Présidence du Conseil d’Administration de l’ANINF : Prisca KOHO NLEND installée dans ses fonctions
Promue lors du Conseil des ministres du 19 décembre 2024, Mme Prisca KOHO épse NLEND a été installée dans ses fonctions de Président du Conseil d’Administration de l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF) ce mercredi 15 janvier 2025, au cours d’une cérémonie officielle présidée par le Ministre de l’Économie Numérique et des Nouvelles Technologies de l’information, le Général de Brigade Bonjean Rodrigue MBANZA. Dans son allocution circonstancielle, le Ministre de l’Économie Numérique et des Nouvelles Technologies de l’Information, le Général de Brigade Bonjean Rodrigue MBAN a recommandé au PCA entrant de poursuivre la dynamique engagée dans le cadre de la transformation digitale de l’Administration gabonaise. Il s’agira pour Mme Prisca KOHO NLEND, d’œuvrer à l’amélioration des activités de l’ANINF, afin de l’aligner sur les objectifs stratégiques fixés par le gouvernement qui place le numérique comme secteur prioritaire. Au nombre de ces objectifs, figure le Programme Gabon Digital qui vise à améliorer l’accès des citoyens aux services publics et à garantir la compétitivité de l’économie nationale à l’échelle régionale et internationale. Mais aussi, à faire du Gabon un leader en matière de technologie et d’innovation en Afrique. “Pour parvenir, l’ANINF devra jouer un rôle actif et déterminant dans la mise en œuvre des projets prioritaires, au titre de l’année 2025”, a souligné le membre du gouvernement. Photo de famille des officiels. Pour sa part, le nouveau PCA s’est dit conscient du rôle clé de l’ANINF dans la modernisation des services publics. Ceci, conformément au Plan National de Développement de la Transition, lequel positionne le numérique comme un pilier essentiel de la diversification économique. L’une des pistes de réflexion proposée par Mme KOHO NLEND, est d’orienter l’ANINF vers l’économie de la donnée. Associée à l’intelligence artificielle, la donnée constitue “une ressource stratégique indispensable pour le développement économique, la prise de décision éclairée et l’innovation”, a-t-elle signifié. Ainsi, elle a exprimé la nécessité pour l’ANINF de jouer un rôle important dans la création d’un cadre juridique approprié pour la gestion et l’exploitation des données. De même, d’investir dans des infrastructures modernes afin de stocker et d’analyser les données collectées, de développer de compétences locales spécialisées et de promouvoir une culture des données au sein des administrations. Non sans oublier que la gestion des données intègre la sécurité, de souveraineté et l’éthique. Tout en s’engageant à remplir pleinement ses missions, Mme Prisca KOHO n’a pas manqué de saluer le leadership du Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État, le Général de Brigade Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA qui ambitionne de doter le Gabon d’un data center national en 2025. Considérée comme une femme dynamique, Prisca KOHO NLEND est dotée d’une grande expérience professionnelle. Nommée Directeur National des Assurances en 2016, elle été portée par ses pairs à la Présidence du Conseil d’Administration de la Compagnie Commune de Réassurance des États membres de la Conférence Inter-africaine des Marchés d’Assurances (CICA-RE). Elle a ensuite occupé des fonctions ministérielles, notamment à la Pêche et aux Affaires sociales.
Transformation numérique de l’administration : quels enjeux pour les écoles de formation ?
