Installation officielle des DCSI : l’ANINF pour un leadership féminin au cœur du numérique
13 Directeurs centraux des systèmes d’information (DCSI), parmi lesquels huit femmes dont trois adjointes, nommés en Conseil des ministres du 12 septembre 2024 ont officiellement pris leurs fonctions le jeudi 3 octobre. Cet événement marque une avancée majeure pour l’égalité des genres dans le secteur numérique, un pilier essentiel de la modernisation de l’administration gabonaise. La cérémonie d’installation officielle des Directeurs centraux des systèmes d’information (DCSI), la première du genre depuis la création de ladite direction en 2013, a été présidée par le Secrétaire Général du Ministère de l’Économie Numérique, Mme Aline MINKO MI ETOUA, en présence du Président du Conseil d’administration et du Comité de direction (CO-DIR) de l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (ANINF), ainsi que des parents et amis des promus. La nomination des nouveaux DCSI, marquée par la présence de huit femmes et de trois adjointes sur 13, souligne l’importance du leadership féminin dans la transformation digitale du Gabon pilotée par l’ANINF. Cette initiative s’aligne sur les objectifs nationaux de parité, visant à garantir une participation équitable des femmes aux postes à hautes responsabilités. Ces femmes servent des modèles inspirants pour les futures générations, prouvant que le numérique n’est pas une affaire de genre mais de compétences et de passion. Dans son mot circonstanciel, le directeur Général de l’ANINF, M. Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI, tout en souhaitant plein succès aux nouveaux DCSI, il les a exhortés à incarner la vision de l’Agence, celle de « bâtir la souveraineté numérique ». Cet événement est le symbole de la volonté affirmée de construire une administration plus moderne, connectée et inclusive, en phase avec les enjeux numériques internationaux. Les DCSI nouvellement nommés seront les garants de cette vision, avec pour mission de faire du numérique un véritable moteur de développement pour l’ensemble de la société gabonaise. « Nous nous engageons ainsi pleinement à contribuer à la réussite de cette transformation digitale », a déclaré la représentante des promus, Mme Monique ATEME OWONA. Créées par le décret n°0028/PR/MJGSDHRIC du 16 janvier 2013, les DCSI sont les vecteurs de l’ANINF au sein des ministères. Elles sont chargées d’orchestrer le développement, la sécurisation et la gestion efficace des systèmes d’information. Elles assurent l’alignement des stratégies des Technologies d’information avec les objectifs spécifiques de chaque ministère, garantissant une gouvernance des données robuste, le déploiement d’infrastructures des Technologies d’information performantes et sécurisées, et la mise en œuvre de solutions numériques innovantes. Ces services déconcentrés jouent un rôle crucial dans l’assistance technique, la formation des utilisateurs ministériels et la conduite de projets numériques qui répondent aux exigences du service public et aux ambitions de souveraineté numérique du Gabon.
