ANINF

Octobre Rose à l’ANINF : un mois d’engagement pour prévenir les cancers féminins

L’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF) a lancé Octobre Rose 2025 par une journée de sensibilisation organisée le 9 octobre à la Tour ANINF. Une initiative qui fait de la prévention des cancers féminins une priorité de santé publique au sein de l’Agence. En ouverture, le Directeur Général, M. Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI, a invité les agents – et particulièrement les femmes – à adopter une attitude proactive face à la maladie. Il a rappelé que le dépistage régulier sauve des vies, car prévenir, c’est déjà agir. Animée par la Dr Foxy MBANG, gynécologue-obstétricienne, la séance a permis de mieux comprendre les cancers du sein et du col de l’utérus, ainsi que les bons gestes de prévention : Elle a également rappelé l’importance du vaccin contre le papillomavirus humain (HPV), véritable bouclier recommandé dès 12 ans. La rencontre a été ponctuée d’échanges riches et de témoignages émouvants d’agents partageant leur expérience face à la maladie. En clôture, la Présidente du Conseil d’Administration, Mme Prisca KOHO épse NLEND, a salué la forte mobilisation des agents et appelé à poursuivre les dépistages réguliers. Vêtus de rose, symbole universel de la lutte contre le cancer du sein, les agents ont réaffirmé leur engagement pour la santé et le bien-être collectif. La campagne se poursuivra tout au long du mois avec une séance de fitness, un dépistage volontaire et une seconde journée de sensibilisation le 30 octobre. Ensemble, prévenons, dépistons et protégeons la vie — bâtissons notre souveraineté numérique.

Mois de la Cybersécurité : la vigilance numérique, première défense du citoyen gabonais

En ce mois d’octobre, dédié à la cybersécurité, l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF) lance sa campagne nationale de sensibilisation placée sous le thème « Tous concernés, tous cyber-responsables ». Dans un contexte de fraudes en ligne de plus en plus sophistiquées, l’Agence rappelle que la sécurité numérique commence par la vigilance individuelle, au cœur de nos usages quotidiens. La menace, désormais au bout du clic Alors que les fraudes en ligne deviennent de plus en plus élaborées, la protection ne se joue plus uniquement dans les centres de données et les pares-feux institutionnels : elle se construit désormais à travers nos comportements, nos téléphones et nos usages numériques quotidiens. En effet, la menace n’est plus lointaine. Elle se glisse dans un message WhatsApp pressant, un lien de « mise à jour » reçu par SMS, ou un profil Facebook cloné. Les cybercriminels exploitent l’urgence et l’émotion pour piéger les utilisateurs. La vigilance n’est pas un slogan : c’est une discipline de chaque instant. L’ANINF, acteur clé de la prévention nationale Dans cette dynamique, l’ANINF joue un rôle pivot. L’Agence coordonne l’effort national de prévention en combinant pédagogie grand public et accompagnement des administrations et entreprises. Elle promeut les bons réflexes, soutient la généralisation de l’authentification à facteurs multiples et encourage la mise à jour régulière des appareils. L’objectif : renforcer la résilience numérique du pays et responsabiliser chaque citoyen. La vigilance, une compétence qui s’apprend Les exemples récents prouvent que la prudence change tout. Vérifier l’expéditeur d’un message, s’assurer de la légitimité d’un lien ou appeler un contact avant de répondre à une demande urgente sont des réflexes simples mais décisifs. Les campagnes de phishing prospèrent sur l’inattention : un œil entraîné suffit souvent à déjouer la supercherie. C’est cette culture de la vigilance que l’ANINF souhaite inculquer à travers sa campagne. Trois piliers pour une cybersécurité citoyenne La vigilance numérique repose sur trois principes : Ces gestes simples, répétés collectivement, forment un véritable bouclier numérique. Vers une culture nationale de la cybersécurité Au-delà de la campagne, l’ambition est de faire de la vigilance numérique une compétence citoyenne partagée, enseignée à l’école et intégrée dans les pratiques quotidiennes. Car la meilleure technologie reste faillible sans comportements responsables. « Tous concernés, tous cyber-responsables » rappelle que la cybersécurité est l’affaire de chacun. Chaque clic réfléchi, chaque signalement, chaque mise à jour renforce notre défense collective. Grâce à l’ANINF, le Gabon avance vers une véritable culture nationale de la cybersécurité. Ensemble bâtissons notre souveraineté numérique.

