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Souveraineté numérique : le Gabon lance son Data Center national et affirme son indépendance technologique

Le Gabon franchit une étape majeure vers sa souveraineté numérique. Le 28 juin 2025, sous la haute présidence de Son Excellence Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, une convention stratégique a été signée entre l’État gabonais et le groupe américain Cybastion, pour la construction d’un Data Center national de dernière génération. Ce projet, porté techniquement par l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), s’inscrit pleinement dans la vision présidentielle d’un Gabon souverain, sécurisé et compétitif à l’ère numérique. Véritable infrastructure critique au cœur de la stratégie digitale du pays, ce Data Center garantira l’hébergement local des données sensibles, la sécurisation des systèmes d’information, ainsi que la modernisation des services publics et privés. Il constitue un levier central pour une gouvernance intelligente et une maîtrise stratégique des flux numériques, à un moment où la souveraineté technologique s’impose comme une exigence mondiale. Le Président de la République, S.E Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a présidé la cérémonie de signature de la convention avec le groupe américain Cybastion.    Un partenariat stratégique à dimension internationale La réalisation de ce projet repose sur une alliance de haut niveau, impliquant des acteurs mondiaux tels que Cisco Systems, Citibank, EximBank, ainsi que le gouvernement des États-Unis. Cette synergie témoigne de la confiance internationale dans la trajectoire numérique du Gabon. En parallèle, Cybastion s’engage à former gratuitement 1 000 jeunes Gabonais aux métiers du numérique, contribuant ainsi au développement des compétences locales et à la création d’emplois qualifiés. « Le Président OLIGUI NGUEMA incarne une vision claire et ambitieuse de la transformation numérique du Gabon », a souligné Scott Blacklin, vice-président de Cybastion, lors de la cérémonie officielle. Avec ce projet, le Gabon affirme résolument son ambition de bâtir un écosystème numérique robuste, inclusif et résilient. L’ANINF, en tant que bras technique de l’État, jouera un rôle central dans la mise en œuvre et le pilotage de cette infrastructure stratégique.

Identité digitale : le Gabon trace sa feuille de route

Le Gabon marque une avancée majeure vers la modernisation de ses services publics. Dans le cadre du Programme Gabon Digital, conformément à la vision numérique du Président de la République, Son Excellence Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, qui fait du numérique un vecteur de transformation de l’État, un atelier interinstitutionnel tenu à Nkok du 23 au 28 juin 2025, s’est achevé sur d’importantes recommandations. Organisé sous l’égide du Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité et de la Décentralisation, avec l’appui technique de l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), l’atelier a permis de structurer trois projets stratégiques majeurs : Cette rencontre a réuni plus de 50 représentants issus des administrations, agences, corps spécialisés et autorités indépendantes. Les travaux ont visé à fédérer les parties prenantes, faciliter l’appropriation des projets, et définir des feuilles de route claires, adaptées au contexte gabonais. SNID : vers une identité numérique unifiée Face à la fragmentation des bases d’identité et au manque d’interopérabilité, les participants ont recommandé : Un projet pilote est envisagé, avec une forte implication politique, pour garantir l’intégration du SNID aux services essentiels (État civil, CNAMGS…). RBPP : unifier les bases biométriques L’atelier a mis en lumière l’urgence d’un référentiel biométrique unique. Les propositions incluent : La gestion des données sensibles et le consentement des usagers figurent parmi les priorités. CNEC : moderniser l’état civil Constatant une inégalité d’accès entre zones urbaines et rurales, les experts ont proposé : L’objectif est de rendre l’état civil plus accessible, fiable et numérique. Une stratégie coordonnée L’atelier a recommandé une gouvernance unifiée, un suivi-évaluation rigoureux et une communication renforcée auprès du public. L’ANINF, en tant qu’acteur technique central, jouera un rôle moteur dans la mise en œuvre de ces projets. Ces initiatives, pensées dans une logique de souveraineté numérique, contribueront à l’inclusion sociale, à la sécurisation des données et à une administration plus performante et transparente.