Projet eGabon-SIS : le COTECH 4 se penche sur l’avancement des activités
Le 4ème Comité Technique (COTECH 4) pour la mise en œuvre du projet eGabon-SIS, un programme stratégique de digitalisation du système de santé au Gabon, s’est réuni le jeudi 3 octobre 2024 à l’École d’Application du Service de Santé Militaire de Libreville (EASSL). L’ordre du jour était axé sur la présentation de l’état d’avancement des activités du projet. Après le mot de circonstant du président du COTECH, M. Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI, Directeur Général de l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), le Chef du projet, Mme Fidéline Ursule BEKOGO BEKOGO a procédé à la présentation de l’état d’avancements de eGabon-SIS. En effet, elle a axé sa présentation autour de deux groupes d’activités : les activités liées à l’acquisition du Système d’Information de Santé (SIS) et les activités connexes qui sont importantes pour la réussite de l’activité principale d’acquisition du SIS dans les vingt (20) structures de santé du Grand Libreville. Les activités relatives à l’acquisition du SIS se résument en deux volets : les volets infrastructurel et applicatif. Pour ce qui est du premier, des infrastructures d’hébergement, réseau et sécurité, ainsi qu’un serveur dédié à la sauvegarde des donnéesont été réalisées par les ingénieurs de l’ANINF à l’Hôpital d’Instruction des Armées Omar Bongo Ondimba (HIAOBO). Quant au volet applicatif, l’installation, les paramétrages, l’intégration et la mise en service des solutions est effective dans cinq (5) domaines de compétences à HIAOBO. Dans le cadre de la gestion et la sécurisation des données, les mêmes applications ont également été mises en service dans le serveur de l’ANINF. Concernant le circuit du dossier numérique du patient, l’insertion des données collectées dans le SIS est finalisée au niveau du laboratoire, notamment à l’HIAOBO et l’Hôpital de Coopération Egypto gabonaise (HCEG). Ce qui devra faciliter l’échange de données et le transfert des patients entre les deux structures, tel que cela a été démontré lors du COTECH 3. La formation des utilisateurs a démarré en septembre 2024 toujours dans les deux structures hospitalières susmentionnées, à travers un Go live (lancement opérationnel) du SIS à Egypto. Lors des échanges, les membres du COTECH ont exprimé leur satisfaction quant à l’avancement du projet. Une occasion pour le président du COTECH d’encourager les uns et les autres à rendre les données disponibles pour la création des algorithmes. Il faut rappeler que le projet eGabon-SIS a pour objectifs de développer un système d’information de santé au Gabon devant contribuer à améliorer la rapidité et la fiabilité des informations pour appuyer l’offre et la gestion des services de santé publique ; favoriser le développement et le déploiement des services et des applications e-santé et des services de technologie de l’information et de la communication. Les recommandations formulées lors dudit COTECH feront l’objet des points à l’ordre du jour du COTECH 5.
Le DG de l’ANINF au forum économique Gabon – Etats-Unis
Le Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a présidé le 1er octobre 2024 à Washington, l’ouverture des rencontres économiquesentre les États-Unis et le Gabon. Ce rendez-vous d’affaires était axé sur le renforcement des liens économiques et l’investissement dans des secteurs clés. La présence du Directeur Général de l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF) soulignel’importance du numérique dans le développement du Gabon. Ces échanges visent à engager un dialogue ouvert et constructif sur l’amélioration du climat d’investissement au Gabon. Les représentants des agences gouvernementales américaines et du secteur privé ont soulevé des préoccupations spécifiques, notamment sur l’environnement réglementaire et les réformes en cours au Gabon. Cette rencontre a permis au Gabon de réaffirmer son engagement à faciliter le commerce et à encourager les investissements étrangers. L’un des temps forts de cet événement a été l’annonce de partenariats et la signature de protocoles d’accords (MOU) sous la présidence du Président de la Transition, Président de la République, le Général de Brigade Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, visant à renforcer les liens entre les deux nations. Ces rencontres constituent une occasion pour le Gabon de présenter son guide d’investissement, illustrant les opportunités d’affaires dans des secteurs variéstels le numérique et l’innovation technologique. Ces efforts visent également à favoriser le développement de partenariats durables et de réseaux de collaboration qui pourraient mener à de nouveaux accords commerciaux. Le Gabon et les États-Unis travaillent main dans la main pour stimuler le climat d’investissement et saisir les opportunités de croissance économique.