L’ANINF, partenaire de la jeunesse pour un Gabon numérique et souverain

Sous l’impulsion de son Directeur Général, M. Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI, l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF) a pris part à la 7ᵉ édition du NASA Space Apps Challenge 2025, organisée du 3 au 5 octobre à la salle PELE du Stade de l’Amitié Sino-Gabonaise d’Akanda. L’ANINF, à travers son Directeur Général (centre) a apporté son soutien à la NASA Space Apps Challenge 2025.   Engagée pour un Gabon numérique et inclusif, l’ANINF s’est associée à ce rendez-vous mondial de la créativité technologique, reconnu comme le plus grand hackathon scientifique au monde. Placé sous le thème « Learn, Launch, Lead » (Apprendre, Lancer, Diriger), cet événement vise à stimuler l’imagination et l’innovation des jeunes à travers des défis inspirés des données ouvertes de la NASA. Organisé localement par l’association Jeunesse Dynamique et Engagée pour le Gabon (JDEG) avec le soutien de HAKKI COM, le hackathon a rassemblé plus de 300 participants venus d’horizons variés : étudiants, ingénieurs, développeurs, designers et chercheurs. À travers cette participation, l’ANINF a démontré une mobilisation exemplaire de ses équipes, conjuguant expertise technique, soutien logistique et communication proactive pour accompagner le bon déroulement de l’événement et valoriser l’engagement de l’Agence auprès de la jeunesse. En soutenant de telles initiatives, l’ANINF incarne la vision du Président de la République, S.E. Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, pour un Gabon souverain, compétitif et ouvert sur le monde numérique. Bâtissons ensemble notre souveraineté numérique.

L’ANINF renforce son expertise en cybersécurité pour bâtir la souveraineté numérique du Gabon

L’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), représentée par M. Yannick Antonio de la Direction de la Sécurité et de l’Information (DISI), participe du 22 au 26 septembre 2025 à Nairobi à une formation internationale de haut niveau sur la cybersécurité. La formation a rassemblé des experts venus de divers pays. À travers cette initiative, l’ANINF confirme son rôle moteur dans la construction d’un écosystème numérique sécurisé et résilient, en droite ligne avec la vision du Président de la République, S.E. Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, de bâtir la souveraineté numérique du Gabon. Sous l’impulsion de son Directeur Général, M. Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI, l’Agence œuvre à doter le pays de compétences de pointe pour mieux faire face à la montée des cybermenaces. Organisée par l’Institut Africain de Télécommunications de Niveau Avancé (AFRALTI), le Fonds Nord-Sud (NRD) et l’Académie de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT), avec l’appui de l’Union européenne à travers l’initiative Global Gateway, cette session est axée sur la mise en place et l’optimisation des centres d’opérations de sécurité (SOC) et des équipes de réponse aux incidents (CERT). Le programme combine théorie et pratique : référentiels internationaux (NIST, ISO/IEC 27035, MITRE ATT&CK), outils spécialisés (MISP, IntelMQ, RTIR), exercices sur la détection des menaces et la réponse face aux attaques (phishing, rançongiciels, etc.), ainsi que des modules sur la gouvernance stratégique (feuilles de route, SOP, playbooks, indicateurs de performance). Au-delà de la formation, cette initiative illustre la volonté de l’ANINF de rester à l’avant-garde des évolutions technologiques et des meilleures pratiques internationales. En multipliant ces partenariats et en consolidant l’expertise nationale, l’Agence prépare le Gabon à relever avec assurance les défis numériques de demain, fidèle à sa vision : « Bâtissons notre souveraineté numérique ».