Le Directeur Général Adjoint de l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), Mme Maryse Lydie MADIBA ILOUMBOU a pris part jeudi 19 décembre à une conférence organisée par l’École de Préparation aux Carrières Administratives (EPCA), sous le thème : ‘’La Transformation numérique et digitalisation de l’administration gabonaise : quels enjeux pour les écoles de formation ?’’. La DGA de l’ANINF, Maryse Lydie MADIBA ILOUMBOU lors de son exposé Dans son discours d’ouverture, le Directeur Général de l’EPCA, M. Rodrigues MIKOLO BANAKA a planté le décor en présentant les objectifs de cette conférence, le programme, ainsi que le panel des conférenciers invité pour la circonstance. Cette conférence avait pour objectif principal d’analyser les enjeux et l’impacts de la transformation numérique et digitale sur l’Administration publique gabonaise, afin de définir les stratégies et les recommandations nécessaires pour adapter les programmes de formation des futurs agents publics aux nouvelles exigences du contexte numérique. Conviée parmi les conférenciers, la DGA de l’ANINF, experte dans le domaine du numérique a focalisé son exposé autour de deux axes majeurs : l’état des lieux de la transformation numérique dans l’administration publique gabonaise et les Compétences des agents publics dans cet environnement technologique, non sans dresser le profil de l’agent public de demain. Elle a ensuite présenté des projets réalisés dans le domaine du numérique, notamment le programme Gabon digital lancé le 5 novembre 2024 qui consiste à moderner des services publics, dématérialiser des procédures administratives et renforcer l’interconnexion des administrations. Puis, des applicatifs telles que la carte Nationale d’Identité Électronique (CNIE) à travers le Numéro d’Identification Personnel (NIP), E-Solde, la plateforme Kewa destinée aux résultats des examens scolaires entre autres. Les infrastructures ne sont pas en reste avec le Réseau de l’Administration Gabonaise (RAG), le Backbone National (fibre optique), le Datacenter de l’administration etc. Malgré cette volonté affichée pour la transformation numérique, des défis subsistent dans l’adoption des technologies au sein des institutions publiques, à savoir : la résistance au changement, le déficit de compétences numériques et les limites infrastructurelles, a souligné Mme MADIBA ILOUMBOU. Elle a également dressé le profil idéal de l’agent public de demain, dans un contexte de transformation numérique en énumérant les principales caractéristiques. Ce dernier doit allier des compétences techniques, une aptitude au changement culturel et un engagement en faveur de la souveraineté numérique. Pour conclure, la DGA de l’ANINF a déclaré que la réussite de la transformation numérique dans l’administration publique gabonaise repose sur une double dynamique : d’une part, la mise à niveau des infrastructures et des systèmes numériques pour répondre aux besoins des citoyens, et d’autre part, l’émergence d’agents publics compétents, engagés et prêts à relever les défis technologiques. Ces deux axes, étroitement liés, garantiront une administration plus performante, inclusive et résolument tournée vers l’avenir. Cette conférence s’est déroulée en présence d’une assistance composée des agents publics, des professionnels du secteur numérique, des étudiants et des enseignants chercheurs.
Radiocommunications : l’ANINF au cœur des enjeux mondiaux à Genève
Le Directeur des Fréquences et de l’Audiovisuel (DFA) de l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), M. Jean-Marcel MAMFOUMBI OCLOO, et le Chef de Service Gestion du Spectre, M. Patrick BOUNGOTO, représentent le Gabon au Séminaire mondial sur les radiocommunications (WRS) 2024, organisé par l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) du 2 au 6 décembre à Genève en Suisse. Le Directeur des Fréquences et de l’Audiovisuel et le chef de Service Gestion du Spectre au WRS 2024. Cet événement qui se tient tous les deux ans dans la capitale Suisse, est une opportunité stratégique pour les participants de renforcer les compétences en gestion du spectre et s’aligner sur les normes internationales. En effet, le Séminaire mondial sur les radiocommunications (WRS) 2024 s’inscrit dans une démarche globale visant à approfondir les connaissances sur les règles des radiocommunications et à harmoniser les pratiques à travers le monde. En complément des séminaires régionaux sur les radiocommunications (RRS), cette grande messe constitue un espace privilégié d’échange sur l’utilisation optimale du spectre des fréquences radioélectriques et des orbites satellites, indispensables