Le Gabon au Forum de Bahreïn : Défis et Opportunités pour la Transformation Numérique
Le Gabon a été représenté au Forum sur les Compétences Numériques à Manama à Bahreïn du 17 au 19 septembre 2024, sous la conduite du Ministre de l’Économie Numérique et des Nouvelles Technologies de l’Information, le Général Rodrigue Bonjean MBANDZA, accompagné de ses collaborateurs, dont M. Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI, Directeur Général de l’ANINF. Ce forum a permis d’aborder les défis et opportunités liés à la transformation numérique mondiale. Participant lors de première journée, le Ministre gabonais de l’Économie numérique a mis en avant les initiatives nationales visant à moderniser les infrastructures et à développer les talents locaux, contribuant ainsi à combler la fracture numérique. Il a aussi détaillé la stratégie du gouvernement pour améliorer les compétences digitales, avec un accent particulier sur la formation et l’inclusion. Pour la deuxième journée, M. Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI, Directeur Général de l’ANINF (entité publique au cœur de la transformation digitale au Gabon), a participé à un panel consacré à l’impact de la transformation numérique sur l’emploi. Il a souligné les enjeux et opportunités pour le Gabon, notamment en matière de développement des compétences numériques chez les jeunes, les femmes et les travailleurs vieillissants. Trois axes majeurs ont constitué la trame de sa présentation : reconnaître la valeur de ses compétences, les développer continuellement, et bien comprendre son environnement professionnel en constante évolution. A la suite de ces exposés, des recommandations visant à combler le fossé numérique ont été envisagées. En matière de formation, il a été relevé un besoin de requalification de compétences générales en compétences numériques qui constituent selon les panelistes, la fondation d’un bon avenir. Il faut pour cela, faire évoluer le système éducatif en élaborant des formations ciblées pour permettre la transition vers l’économie verte sensée créée plus de 30 millions d’emplois avant 2030. Ces derniers ont relevé qu’avant 2030, plus de 90% d’emplois auront besoin de compétences numériques. Sachant que 65% de jeunes travaillent dans des emplois encore inexistants. Aussi, les gouvernements doivent-ils élaborer des stratégies essentielles à la transformation numérique incluant toutes les communautés afin de combler le fossé numérique. Car, les compétences numériques peuvent être une solution aux inégalités sociales et permettent d’atteindre les Objectifs de développement durable (ODD). A cet effet, l’Intelligence Artificielle (IA) est appelée à jouer un rôle important dans la transformation de tous les secteurs par l’automatisation. La cybersécurité n’était pas en reste. Des pistes des solutions ont été proposées contre les cybermenaces croissantes, comme le vol d’identité et la cyberintimidation, sans oublier la désinformation et la violence en ligne. Le forum a mis en avant un projet clé de l’UIT, du PNUD et de l’UE pour renforcer les capacités des décideurs à favoriser une transformation numérique inclusive.
Formation avancée sur les outils de collaboration digitale : le Gouvernement fait appel à l’expertise de l’ANINF
Le Premier Ministre, Raymond NDONG SIMA, accompagné de ses collaborateurs, a reçu mardi 17 septembre, la formation sur les outils de collaboration avancés (Zoom et Microsoft Teams Professionals), dispensée par les experts de l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF). Conscient de la nécessité de l’utilisation des technologies modernes en milieu professionnel, le Premier Ministre de la Transition, Chef du Gouvernement, Monsieur Raymond NDONG SIMA, a utilisé le bras séculier de l’État en matière du numérique, l’ANINF pour former son administration. Le déploiement à grande échelle de cette formation par l’ANINF souligne son rôle central dans la digitalisation de l’administration grâce à son expertise. L’objectif est de promouvoir la culture numérique en intégrant les technologies modernes dans les activités gouvernementales. Axée sur l’utilisation de Zoom et Microsoft Teams Professionals, cette formation vise à faciliter la collaboration à distance et à garantir le déroulement régulier des rencontres, renforçant ainsi l’efficacité administrative. Objectifs spécifiques de la formation sur Zoom et Microsoft Teams Professionals Les formations proposées ont pour objectifs de permettre aux participants de maîtriser les fonctionnalités avancées de Zoom et Microsoft Teams Professionals ; d’intégrer les innovations technologiques pour optimiser la collaboration et les interactions professionnelles et de sensibiliser à la sécurité numérique pour protéger les données confidentielles et éviter les fuites. Cette initiative, en plus d’améliorer les compétences techniques des fonctionnaires, renforce la sécurité des échanges en ligne et favorise une collaboration fluide grâce à ces outils numériques essentiels. L’ANINF au cœur de la transformation digitale de l’Administration.