Assemblée Nationale : une transformation numérique en marche avec l’ANINF

L’Assemblée Nationale franchit un cap décisif dans sa modernisation digitale. Dans la dynamique impulsée par le Président de la République, Son Excellence Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, pour moderniser l’Administration, un cadre de collaboration technique a été signé le vendredi 20 juin 2025 entre l’institution parlementaire de la transition et l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF). Paraphé par M. Edmond SOUMOUNA, Secrétaire Général Adjoint de l’Assemblée Nationale, et Mme Maryse Lydie MADIBA ILOUMBOU, Directrice Générale Adjointe de l’ANINF, représentant le Directeur Général, M. Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI, ce partenariat poursuit deux objectifs majeurs : auditer le système d’information existant et formaliser un manuel des procédures internes, socles essentiels d’une digitalisation efficace. L’ensemble des participants à la cérémonie ont posé pour une photo de famille. A travers cette initiative, l’Assemblée Nationale de la Transition s’engage résolument sur la voie de la transformation numérique.  « La digitalisation n’est plus une option, mais une nécessité. Elle conditionne notre capacité à remplir nos missions fondamentales », a affirmé M. SOUMOUNA. Il a insisté sur l’apport stratégique de l’ANINF, reconnue pour sa maîtrise des enjeux numériques dans le secteur public. Un accompagnement structuré et progressif Pour sa part, Mme Maryse Lydie MADIBA ILOUMBOU a décliné l’intervention de l’ANINF autour de quatre axes prioritaires : Elle a précisé que chaque phase fera l’objet de validations successives pour garantir l’efficacité et la pérennité du projet. Vers une Assemblée connectée, efficace et sécurisée En mobilisant son expertise en matière de transformation digitale, cybersécurité et culture numérique, l’ANINF s’impose comme un acteur clé de la gouvernance numérique. Ce partenariat renforce la volonté commune de doter les institutions de la République d’outils modernes, performants et sécurisés.

L’intelligence artificielle dans le développement d’applications web : fonctionnement et enjeux