à l’essor des services de radiocommunications et des technologies spatiales. L’UIT joue un rôle clé dans la régulation mondiale des fréquences et des orbites satellites. Elle élabore également des normes techniques pour garantir une interconnexion fluide entre les réseaux et s’efforce d’améliorer l’accès aux technologies numériques dans les régions sous-connectées. Durant le séminaire, des ateliers spécifiques sur les services terrestres et spatiaux permettent aux participants de se familiariser avec les outils et les bases de données du Bureau des Radiocommunications (BR) de l’UIT. Ces formations pratiques favorisent une meilleure compréhension des procédures de notification des fréquences et des services satellites. La participation de l’ANINF à cette rencontre reflète l’engagement du Gabon en faveur d’une gestion optimisée de ses ressources radioélectriques. Le spectre des fréquences constitue un levier stratégique pour le développement numérique, et les compétences renforcées à Genève enrichiront sans doute les efforts nationaux en matière de gestion du spectre. Pour l’ANINF, le retour d’expérience du WRS 2024 contribuera à améliorer les pratiques locales, en garantissant une gestion rigoureuse et innovante des fréquences radioélectriques. Il s’agit également de renforcer la souveraineté numérique du Gabon tout en soutenant sa transition vers une économie plus connectée et inclusive. En s’alignant sur les standards internationaux et en échangeant avec des experts mondiaux, le Gabon réaffirme sa place dans l’écosystème global des radiocommunications et consolide sa position en tant qu’acteur majeur du numérique en Afrique.
Novembre Bleu à l’ANINF : les agents sensibilisés au dépistage du cancer de la prostate
Dans le cadre de la campagne Novembre Bleu, l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF) a pris l’initiative de sensibiliser ses agents au dépistage du cancer de la prostate, le premier cancer masculin et quatrième cause de décès au Gabon. Les séances, organisées les 25, 27 et 29 novembre 2024, se sont tenues à la Direction Générale sise à l’immeuble de la Solde et au site ACAE sous la coordination de la Direction des Ressources Humaines (DRH). Le DG de l’ANINF présent à l’ouverture de la campagne de sensibilisation. Ces rencontres ont été animées par des médecins spécialistes du CHU de Libreville, notamment le Professeur Agrégé NDANG NGOU MILAMA Steevy, Chirurgien Urologue, le Dr NGUELE NDJOTA, Chirurgien Général, et le Dr Trésor MINTSA. Ils ont souligné l’importance d’un dépistage précoce, particulièrement recommandé entre 50 et 75 ans, et dès 45 ans pour les personnes présentant des risques accrus. Les méthodes de dépistage incluent le toucher rectal, une prise de sang et une échographie, avec une préférence pour le toucher rectal, jugé plus efficace pour détecter rapidement des anomalies. Les facteurs de risques et symptômes à surveiller Les spécialistes ont mis en lumière plusieurs facteurs de risque : l’âge (supérieur à 45 ans), les antécédents familiaux et les facteurs environnementaux. Ils ont également rappelé les principaux symptômes à surveiller, tels que des difficultés à uriner, des mictions fréquentes ou douloureuses, et des troubles érectiles, signes qui doivent inciter à consulter rapidement un médecin. Des traitements adaptés selon les cas En cas de diagnostic positif, plusieurs options de traitement sont disponibles. La chirurgie radicale, qui consiste à retirer totalement la prostate, est souvent privilégiée dans les stades précoces. La radiothérapie et la chimiothérapie offrent également des solutions en fonction de la progression de la maladie. Première journée de sensibilisation à la Direction Générale. Un engagement pour la santé masculine Lors de la première journée de la sensibilisation, le Directeur Général, M. Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI a souligné l’importance d’avoir une vie de couple stable, car après un diagnostic positif le soutien des proches joue un rôle essentiel dans le processus de guérison. A travers cette sensibilisation, l’ANINF contribue à lever les tabous entourant le dépistage du cancer de la prostate. Cette initiative s’inscrit dans une démarche globale visant à promouvoir une meilleure santé masculine au Gabon, en informant sur les moyens de prévention et les solutions disponibles pour une prise en charge efficace. Avec cette campagne, l’ANINF réaffirme son rôle d’acteur engagé dans la sensibilisation et la protection de ses collaborateurs, démontrant que le numérique peut également servir d’outil pour encourager une société en meilleure santé.