SAMEAU 2025 : l’ANINF mise sur le numérique pour créer des emplois

Le Directeur des Fréquences et de l’Audiovisuel, M. Jean Marcel MAMFOUMBI OCLOO, représentant le Directeur Général de l’Agence Nationale Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), M. Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI, a pris une part active à la 5ᵉ édition du Salon des Métiers de l’Audiovisuel et du Numérique (SAMEAU). Organisé du 18 au 20 septembre à Libreville, l’évènement a été placé sous le thème « Médias et numérique face au défi de l’employabilité ». Le Directeur des Fréquences et de l’Audiovisuel de l’ANINF ( micro à gauche) aux côtés de deux autres panelistes. Le numérique ne se résume pas à des écrans et des câbles. Il est au cœur de la création, de la culture et de l’emploi. C’est ce qu’a rappelé l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF) lors du SAMEAU 2025. L’événement a réuni représentants du gouvernement, acteurs du numérique et du secteur culturel. Ateliers et panels ont permis d’échanger sur l’avenir du numérique et son rôle dans l’employabilité des jeunes. Invitée d’honneur, l’ANINF est intervenue aux côtés de deux autres panelistes sur le thème : « Les Infrastructures numériques au service des industries créatives et audiovisuelles ». M. Jean Marcel MAMFOUMBI OCLOO a rappelé que les infrastructures numériques – pylônes, antennes, réseaux internet, data centers – constituent la colonne vertébrale de la création, de la production et de la diffusion des contenus culturels et audiovisuels. L’ANINF, bras opérationnel de l’État, déploie sans cesse des infrastructures, conformément à la vision numérique du Président de la République, S.E. Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA. Parmi les projets phares, Gabon Digital vise à bâtir un écosystème favorable à l’innovation, à la production audiovisuelle et à l’employabilité des jeunes. Les enjeux sont multiples : accessibilité et inclusion, souveraineté numérique et culturelle, création de plateformes locales, construction de data centers et renforcement de la cybersécurité. L’expert souligne l’importance pour le Gabon de renforcer la production de contenus. Il met en avant la nécessité d’investir dans la formation des talents et de développer un écosystème entrepreneurial dynamique, capable de soutenir et d’accélérer la croissance des industries numériques et créatives. Une équipe de la Direction de l’Ingénierie et des Réseaux de l’ANINF  a assuré la couverture internet du SAMEAU 2025. L’ANINF, à travers sa Direction de l’Ingénierie et des Réseaux (DIR), a également  marqué de sa présence durant les trois jours du salon, en assurant la couverture internet, confirmant son rôle de partenaire stratégique pour la souveraineté numérique du Gabon.

