurisées, et la mise en œuvre de solutions numériques innovantes. Ces services déconcentrés jouent un rôle crucial dans l’assistance technique, la formation des utilisateurs ministériels et la conduite de projets numériques qui répondent aux exigences du service public et aux ambitions de souveraineté numérique du Gabon.
Projet eGabon-SIS : le COTECH 4 se penche sur l’avancement des activités
Le 4ème Comité Technique (COTECH 4) pour la mise en œuvre du projet eGabon-SIS, un programme stratégique de digitalisation du système de santé au Gabon, s’est réuni le jeudi 3 octobre 2024 à l’École d’Application du Service de Santé Militaire de Libreville (EASSL). L’ordre du jour était axé sur la présentation de l’état d’avancement des activités du projet. Après le mot de circonstant du président du COTECH, M. Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI, Directeur Général de l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), le Chef du projet, Mme Fidéline Ursule BEKOGO BEKOGO a procédé à la présentation de l’état d’avancements de eGabon-SIS. En effet, elle a axé sa présentation autour de deux groupes d’activités : les activités liées à l’acquisition du Système d’Information de Santé (SIS) et les activités connexes qui sont importantes pour la réussite de l’activité principale d’acquisition du SIS dans les vingt (20) structures de santé du Grand Libreville. Les activités relatives à l’acquisition du SIS se résument en deux volets : les volets infrastructurel et applicatif. Pour ce qui est du premier, des infrastructures d’hébergement, réseau et sécurité, ainsi qu’un serveur dédié à la sauvegarde des donnéesont été réalisées par les ingénieurs de l’ANINF à l’Hôpital d’Instruction des Armées Omar Bongo Ondimba (HIAOBO). Quant au volet applicatif, l’installation, les paramétrages, l’intégration et la mise en service des solutions est effective dans cinq (5) domaines de compétences à HIAOBO. Dans le cadre de la gestion et la sécurisation des données, les mêmes applications ont également été mises en service dans le serveur de l’ANINF. Concernant le circuit du dossier numérique du patient, l’insertion des données collectées dans le SIS est finalisée au niveau du laboratoire, notamment à l’HIAOBO et l’Hôpital de Coopération Egypto gabonaise (HCEG). Ce qui devra faciliter l’échange de données et le transfert des patients entre les deux structures, tel que cela a été démontré lors du COTECH 3. La formation des utilisateurs a démarré en septembre 2024 toujours dans les deux structures hospitalières susmentionnées, à travers un Go live (lancement opérationnel) du SIS à Egypto. Lors des échanges, les membres du COTECH ont exprimé leur satisfaction quant à l’avancement du projet. Une occasion pour le président du COTECH d’encourager les uns et les autres à rendre les données disponibles pour la création des algorithmes. Il faut rappeler que le projet eGabon-SIS a pour objectifs de développer un système d’information de santé au Gabon devant contribuer à améliorer la rapidité et la fiabilité des informations pour appuyer l’offre et la gestion des services de santé publique ; favoriser le développement et le déploiement des services et des applications e-santé et des services de technologie de l’information et de la communication. Les recommandations formulées lors dudit COTECH feront l’objet des points à l’ordre du jour du COTECH 5.