eGabon-SIS : une formation des formateurs pour améliorer l’expérience patient
Du 9 au 16 septembre 2024, une formation des formateurs a été organisée par le consortium du projet eGabon-SIS pour initier les professionnels de santé aux solutions SMARTLIS et ÉQUINOX, visant à optimiser l’expérience patient dans les établissements de soins. Cette formation a réuni les ingénieurs de l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), les professionnels de l’Hôpital de Coopération Égypto-Gabonaise (HCEG), ainsi que des agents du Ministère de la Santé. Les participants ont suivi des modules dédiés aux profils administrateur, technicien et biologiste pour SMARTLIS, et au module des consultations externes pour ÉQUINOX. L’objectif est de renforcer la prise en charge des patients, depuis leur admission jusqu’à leur sortie. Les professionnels de l’HCEG ont également exprimé leur intérêt pour une formation approfondie sur le Système d’Information de Santé (SIS), avec une demande particulière pour un paramétrage conforme aux canevas transmis au consortium.
Cybersécurité : l’ANINF prend part à la conférence du SG17 de l’UIT-T à Genève
Une délégation de l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), mandatée par le Directeur Général, Monsieur Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI, a participé du 02 au 06 septembre 2024 à Genève en Suisse, à la conférence organisée par le Groupe d’Etude 17 chargé des questions de sécurité de l’Union internationale des Télécommunications (UIT-T). Le SG17 (Groupe d’Etude 17 en charge des questions de sécurité) est un organe de la Commission de normalisation de l’Union internationale des télécommunications (IUT-T). Il est subdivisé en sous-groupes traitant chacun de questions telles que les architectures sécurisées, l’Intelligence artificielle (IA), la 5G et bien d’autres. Entité de l’Etat Gabonais en charge de la cybersécurité, l’ANINF par le truchement de son Directeur Général, a délégué deux représentants afin de prendre part aux travaux du SG17. Il s’agit de Mme Monique ATEME OWONA et M. Jessy Kevin NGANE OBAME tous deux de la Direction de la Sécurité de l’Information (DISI). Ces derniers ont respectivement participé aux travaux des sous commissions « Stratégies et coordination de la normalisation de la sécurité » pour Mme ATEME OWONA et « Sécurité des applications et services » pour M. NGANE OBAME. Durant les cinq jours de travaux, les délégués des différents pays ont étudié et validé des textes soumis à leur appréciation par le bureau du SG17. Au cours de cette conférence, les délégués de l’ANINF ont également échangé avec les autres membres du groupe régional regroupant les pays africains du SG17 (SG17 zone Afrique). Les travaux de cette conférence ont pris fin le 06 septembre par une plénière consacrée au vote des textes soumis à l’étude. La prochaine session plénière du SG17 est prévue à Genève du 07 au 17 avril 2025.
Intelligence artificielle (IA) : l’ANINF monte en compétence
L’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), représentée par un agent de la Direction des Application, a pris part du 03 au 06 septembre 2024 à Shanghai en Chine, à l’atelier de renforcement des capacités en Intelligence artificielle (IA). C’est une initiative de la Chine, en collaboration avec les Nations Unies (UN). Cet atelier qui a rassemblé plusieurs spécialistes du domaine, vise à susciter une montée en compétence de l’Intelligence artificielle (IA) basée sur l’expérience de la Chine. L’objectif de cette initiative étant d’accompagner les pays dans le développement des capacités pour une meilleure coopération dans la gouvernance de l’IA. La Chine réalise cela pour soutenir l’initiative d’UN AI for Good, qui est une plateforme numérique de communication sur le thème de l’intelligence artificielle, où les innovateurs en IA et les décideurs des secteurs public et privé peuvent échanger pour identifier des solutions d’IA permettant de faire progresser les objectifs de développement durable de l’ONU. Pour Orphée NVE HOUNKPONOU, représentant l’ANINF, cette formation est bénéfique pour l’Agence qui a pour ambition, la mise en place et l’exécution d’un plan d’action de développement d’une IA structurée, alignée aux standards internationaux et orientée dans le court, moyen et long terme. Quatre thématiques ont été abordées : les concepts clés de l’IA ; outil et méthodologie de développement de l’IA (Algorithme, recherche et innovation, développement de talent, infrastructures et gouvernance) ; domaine d’application de l’IA en Chine ; histoire de l’évolution technologique de la Chine. Il est important de souligner que l’IA est un domaine technologique qui existe officiellement depuis 1956. Son développement s’est considérablement accéléré avec l’avènement du deep learning (apprentissage profond) ces dernières années. Les activités autour de ce domaine se sont développées de manière indépendante dans les pays dotés des capacités en la matière. Selon le représentant de l’ANINF, “l’IA n’impacte pas seulement les pays qui le développe, mais tous les autres pays du monde qui essayent de suivre la tendance afin de s’adapter à ce changement. C’est dans ce cadre que l’initiative de l’UN intitulée renforcement des capacités en IA a tout son sens. Et la Chine est le pays le mieux placé pour conduire ce programme dans la mesure où elle a dû passer par l’étape à laquelle nous sommes avant de devenir deux pays référencés en termes d’IA’’.