Cybersécurité : le Gabon fait de la souveraineté numérique un pilier stratégique

La Semaine régionale de la cybersécurité s’est ouverte le 15 septembre à Rabat, autour d’un thème à forte résonance : « Cyber Souveraineté : Stratégie & Innovation ». L’événement a réuni décideurs politiques, experts et acteurs du numérique venus d’Afrique, du Moyen-Orient et du Golfe, tous animés par une même conviction : sans cybersécurité, il ne peut y avoir de souveraineté numérique ni de développement durable. Cette rencontre s’inscrit dans la vision du Président de la République, Son Excellence Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, qui place la maîtrise du numérique au cœur de la transformation nationale.  Mme Maryse Lydie MADIBA ILOUMBOU, Directrice Générale Adjointe de l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF) et M. Steave IVOMBI, Directeur des Applications, représentant le Directeur Général, M. Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI, ont pris part à ces travaux pour le compte du Gabon. Leur implication illustre l’ambition du pays de renforcer sa crédibilité et d’affirmer sa souveraineté dans un domaine désormais au cœur des enjeux stratégiques. Les participants à la sixième réunion de l’ANCA. Lors de leurs allocutions, les ministres marocains Abdellatif Loudiyi, Nadia Fettah Alaoui et Amal El Fallah Seghrouchni ont insisté sur l’urgence d’une coopération régionale renforcée, soulignant que la cybersécurité dépasse les frontières. Le partage d’expertise et la mise en place d’alliances solides apparaissent comme des conditions indispensables pour bâtir des écosystèmes numériques résilients face aux menaces croissantes. La conférence a rappelé que la cybersécurité n’est plus un simple enjeu technique, mais bien un instrument de puissance et de confiance. Protéger les infrastructures critiques, sécuriser les données stratégiques, réduire la dépendance technologique : autant de priorités partagées par le Ghana, Oman, le Maroc ou encore les Émirats arabes unis. Pour l’ANINF, les retombées sont immédiates : enrichissement des compétences, consolidation de partenariats et alignement sur les meilleures pratiques internationales en matière de cyber-résilience. La réflexion a également porté sur l’intelligence artificielle, identifiée à la fois comme une menace émergente et une opportunité pour renforcer les dispositifs de sécurité. En marge de l’événement, la délégation gabonaise a participé à la 6ᵉ réunion du Réseau africain des autorités de cybersécurité (ANCA). Ce rendez-vous stratégique, marqué par l’élection d’un nouveau bureau, cristallise les ambitions d’une Afrique qui entend peser davantage dans la gouvernance mondiale du numérique. Le Gabon représenté par la Directrice Générale Adjointe  et le Directeur des Applications de l’ANINF.   Avec cette participation, le Gabon confirme son ambition : faire de la souveraineté numérique non seulement un outil de sécurité nationale, mais aussi un levier de croissance et d’intégration régionale.

