ANINF

Assemblée Nationale : une transformation numérique en marche avec l’ANINF

L’Assemblée Nationale franchit un cap décisif dans sa modernisation digitale. Dans la dynamique impulsée par le Président de la République, Son Excellence Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, pour moderniser l’Administration, un cadre de collaboration technique a été signé le vendredi 20 juin 2025 entre l’institution parlementaire de la transition et l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF). Paraphé par M. Edmond SOUMOUNA, Secrétaire Général Adjoint de l’Assemblée Nationale, et Mme Maryse Lydie MADIBA ILOUMBOU, Directrice Générale Adjointe de l’ANINF, représentant le Directeur Général, M. Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI, ce partenariat poursuit deux objectifs majeurs : auditer le système d’information existant et formaliser un manuel des procédures internes, socles essentiels d’une digitalisation efficace. L’ensemble des participants à la cérémonie ont posé pour une photo de famille. A travers cette initiative, l’Assemblée Nationale de la Transition s’engage résolument sur la voie de la transformation numérique.  « La digitalisation n’est plus une option, mais une nécessité. Elle conditionne notre capacité à remplir nos missions fondamentales », a affirmé M. SOUMOUNA. Il a insisté sur l’apport stratégique de l’ANINF, reconnue pour sa maîtrise des enjeux numériques dans le secteur public. Un accompagnement structuré et progressif Pour sa part, Mme Maryse Lydie MADIBA ILOUMBOU a décliné l’intervention de l’ANINF autour de quatre axes prioritaires : Elle a précisé que chaque phase fera l’objet de validations successives pour garantir l’efficacité et la pérennité du projet. Vers une Assemblée connectée, efficace et sécurisée En mobilisant son expertise en matière de transformation digitale, cybersécurité et culture numérique, l’ANINF s’impose comme un acteur clé de la gouvernance numérique. Ce partenariat renforce la volonté commune de doter les institutions de la République d’outils modernes, performants et sécurisés.

Gabon Digital : Trois ministères s’engagent dans la transformation numérique

Dans le cadre du programme Gabon Digital, une mission conjointe s’est tenue les 13 et 14 juin 2025, réunissant l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), des représentants de la Banque mondiale et les ministères de l’Éducation nationale, de la Femme-Famille-Protection de l’Enfance, et de la Justice. Cette initiative vise à accélérer la transition numérique de l’administration publique, conformément à la vision du Président de la République, Son Excellence Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, pour un Gabon souverain et connecté. Le ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’Enfance a reçu une délégation conjointe ANINF-Banque mondiale. L’Éducation face aux enjeux du numérique Au ministère de l’Éducation nationale, la ministre d’État Camélia Ntoutoume Leclercq a présenté ses priorités en matière de transformation numérique : déployer l’enseignement en ligne, mettre en place des bibliothèques numériques et équiper les établissements en Internet, ordinateurs et smartphones. Ces actions visent à élargir l’accès aux savoirs et à familiariser les élèves aux outils numériques. Pour la formation professionnelle, elle propose la création de laboratoires virtuels, la digitalisation des journées pédagogiques ainsi qu’un système de suivi numérique des élèves, afin de renforcer le lien entre l’école et les familles. Elle a également encouragé l’ANINF à rapatrier les données de la plateforme Xgest, dans une démarche de souveraineté numérique. Action sociale : la digitalisation au service de l’efficacité Au ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’Enfance, les échanges ont porté sur des outils structurants tels que le Registre Social Unique (RSU) et un système d’information intégré pour la protection sociale. Ces dispositifs visent à améliorer le ciblage et la coordination des interventions sociales. La ministre Élodie Diane Foué Foué épouse Sandjo a exprimé son soutien total à cette transformation numérique, convaincue de son impact sur la qualité de vie des populations. Photo de famille ministère de la justice et la délégation conjointe ANINF-Banque mondiale. Justice : cybersécurité et administration en ligne Président du Comité Technique, Directeur Général de l’ANINF, M. Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI, a souligné le rôle stratégique du ministère de la Justice dans le pilotage du programme Gabon Digital, en tant que membre du conseil d’administration de l’Agence et acteur central de la composante dédiée aux services publics numériques. Les échanges ont également porté sur la nécessité d’une stratégie nationale de cybersécurité. Le ministre de la Justice, Dr Séraphin Akuré-Davain, a salué cette démarche et réaffirmé l’engagement de son département dans cette dynamique. L’ANINF en première ligne du chantier numérique Pilier technique du programme Gabon Digital, l’ANINF assure la coordination et l’accompagnement des ministères dans la mise en œuvre des réformes numériques. Ce chantier transversal contribue à bâtir une administration moderne, inclusive et souveraine, au service des citoyens.