Lutte contre la cybercriminalité en Afrique : le Gabon classé 3ème sur 25 participants
Du 2 au 6 septembre 2024, l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF) et l’unité cybercriminalité de la Police Nationale Gabonaise ont pris part à l’opération *Africa Cyber Surge Operation (ACSO) 3.0* à Accra. Cette rencontre destinée à lutter contre la cybercriminalité en Afrique, est à l’initiative d’INTERPOL, AFRIPOL et le Département d’Investigation Criminelle du Ghana. L’événement a rassemblé 50 experts venus de 25 pays, avec pour objectif de renforcer les stratégies de lutte contre la cybercriminalité à travers le continent africain. Landry MENDOU de l’ANINF et le Lieutenant Yoann WORA des Forces de Police Nationale (FPN), représentant le Gabon, ont présenté les efforts déployés au niveau national et abordé les défis majeurs rencontrés, notamment dans la gestion des scams. La collaboration avec les experts d’INTERPOL a permis de proposer des solutions innovantes pour un traitement en temps réel des affaires complexes, en partenariat avec l’équipe META de WhatsApp. En parallèle, un exercice de simulation de deux jours, baptisé *Cyberdrills*, a permis de tester la réactivité des participants face à des scénarios de cybercriminalité inspirés de cas réels. Grâce à son expertise, M. MENDOU Landry a permis au Gabon de se distinguer en se classant 3ème parmi les 25 pays participants.
Numérique : Audrey MENGUE, agent à l’ANINF honorée par Microsoft
Agent à l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des fréquences (ANINF), précisément à la Direction des Applications (DAP), Audrey MENGUE devient la première femme gabonaise et en Afrique centrale, couronnée du prestigieux titre de Microsoft Most Valuable Professional (MVP). Une distinction décernée par le géant américain de l’informatique. Le titre de Microsoft Most Valuable Professional (MVP) est une distinction mondiale décernée par Microsoft aux experts qui se distinguent non seulement par leur expertise technique, mais aussi par leur engagement à partager leurs connaissances et leur passion avec les communautés à travers le monde. Ce titre est attribué à des leaders qui contribuent activement au développement de la technologie et de la communauté. Cette année, le jury de cette organisation a porté son choix sur une jeune informaticienne gabonaise, Audrey Mengue. En service à l’ANINF, entité de l’État gabonais leader du développement des technologies numériques, elle devient ainsi la première femme gabonaise, mais aussi en Afrique centrale et dans la zone CEMAC à recevoir cette distinction exceptionnelle. Cette dernière n’a pas manqué de partager sa motivation suite à la récompense. « Ce qui me motive, c’est de partager mon savoir via le volontariat avec plusieurs communautés à travers le monde. D’avoir une activité qui me passionne réellement, car c’est au travers de celle-ci que je brille de mille feux. », s’est satisfaite Audrey. L’ANINF, est une administration qui prône l’excellence et l’innovation. Audrey incarne parfaitement ces valeurs. Son succès constitue une source d’inspiration pour ses collègues et toutes les jeunes femmes qui aspirent à faire carrière dans le numérique.