Impact de l’Intelligence Artificielle dans l’administration gabonaise

Par Madame Maryse Lydie MADIBA ILOUMBOU, Directrice Générale Adjointe de  l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF). L’émergence des modèles génératifs de grande envergure, tels que ChatGPT, YandexGPT, Grok ou Midjourney, témoigne d’une maturation significative de l’Intelligence Artificielle (IA) dans le secteur grand public. Cette évolution a favorisé une adoption croissante de l’IA dans les activités quotidiennes des utilisateurs. L’IA, en tant que technologie en constante évolution, exploite les capacités cognitives des machines et des logiciels pour produire des résultats variés, tels que la génération de contenus et la formulation de prédictions, tout en influençant les environnements avec lesquels elle interagit. À une époque où plusieurs nations reconnaissent l’IA comme un des leviers stratégiques pour dynamiser divers secteurs, le Gabon se trouve à un carrefour crucial pour intégrer cette technologie dans son administration afin de rendre celle-ci plus efficace. Les principaux défis de l’administration publique gabonaise L’administration gabonaise, se déclinant principalement en administrations publique et privée, a pour mission fondamentale de mettre en œuvre des politiques publiques efficaces et d’assurer le bon fonctionnement des services destinés à la collectivité. Néanmoins, l’administration gabonaise est confrontée à de nombreux défis qui entravent son bon fonctionnement. Si l’administration privée gabonaise a généralement plus de flexibilité pour s’adapter à ses défis (environnement économique volatile, contraintes réglementaires et compétitivité), l’administration publique gabonaise fait face à des défis plus pressants et complexes notamment en matière de gestion de ressources humaines, de passation de marchés publics, de transparence, d’efficacité administrative et modernisation des services publics. La gestion des ressources humaines s’inscrit comme un défi majeur constant auquel est confrontée l’administration gabonaise. L’absence d’une gestion prévisionnelle des emplois [1,2], des effectifs et des compétences constitue un obstacle majeur et entraîne une mauvaise répartition des effectifs voire une surpopulation d’agents, un dysfonctionnement structurel, et un manque criard d’adéquation entre les compétences des agents et les exigences requises des postes. Si l’Etat Gabonais souhaite s’affirmer comme transparente et compétitive en matière de bonne gouvernance, un encadrement immédiat de la gestion des marchés publics [3] s’impose inéluctablement. La limitation de l’administration gabonaise concerne la capacité de contrôle efficace des procédures et, un usage abusif des marchés de gré à gré, qui initialement conçu pour des situations d’urgence, s’est normalisé avec pour conséquence une attribution excessive des marchés par entente directe. Ainsi s’est créé un environnement propice à la corruption et au favoritisme, fragilisant la transparence, la concurrence, l’efficacité et, la confiance des citoyens et investisseurs. Le Gabon au sein de son administration rencontre de nombreuses difficultés qui freinent considérablement son essor et l’efficacité administrative figure parmi l’un des défis majeurs de l’administration gabonaise. Entre culture bureaucratique ancrée, procédures administratives complexes et manque de coordination entre les services, l’administration gabonaise essuie une inefficacité grandissante. Cette inefficacité au sein de l’administration de l’Etat Gabonais provoque une lenteur dans le traitement des dossiers administratifs ou la prestation des services publics, ayant pour conséquences directes : un frein au développement économique de l’Etat Gabonais et une complication dans la relation entre l’Etat et les citoyens. Le rôle potentiel de l’IA dans l’administration gabonaise L’IA se définit comme la capacité des machines à exercer un raisonnement autonome, à effectuer des déductions et à prendre des décisions de manière indépendante. Grâce à leur puissance de calcul considérable, les systèmes d’IA ont pour objectif d’assister l’être humain, tout en contribuant à l’amélioration des performances dans les diverses tâches auxquelles ils sont confrontés. Le Gabon s’engage activement dans l’adoption de l’IA afin de renforcer sa position sur les scènes africaine et mondiale, comme en témoignent divers projets et initiatives tels que le Centre Gabonais de l’Innovation, le Comité National Technique pour l’IA, le partenariat avec Huawei ou l’organisation d’un atelier sous-régional sur l’IA. Bien que des avancées notables soient observées dans les secteurs privé et parapublic, l’administration publique gabonaise accuse un retard dans l’intégration significative de l’IA [4]. Ce décalage ne doit pas occulter les opportunités potentielles pour l’administration publique, qui pourrait tirer parti de l’IA pour relever ses principaux défis et améliorer ses services. En intégrant efficacement l’intelligence artificielle dans son administration, le Gabon a la possibilité de faire face à ses défis majeurs tels que : En somme dans cet article une analyse des défis de l’administration gabonaise auxquels elle fait face a été menée, tout en présentant certaines solutions que peut apporter l’IA dans la résolution de ces défis. Toutefois il convient d’admettre qu’hormis un investissement conséquent qui doit être effectué dans les infrastructures technologiques par l’Etat Gabonais pour garantir une utilisation efficace de l’IA, une intégration de l’IA implique également de nombreux autres défis d’ordre éthique ou d’autonomie humaine sur lesquels une attention particulière doit être portée. Bibliographie

Feuille de route 2024-2026: l’ANINF dresse son bilan à mi-parcours et entre dans une phase d’action

Le vendredi 5 septembre 2025, la Tour ANINF a accueilli la deuxième Assemblée Générale annuelle de l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF). Ce rendez-vous a permis de dresser un bilan à mi-parcours de la Feuille de route 2024-2026, en cohérence avec la vision numérique du président de la République, Son Excellence Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA. Echanges interactifs entre le Directeur Général, M. Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI et  les agents. La séance, ouverte par une minute de silence en mémoire d’un agent récemment disparu, s’est structurée autour de quatre temps forts. D’abord, la diffusion d’une vidéo retraçant l’histoire de l’ANINF, illustrant le chemin parcouru, valorisant l’engagement des équipes et rappelant l’importance de bâtir une identité commune autour d’une vision partagée. Ensuite, le mot introductif du Directeur Général, suivi de la décoration d’agents méritants, avant de clore sur la présentation détaillée des résultats à mi-parcours. Dans son intervention, le Directeur Général, M. Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI, a recentré le débat sur trois questions fondamentales : « Qu’est-ce que l’ANINF ? Pourquoi l’ANINF ? Que fait l’ANINF ? ». Il a exhorté les agents à multiplier les actions et à se positionner comme une force de proposition pour porter haut les ambitions numériques du pays. À travers l’exemple du nouveau bâtiment offert par le président de la République, il a rappelé l’importance de renforcer la souveraineté numérique du Gabon. Le bilan, présenté par la Directrice Générale Adjointe, Mme Maryse Lydie MADIBA ILOUMBOU, a mis en lumière les trois axes stratégiques :