Par Monsieur Steave IVOMBO, Directeur des Applications (DAP) de l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF). L’intelligence artificielle (IA) a introduit une transformation majeure dans divers secteurs d’activité, et le développement d’applications web ne fait pas exception. En rendant les outils plus intelligents, les processus plus efficaces et les interfaces plus intuitives, l’IA redéfinit la manière dont les développeurs conçoivent et déploient des applications web. Mais comment fonctionne-t-elle concrètement ? Quelles technologies sous-jacentes sont mobilisées, et quels avantages offre-t-elle ? Cet article explore en détail les différentes facettes de l’IA dans ce domaine. 1. Automatisation des tâches répétitives : gagner du temps et réduire les erreurs Le développement d’une application web implique souvent de nombreuses tâches répétitives et chronophages, telles que l’écriture de code basique, les tests ou encore la maintenance. L’IA permet d’automatiser ces tâches, ce qui améliore la productivité des équipes et réduit le risque d’erreurs humaines. 1.1. Génération de code intelligente Des outils tels que GitHub Copilot ou TabNine utilisent des modèles de langage avancés comme GPT pour suggérer des extraits de code en fonction des besoins des développeurs. Ces outils permettent de : Rédiger rapidement des fonctions ou des classes complexes. Proposer des corrections en temps réel pour éviter les erreurs syntaxiques. Optimiser le code existant pour le rendre plus lisible et performant. 1.2. Tests automatisés avec l’IA Les tests sont essentiels pour garantir la fiabilité d’une application web. Cependant, ils demandent beaucoup de ressources. Les plateformes comme Testim.io utilisent l’IA pour : Créer automatiquement des scénarios de test basés sur le comportement des utilisateurs. Identifier des bugs en analysant les journaux (logs) de l’application. Maintenir les tests à jour lorsque le code change. 1.3. Débogage assisté par l’IA L’IA peut également analyser le code pour détecter les erreurs logiques ou les problèmes de performance. Par exemple, DeepCode utilise l’apprentissage automatique pour signaler les failles de sécurité et proposer des solutions concrètes. 2. Personnalisation des interfaces utilisateurs : créer des expériences sur mesure L’IA permet de concevoir des interfaces utilisateurs (UI) adaptées aux besoins individuels des utilisateurs. Cette personnalisation améliore l’engagement, la satisfaction et la rétention. 2.1. Analyse comportementale En collectant et en analysant les données des utilisateurs, l’IA identifie leurs préférences et leurs habitudes pour ajuster l’affichage de l’application. Par exemple : Une plateforme de commerce électronique peut mettre en avant des produits pertinents pour chaque utilisateur. Une application de streaming peut proposer des recommandations personnalisées basées sur l’historique de visionnage. 2.2. Design adaptatif et ergonomique Des outils basés sur l’IA, comme Adobe Sensei, analysent l’efficacité des designs pour proposer des interfaces optimisées. L’IA peut également : Ajuster automatiquement les éléments graphiques pour les adapter aux appareils (mobile, tablette, PC). Optimiser les couleurs et les mises en page en fonction des préférences culturelles ou psychologiques des utilisateurs. 2.3. Intégration des chatbots intelligents Les chatbots, alimentés par le traitement du langage naturel (NLP), sont devenus indispensables dans de nombreuses applications. Des outils comme Dialogflow ou ChatGPT permettent : Une interaction fluide avec les utilisateurs, réduisant le besoin de support humain. Une gestion efficace des requêtes, même complexes, en plusieurs langues. Une personnalisation des réponses en fonction des besoins individuels. 3. Optimisation des performances : vitesse, fiabilité et accessibilité Les performances d’une application web sont cruciales pour garantir une bonne expérience utilisateur. L’IA intervient pour améliorer la vitesse, la fiabilité et l’accessibilité de ces applications. 3.1. Compression et optimisation des médias Les images et vidéos sont souvent des éléments lourds dans une application web. L’IA propose des solutions comme : La compression sans perte de qualité (par exemple, via TinyPNG ou Squoosh). La génération automatique de formats adaptés (WebP pour les images, MPEG-DASH pour les vidéos). 3.2. Répartition dynamique des ressources L’intelligence artificielle peut prévoir les pics de trafic et ajuster automatiquement les ressources serveur grâce à des systèmes de cloud computing intelligents. Par exemple : AWS Auto Scaling utilise des algorithmes pour allouer les ressources selon la demande. Les CDN (Content Delivery Networks) alimentés par l’IA optimisent la distribution des contenus pour réduire les temps de chargement. 3.3. Référencement (SEO) basé sur l’IA Des outils comme RankBrain de Google utilisent l’IA pour comprendre les intentions de recherche des utilisateurs. Les développeurs peuvent également utiliser des assistants IA pour : Optimiser les mots-clés et le contenu. Analyser les performances de leur site et identifier les points à améliorer. 4. Sécurisation des applications web : une priorité essentielle La cybersécurité est un enjeu majeur dans le développement d’applications web. L’IA offre des solutions avancées pour renforcer la protection contre les menaces. 4.1. Détection et prévention des intrusions Les systèmes basés sur l’apprentissage automatique analysent les logs en temps réel pour détecter des comportements suspects, tels que des tentatives d’accès non autorisées. 4.2. Protection contre les attaques DDoS Des solutions comme Cloudflare intègrent l’IA pour anticiper et bloquer les attaques par déni de service, qui visent à saturer les serveurs. 4.3. Authentification biométrique L’IA améliore la sécurité des connexions grâce à des systèmes d’identification basés sur la reconnaissance faciale, vocale ou d’empreintes digitales. Ces technologies rendent les accès plus sûrs et conviviaux. 5. Développement prédictif et innovation continue L’IA ne se limite pas à résoudre des problèmes existants ; elle aide aussi à anticiper les besoins futurs des utilisateurs et des développeurs. 5.1. Prévision des tendances En analysant des volumes massifs de données, l’IA peut prédire les fonctionnalités ou technologies qui seront plébiscitées à l’avenir, permettant aux développeurs de garder une longueur d’avance. 5.2. Maintenance prédictive L’IA détecte les risques potentiels de pannes dans une application et alerte les développeurs avant qu’un problème majeur ne survienne. 5.3. Prototypage accéléré Grâce à des outils comme Figma alimentés par l’IA, les développeurs et designers peuvent créer des maquettes fonctionnelles en quelques minutes, réduisant le temps entre la conception et le déploiement. Conclusion L’intégration de l’intelligence artificielle dans le développement d’applications web est bien plus qu’une tendance : c’est une véritable révolution. Elle améliore la productivité, renforce la sécurité, personnalise les expériences utilisateurs et anticipe les besoins futurs. Cependant,