Transformation numérique : l’État et le privé unissent leurs forces

Faire du numérique un moteur de développement : tel est l’enjeu de la rencontre du 11 juin 2025 entre le Ministère de l’Économie numérique et la Fédération des Entreprises du Gabon (FEG). Les deux parties ont lancé une collaboration stratégique pour renforcer la compétitivité et moderniser les services, dans le droit fil de la vision de transformation numérique du Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA. Cette rencontre stratégique marque une volonté commune de renforcer les synergies entre l’État et le secteur privé pour accélérer la transformation numérique du Gabon. Le Ministre de l’Économie Numérique, de la Digitalisation et de l’Innovation, M. Mark Alexandre DOUMBA a rappelé l’importance d’un cadre réglementaire modernisé et de projets de digitalisation structurants pour soutenir les entreprises locales. Il a réaffirmé l’engagement du Gouvernement à accompagner les initiatives privées, moteurs essentiels d’une économie numérique inclusive et dynamique. La Fédération des Entreprises du Gabon (FEG), conduite par son président, M. Alain-Claude KOUAKOUA a pour sa part, exprimé sa détermination à s’impliquer activement dans la digitalisation de ses membres, afin de renforcer leur compétitivité à l’échelle nationale et internationale. Elle entend jouer un rôle moteur dans la construction d’un écosystème numérique robuste et durable. Représentée par son Directeur Général, et président du Comité technique du projet E-Gabon-SIS et du programme Gabon Digital, M. Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI, l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), en tant que bras technique de l’État, sera un acteur central de cette dynamique. Ses expertises permettront de concrétiser les projets communs dans des domaines clés tels que le paiement en ligne, la traçabilité numérique, l’automatisation des processus ou encore la digitalisation des services. Le Ministère de l’Économie numérique, la FEG et l’ANINF veulent bâtir ensemble, une économie plus agile, résiliente et connectée. Tous les secteurs sont appelés à entrer pleinement dans l’ère numérique, pour un Gabon plus compétitif et tourné vers l’avenir.

Gabon Digital : des rencontres stratégiques pour accélérer la transformation numérique

Le Gabon franchit une nouvelle étape dans sa marche vers la modernisation numérique. Le mardi 10 juin 2025, Libreville a accueilli deux réunions de haut niveau destinées à donner un coup d’accélérateur aux projets eGabon-SIS et Gabon Digital. Ces échanges s’inscrivent pleinement dans la vision du Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, pour un Gabon numérique, inclusif et souverain. Le Ministre de l’Intérieur et la Représentante Résidente de la Banque Mondiale lors de la rencontre sur Gabon Digital. Autour de la table, plusieurs acteurs majeurs du programme : le ministre de l’Intérieur, M. Hermann IMMONGAULT, le ministre de la Digitalisation, M. Mark Alexandre DOUMBA, la Banque mondiale, représentée par Mme Aïssatou Diallo, et l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), bras technique du gouvernement pour les projets numériques représentée par son Directeur Général, M. Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI, président du Comité technique (COTECH) desdits projets. Les responsables d’administrations  impliquées dans le projet. Les échanges avec le Ministre de l’Intérieur ont porté sur trois priorités structurantes : l’identité numérique, la réforme de l’état civil et la cartographie des centres d’enregistrement. Ces piliers constituent la colonne vertébrale de la composante 2 du programme Gabon Digital. Le ministre a réaffirmé l’engagement total de son département à collaborer avec l’ensemble des partenaires, notamment la Banque mondiale, pour garantir le succès de ces chantiers. À terme, la dématérialisation de la carte nationale d’identité devrait permettre un accès simplifié des citoyens aux services publics et optimiser les capacités de recouvrement des collectivités locales. Le ministre a également rappelé que cette transformation repose sur un renforcement massif des compétences des agents publics, condition indispensable à la réussite du projet. Pour sa part, le Ministre de la Digitalisation a décliné une vision ambitieuse : modernisation de l’administration par l’archivage numérique, la signature électronique, la centralisation des données autour d’une identité unique et la digitalisation progressive des services publics et privés. Il a souligné l’urgence de créer un data center national, véritable pilier de la souveraineté numérique du pays, ainsi que la nécessité d’un cadre juridique clair sur la propriété des données. Enfin, le ministre a insisté sur l’enjeu de la participation des entreprises locales dans la mise en œuvre du programme. Il a appelé à un renforcement du partenariat avec la Banque mondiale pour faire du Gabon un pays pionnier de la digitalisation en Afrique centrale.  e