Piloter mieux pour dépenser juste : l’ANINF renforce sa maîtrise budgétaire

Dans le prolongement de la vision du Chef de l’État en faveur d’une gouvernance publique efficiente et responsable, l’ANINF mise sur le renforcement des compétences internes. Le jeudi 31 juillet 2025, l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences a organisé un séminaire stratégique sur le contrôle budgétaire, sous l’impulsion de son Directeur Général, M. Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI. Photo de famille des participants au séminaire.   Objectif : renforcer les compétences internes en matière de gestion budgétaire afin de garantir une utilisation optimale des ressources publiques, dans une logique de performance, de rigueur et de transparence. Dans son discours d’ouverture, le Directeur Général a rappelé que le pilotage budgétaire est un levier essentiel pour atteindre les objectifs fixés par la feuille de route gouvernementale, en particulier l’axe stratégique 3 portant sur la rationalisation de la gouvernance. Trois communications techniques ont structuré la journée : La première a porté sur le rôle stratégique du contrôle budgétaire dans l’efficacité de l’action publique ; La seconde a proposé un éclairage comparatif sur les pratiques sectorielles et les défis actuels en matière de gestion budgétaire ; La troisième a présenté les règles de gestion budgétaire pour 2025, assorties de recommandations concrètes pour une planification plus performante. Riche en échanges et en partages d’expériences, ce séminaire illustre l’engagement de l’ANINF à moderniser ses pratiques de gestion, dans une logique de transparence, de durabilité et d’efficience au service de l’intérêt public.

Santé numérique : 500 équipements informatiques livrés à 13 hôpitaux pilotes dans le Grand Libreville

Le Gabon franchit une nouvelle étape dans sa transition vers la santé numérique. Depuis le 28 juillet 2025, l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), maître d’œuvre technique du projet eGabon-SIS, supervise la distribution d’équipements informatiques dans 13 établissements de santé situés à Libreville, Akanda et Owendo. Dans le cadre de la vision numérique du Président de la République, S.E. Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, orientée vers la modernisation des services publics, le projet eGabon-SIS entre dans sa phase opérationnelle. C’est à la suite de la cérémonie officielle de remise de matériel, présidée le 28 juillet 2025 par le ministre de l’Économie Numérique, de la Digitalisation et de l’Innovation, M. Mark-Alexandre DOUMBA, que les opérations de déploiement ont été lancées. Le centre de santé de Louis a été le premier à être équipé. La tournée s’est ensuite poursuivie les 29 et 30 juillet dans plusieurs structures : les hôpitaux de coopération égypto-gabonaise et sino-gabonaise, ainsi que les centres de santé d’Awendjé, London, Glass, Lalala et Nzeng-Ayong. Le CHU d’Akanda et l’Hôpital d’Instruction des Armées Omar Bongo Ondimba clôtureront cette phase le 31 juillet. Les équipements distribués – ordinateurs, imprimantes, photocopieurs, onduleurs et consommables – visent à garantir une gestion fiable, sécurisée et informatisée des données médicales. Chaque établissement a été doté selon ses besoins spécifiques, avec un accent particulier sur les onduleurs dans cinq centres pour assurer la continuité des services en cas de coupure électrique. Au total, 500 ordinateurs ont été livrés, marquant une avancée significative vers la mise en place d’une infrastructure de santé connectée et performante. Ce déploiement illustre l’engagement constant du gouvernement et de l’ANINF à faire du numérique un levier stratégique pour un système de santé plus équitable, résilient et axé sur la performance.

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