Cybersécurité : Le Gabon pose les fondations de sa souveraineté numérique

Le Gabon amorce une étape décisive vers une souveraineté numérique assumée, en lien avec la vision du Président de la République, Son Excellence Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA. Le 11 juin 2025, le Directeur Général de l’ANINF et président du Comité technique des projets E-Gabon-SIS et Gabon Digital, M.  Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI a présidé une réunion technique en présence de la Banque mondiale et des partenaires nationaux. Objectif : poser les bases de la stratégie nationale de la cybersécurité. Le Directeur Général de l’ANINF, M. Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI. Organisée sous forme d’assises techniques, cette réunion a permis de définir les premières pistes de réflexion, d’engager un dialogue actif entre institutions et d’initier une mobilisation collective autour d’un cyberespace gabonais sécurisé et résilient. “À l’heure où les menaces se multiplient — cyberattaques, fraudes, ransomwares, atteintes aux données personnelles — le renforcement des capacités de gouvernance, de coordination, et de réponse est devenu une priorité nationale”, a souligné le Directeur Général de l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), M. Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI. Il a indiqué que le Gabon entend structurer une stratégie solide, avec la mise en place d’un dispositif opérationnel adapté : CSIRT, SOC, cadres juridiques robustes, et surtout, une culture partagée de la cybersécurité. A travers cette initiative, le Gabon fait ainsi un pas décisif vers la protection de ses infrastructures critiques, la sécurisation de ses services numériques et la défense de sa souveraineté. Cette ambition s’intègre au programme Gabon Digital et à la digitalisation progressive des services publics. L’ANINF, bras séculier de l’État en matière de cybersécurité, conduit ce chantier stratégique avec le soutien de la Banque mondiale.

Transformation numérique : l’État et le privé unissent leurs forces

Faire du numérique un moteur de développement : tel est l’enjeu de la rencontre du 11 juin 2025 entre le Ministère de l’Économie numérique et la Fédération des Entreprises du Gabon (FEG). Les deux parties ont lancé une collaboration stratégique pour renforcer la compétitivité et moderniser les services, dans le droit fil de la vision de transformation numérique du Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA. Cette rencontre stratégique marque une volonté commune de renforcer les synergies entre l’État et le secteur privé pour accélérer la transformation numérique du Gabon. Le Ministre de l’Économie Numérique, de la Digitalisation et de l’Innovation, M. Mark Alexandre DOUMBA a rappelé l’importance d’un cadre réglementaire modernisé et de projets de digitalisation structurants pour soutenir les entreprises locales. Il a réaffirmé l’engagement du Gouvernement à accompagner les initiatives privées, moteurs essentiels d’une économie numérique inclusive et dynamique. La Fédération des Entreprises du Gabon (FEG), conduite par son président, M. Alain-Claude KOUAKOUA a pour sa part, exprimé sa détermination à s’impliquer activement dans la digitalisation de ses membres, afin de renforcer leur compétitivité à l’échelle nationale et internationale. Elle entend jouer un rôle moteur dans la construction d’un écosystème numérique robuste et durable. Représentée par son Directeur Général, et président du Comité technique du projet E-Gabon-SIS et du programme Gabon Digital, M. Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI, l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), en tant que bras technique de l’État, sera un acteur central de cette dynamique. Ses expertises permettront de concrétiser les projets communs dans des domaines clés tels que le paiement en ligne, la traçabilité numérique, l’automatisation des processus ou encore la digitalisation des services. Le Ministère de l’Économie numérique, la FEG et l’ANINF veulent bâtir ensemble, une économie plus agile, résiliente et connectée. Tous les secteurs sont appelés à entrer pleinement dans l’ère numérique, pour un Gabon plus compétitif et tourné vers l’avenir.