Intelligence Artificielle et Sécurisation des Données : Apports et Perspectives pour la Transformation Numérique au Gabon

Par  Arnold Gildas Yann RAMONDET MBOUMBA, Directeur de la Sécurité et de l’Information.   L’intelligence artificielle (IA) est en train de révolutionner le monde, et le Gabon ne fait pas exception. Alors que le pays s’engage dans une transformation numérique ambitieuse, l’IA offre des opportunités uniques pour accélérer ce processus, tout en posant des défis cruciaux, notamment en matière de sécurisation des données. L’IA au cœur de la transformation numérique La transformation numérique vise à moderniser les infrastructures, simplifier les services publics et améliorer la qualité de vie des citoyens. Grâce à l’IA, ces objectifs deviennent plus atteignables. Par exemple : 1. Dans l’administration publique, des systèmes d’IA permettent d’automatiser les tâches répétitives, réduisant ainsi les délais pour l’obtention de documents administratifs ou l’accès à des services essentiels. 2. Dans le domaine de la santé, l’IA aide à analyser des volumes massifs de données médicales, facilitant les diagnostics et les traitements personnalisés. 3. En éducation, des plateformes numériques basées sur l’IA offrent des contenus adaptés aux besoins de chaque élève, réduisant les inégalités dans l’accès au savoir. 4. Dans l’agriculture, des outils d’IA assistent les agriculteurs en prédisant les conditions climatiques ou en détectant des maladies sur les cultures. Un enjeu majeur : la sécurisation des données Avec la montée en puissance de l’IA, le volume de données collectées et utilisées augmente considérablement. Ces données, qui incluent des informations personnelles et stratégiques, doivent être protégées. Au Gabon, la protection des données personnelles et des données sensibles ou critiques sont encadrées par les lois N° 001/2011 modifiée le 12 juillet 2023 par la loi n°25/2023 portant sur la protection des données à caractère personnel et N°27/2023 portant sur la cybersécurité et la lutte contre la cybercriminalité.  Cependant, le défi va au-delà de la simple conformité légale. Il s’agit d’adopter des technologies robustes, comme : 1. Le chiffrement des données, qui rend les informations illisibles pour les utilisateurs non autorisés. 2. L’anonymisation, qui masque l’identité des personnes tout en permettant l’analyse des données. 3. Les systèmes d’IA dédiés à la cybersécurité, capables de détecter et de neutraliser des cyberattaques avant qu’elles ne causent des dommages. Perspectives et défis pour l’avenir Pour tirer pleinement parti de l’IA, il est essentiel de : 1. Promouvoir l’IA responsable : des modèles doivent être conçus pour s’adapter aux réalités culturelles, respecter les droits des citoyens et garantir l’équité. 2. Renforcer les compétences locales : le développement de formations spécialisées dans l’IA et la cybersécurité. La mise en place du Centre de Compétence dans le cadre du programme Gabon Digital doit en faire une priorité. 3. Créer des partenariats stratégiques : le Gabon peut collaborer avec des experts internationaux pour transférer des technologies et des compétences. L’intelligence artificielle est une opportunité exceptionnelle pour le Gabon. Elle peut transformer les services publics, dynamiser l’économie et améliorer la vie quotidienne. Cependant, cette révolution numérique ne peut se faire sans une attention particulière à la sécurisation des données, afin de garantir la confiance des citoyens et des entreprises. En investissant dans des solutions technologiques et humaines adaptées, le Gabon peut devenir un modèle de transformation numérique en Afrique. L’IA, lorsqu’elle est bien utilisée, n’est pas seulement une technologie ; c’est un moteur de progrès et d’inclusion.

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