Cybersécurité : l’ANINF prend part à la conférence du SG17 de l’UIT-T à Genève
Une délégation de l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), mandatée par le Directeur Général, Monsieur Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI, a participé du 02 au 06 septembre 2024 à Genève en Suisse, à la conférence organisée par le Groupe d’Etude 17 chargé des questions de sécurité de l’Union internationale des Télécommunications (UIT-T). Le SG17 (Groupe d’Etude 17 en charge des questions de sécurité) est un organe de la Commission de normalisation de l’Union internationale des télécommunications (IUT-T). Il est subdivisé en sous-groupes traitant chacun de questions telles que les architectures sécurisées, l’Intelligence artificielle (IA), la 5G et bien d’autres. Entité de l’Etat Gabonais en charge de la cybersécurité, l’ANINF par le truchement de son Directeur Général, a délégué deux représentants afin de prendre part aux travaux du SG17. Il s’agit de Mme Monique ATEME OWONA et M. Jessy Kevin NGANE OBAME tous deux de la Direction de la Sécurité de l’Information (DISI). Ces derniers ont respectivement participé aux travaux des sous commissions « Stratégies et coordination de la normalisation de la sécurité » pour Mme ATEME OWONA et « Sécurité des applications et services » pour M. NGANE OBAME. Durant les cinq jours de travaux, les délégués des différents pays ont étudié et validé des textes soumis à leur appréciation par le bureau du SG17. Au cours de cette conférence, les délégués de l’ANINF ont également échangé avec les autres membres du groupe régional regroupant les pays africains du SG17 (SG17 zone Afrique). Les travaux de cette conférence ont pris fin le 06 septembre par une plénière consacrée au vote des textes soumis à l’étude. La prochaine session plénière du SG17 est prévue à Genève du 07 au 17 avril 2025.
Intelligence artificielle (IA) : l’ANINF monte en compétence
L’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), représentée par un agent de la Direction des Application, a pris part du 03 au 06 septembre 2024 à Shanghai en Chine, à l’atelier de renforcement des capacités en Intelligence artificielle (IA). C’est une initiative de la Chine, en collaboration avec les Nations Unies (UN). Cet atelier qui a rassemblé plusieurs spécialistes du domaine, vise à susciter une montée en compétence de l’Intelligence artificielle (IA) basée sur l’expérience de la Chine. L’objectif de cette initiative étant d’accompagner les pays dans le développement des capacités pour une meilleure coopération dans la gouvernance de l’IA. La Chine réalise cela pour soutenir l’initiative d’UN AI for Good, qui est une plateforme numérique de communication sur le thème de l’intelligence artificielle, où les innovateurs en IA et les décideurs des secteurs public et privé peuvent échanger pour identifier des solutions d’IA permettant de faire progresser les objectifs de développement durable de l’ONU. Pour Orphée NVE HOUNKPONOU, représentant l’ANINF, cette formation est bénéfique pour l’Agence qui a pour ambition, la mise en place et l’exécution d’un plan d’action de développement d’une IA structurée, alignée aux standards internationaux et orientée dans le court, moyen et long terme. Quatre thématiques ont été abordées : les concepts clés de l’IA ; outil et méthodologie de développement de l’IA (Algorithme, recherche et innovation, développement de talent, infrastructures et gouvernance) ; domaine d’application de l’IA en Chine ; histoire de l’évolution technologique de la Chine. Il est important de souligner que l’IA est un domaine technologique qui existe officiellement depuis 1956. Son développement s’est considérablement accéléré avec l’avènement du deep learning (apprentissage profond) ces dernières années. Les activités autour de ce domaine se sont développées de manière indépendante dans les pays dotés des capacités en la matière. Selon le représentant de l’ANINF, “l’IA n’impacte pas seulement les pays qui le développe, mais tous les autres pays du monde qui essayent de suivre la tendance afin de s’adapter à ce changement. C’est dans ce cadre que l’initiative de l’UN intitulée renforcement des capacités en IA a tout son sens. Et la Chine est le pays le mieux placé pour conduire ce programme dans la mesure où elle a dû passer par l’étape à laquelle nous sommes avant de devenir deux pays référencés en termes d’IA’’.
Lutte contre la cybercriminalité en Afrique : le Gabon classé 3ème sur 25 participants
Du 2 au 6 septembre 2024, l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF) et l’unité cybercriminalité de la Police Nationale Gabonaise ont pris part à l’opération *Africa Cyber Surge Operation (ACSO) 3.0* à Accra. Cette rencontre destinée à lutter contre la cybercriminalité en Afrique, est à l’initiative d’INTERPOL, AFRIPOL et le Département d’Investigation Criminelle du Ghana. L’événement a rassemblé 50 experts venus de 25 pays, avec pour objectif de renforcer les stratégies de lutte contre la cybercriminalité à travers le continent africain. Landry MENDOU de l’ANINF et le Lieutenant Yoann WORA des Forces de Police Nationale (FPN), représentant le Gabon, ont présenté les efforts déployés au niveau national et abordé les défis majeurs rencontrés, notamment dans la gestion des scams. La collaboration avec les experts d’INTERPOL a permis de proposer des solutions innovantes pour un traitement en temps réel des affaires complexes, en partenariat avec l’équipe META de WhatsApp. En parallèle, un exercice de simulation de deux jours, baptisé *Cyberdrills*, a permis de tester la réactivité des participants face à des scénarios de cybercriminalité inspirés de cas réels. Grâce à son expertise, M. MENDOU Landry a permis au Gabon de se distinguer en se classant 3ème parmi les 25 pays participants.