Gabon Digital : des rencontres stratégiques pour accélérer la transformation numérique

Le Gabon franchit une nouvelle étape dans sa marche vers la modernisation numérique. Le mardi 10 juin 2025, Libreville a accueilli deux réunions de haut niveau destinées à donner un coup d’accélérateur aux projets eGabon-SIS et Gabon Digital. Ces échanges s’inscrivent pleinement dans la vision du Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, pour un Gabon numérique, inclusif et souverain. Le Ministre de l’Intérieur et la Représentante Résidente de la Banque Mondiale lors de la rencontre sur Gabon Digital. Autour de la table, plusieurs acteurs majeurs du programme : le ministre de l’Intérieur, M. Hermann IMMONGAULT, le ministre de la Digitalisation, M. Mark Alexandre DOUMBA, la Banque mondiale, représentée par Mme Aïssatou Diallo, et l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), bras technique du gouvernement pour les projets numériques représentée par son Directeur Général, M. Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI, président du Comité technique (COTECH) desdits projets. Les responsables d’administrations  impliquées dans le projet. Les échanges avec le Ministre de l’Intérieur ont porté sur trois priorités structurantes : l’identité numérique, la réforme de l’état civil et la cartographie des centres d’enregistrement. Ces piliers constituent la colonne vertébrale de la composante 2 du programme Gabon Digital. Le ministre a réaffirmé l’engagement total de son département à collaborer avec l’ensemble des partenaires, notamment la Banque mondiale, pour garantir le succès de ces chantiers. À terme, la dématérialisation de la carte nationale d’identité devrait permettre un accès simplifié des citoyens aux services publics et optimiser les capacités de recouvrement des collectivités locales. Le ministre a également rappelé que cette transformation repose sur un renforcement massif des compétences des agents publics, condition indispensable à la réussite du projet. Pour sa part, le Ministre de la Digitalisation a décliné une vision ambitieuse : modernisation de l’administration par l’archivage numérique, la signature électronique, la centralisation des données autour d’une identité unique et la digitalisation progressive des services publics et privés. Il a souligné l’urgence de créer un data center national, véritable pilier de la souveraineté numérique du pays, ainsi que la nécessité d’un cadre juridique clair sur la propriété des données. Enfin, le ministre a insisté sur l’enjeu de la participation des entreprises locales dans la mise en œuvre du programme. Il a appelé à un renforcement du partenariat avec la Banque mondiale pour faire du Gabon un pays pionnier de la digitalisation en Afrique centrale.  e

Conférence sur la cybercriminalité à Strasbourg : le Gabon renforce ses capacités

Face à l’intensification des menaces numériques, le Gabon renforce sa stratégie de cybersécurité. Dans la droite ligne de la vision du Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, de faire du numérique un pilier de souveraineté, une délégation de l’ANINF, sur instruction du Directeur Général M. Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI, a participé à la conférence internationale sur la cybercriminalité, organisée à Strasbourg du 4 au 6 juin 2025. Ce rendez-vous mondial a permis d’aborder les grands défis liés à la lutte contre la cybercriminalité, à la gestion des preuves numériques et à l’impact croissant de l’intelligence artificielle (IA) sur les systèmes de sécurité. Dès la séance plénière d’ouverture, les participants ont rappelé l’importance des conventions internationales comme celles de Budapest et de Hanoï pour encadrer juridiquement l’action des États. Des retours d’expérience du Canada, de l’Espagne ou du Chili ont illustré des avancées concrètes en matière d’accès transfrontalier aux données numériques. Les discussions ont également porté sur la régulation des bases WHOIS, les violences en ligne, la protection des jeunes et l’identification des contenus numériques sensibles. La seconde journée a été rythmée par des ateliers stratégiques, axés notamment sur la cyber-ingérence électorale, les risques accrus liés aux contenus pédopornographiques à l’ère de l’IA (CSAM), ou encore la reconnaissance des cyberattaques comme crimes de guerre. La plénière de clôture a mis en relief le double visage de l’IA, à la fois menace potentielle et levier d’action. Le groupe T-CY a ainsi souligné l’urgence d’adapter les cadres juridiques internationaux, en particulier la Convention de Budapest, pour faire face aux mutations rapides du numérique. Pour l’ANINF, acteur majeur de la transformation numérique du Gabon, cette conférence représente une opportunité stratégique. Elle permet de consolider les connaissances, d’enrichir la réflexion nationale sur la cybersécurité, et de bâtir des partenariats pour une gouvernance numérique souveraine et sécurisée. Les attentes sont claires : adapter les politiques publiques aux réalités cybernétiques actuelles, renforcer les capacités locales et jouer un rôle actif dans la coopération internationale.

E-Gabon-SIS : bilan et perspectives pour une santé connectée

Le projet e-Gabon franchit un cap décisif avec la mise en œuvre opérationnelle du Système d’Information de Santé (SIS). Lors de la réunion du mercredi 4 juin 2025, le ministère de la Santé, l’ANINF et la Banque mondiale ont salué les progrès réalisés, tout en soulignant les défis à relever pour assurer une appropriation nationale du numérique dans le secteur de la santé.   Cette réunion stratégique visait à faire le point sur l’état d’avancement du projet e-Gabon et les perspectives du programme Gabon Digital. Le Système d’Information de Santé (SIS), pierre angulaire de la digitalisation du secteur a été au cœur des échanges. Pour le ministre de la Santé, Pr Adrien MOUGOUGOU, l’accélération du projet pendant la période de transition répond à la volonté de la transformation numérique du pays, impulsée par le président de la République, Son Excellence Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA.  “Le Chef de l’État tenait particulièrement à cette digitalisation du secteur de la santé. Il s’agit d’un changement de culture pour les professionnels, appelés à alimenter les bases de données de manière rigoureuse.”, a souligné le membre du gouvernement. Pour le Président du Comité technique (COTECH) et Directeur Général de l’ANINF, M. Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI : “le déploiement a été conforme aux termes de référence. Nous sommes désormais dans la phase opérationnelle. Le SIS est un instrument de souveraineté nationale qui bénéficie déjà aux usagers. Les opérateurs ont été formés, et notre mission est d’en garantir la pérennité”. Il a également invité le ministère à jouer un rôle plus actif de facilitateur auprès des structures de santé pour favoriser leur appropriation du SIS. Cela passerait notamment par la désignation de points focaux dédiés au volet Gabon Digital. Le succès du SIS repose désormais sur l’engagement continu de toutes les parties prenantes. Sa généralisation promet de transformer durablement l’accès aux soins au Gabon, tout en inscrivant la santé dans une dynamique de gouvernance numérique souveraine.

Économie numérique : le Gabon mobilise ses forces pour tripler son impact sur le PIB

Le Gabon passe à l’action pour faire du numérique un pilier de sa croissance.  Cette ambition cadre avec la vision du Président de la République, Son Excellence Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, mise en œuvre par le ministre de l’Économie numérique, Mark Alexandre DOUMBA qui a réuni le 02 juin 2025   les acteurs clés du secteur pour tracer une feuille de route ambitieuse : tripler la part du numérique dans le PIB et accélérer la transformation économique. Autour de la table : l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP), l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), représentée par son Directeur Général, M. Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI, ainsi que les opérateurs de télécommunications Airtel Gabon, Moov Africa Gabon Telecom et GVA. Cette rencontre visait à faire un diagnostic complet du secteur numérique et à définir des axes de renforcement concrets. Le Ministre a rappelé l’ambition du gouvernement : hisser la part du numérique dans le PIB de 5 % à 8 %, avec un objectif de 15 % à moyen terme, en cohérence avec les standards internationaux. Plusieurs axes ont été définis : la mutualisation des infrastructures pour plus d’efficience, l’amélioration durable de la qualité des services, l’accès équitable à Internet sur l’ensemble du territoire et un renforcement de la transparence dans les relations avec les usagers. Au cœur de cette stratégie, l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF) est appelée à jouer un rôle clé. En tant que bras technique de l’État, elle assure la conception, la mise en œuvre et le pilotage de projets structurants, essentiels à la modernisation des réseaux et à la digitalisation de l’administration. Pour le ministre, seule une coopération renforcée entre l’État, les régulateurs et les opérateurs privés permettra de bâtir un numérique inclusif, résilient et accessible à tous. Cette réunion marque un tournant vers une gouvernance concertée pour ancrer durablement le numérique au cœur du développement du Gabon.

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