Le numérique : un allié puissant dans la lutte contre le VIH/SIDA
A l’occasion de la journée de la lutte contre le Sida qui a eu lieu dimanche 01 décembre 2024, et de la journée mondiale de l’informatique commémorée lundi 02 décembre 2024, un intérêt a été porté sur l’apport de l’informatique face à la lutte contre le VIH/SIDA. L’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (ANINF), acteur majeur du numérique au Gabon contribue activement à moderniser le système de santé national grâce à des solutions innovantes, offrant des perspectives pour la gestion et la prévention de cette pandémie. Le VIH/SIDA reste l’une des plus grandes crises sanitaires mondiales, mais les avancées technologiques ont révolutionné les stratégies de lutte contre cette pandémie. Le numérique, avec ses outils innovants et ses plateformes en ligne, a considérablement amélioré l’accès à l’information, la gestion des soins, la prévention et le suivi des traitements. À l’échelle mondiale, le numérique a permis de transformer la lutte contre le VIH/SIDA. La sensibilisation et la prévention à travers les médias numériques, l’accès aux informations, le développement de la télémédecine, le suivi des patients à distance, la collecte et l’analyse des données de santé, la recherche et le développement sont autant de domaines impactés par le numérique. Si son impact est visible à l’échelle mondiale, le Gabon ne reste pas en marge de la révolution numérique dans le domaine de la santé, notre pays fait face à des défis importants dans la lutte contre le VIH/SIDA, mais il a su tirer parti des nouvelles technologies pour améliorer la gestion de cette maladie en se concentrant principalement sur la sensibilisation, la gestion des soins entre autres. Voici un aperçu des initiatives en cours. Des plateformes numériques de prévention et de sensibilisation Les autorités gabonaises ont rapidement compris l’importance d’utiliser les outils numériques pour sensibiliser la population. Des sites web et des applications mobiles ont été créés pour fournir des informations sur le VIH, expliquer les modes de transmission et encourager le dépistage. Ces plateformes permettent aux citoyens d’accéder facilement à des ressources éducatives sur le VIH/SIDA, tout en fournissant des moyens pratiques pour localiser les centres de dépistage et obtenir des conseils sur la prévention. Les campagnes nationales de sensibilisation sur les réseaux sociaux Au Gabon, les campagnes de prévention du VIH ont pris une dimension importante grâce à l’utilisation des réseaux sociaux. Le gouvernement, les ONG et d’autres acteurs de la santé utilisent des pages Facebook, des vidéos YouTube et des posts sur Instagram pour toucher un large public, en particulier les jeunes. En plus d’inciter au dépistage et d’informer sur les traitements disponibles, ces campagnes ont pour but de briser la stigmatisation liée au VIH. La gestion numérique des données de santé L’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (ANINF) joue un rôle déterminant dans la numérisation du système national de santé. A travers son projet eGABON-SIS en cours d’implémentation dans les structures sanitaires, la gestion des données de santé sera centralisée et sécurisée. Ce système améliore la qualité des soins tout en permettant une réponse rapide aux urgences épidémiques. La numérisation des dossiers médicaux et la gestion des données liées au VIH au Gabon garantissent un meilleur suivi des patients et de l’évolution de l’épidémie, ce qui permet aux autorités sanitaires de collecter des données en temps réel, de mieux comprendre les dynamiques locales du VIH et d’adapter les interventions en conséquence. Malgré les avantages considérables apportés par le numérique, l’accès limité à internet dans certaines zones du pays, la méconnaissance de l’utilisation des outils numériques chez les personnes vulnérables, la difficulté d’accès à certaines données dans certains centres de soins sont autant de défis qui subsistent au Gabon et ralentissent notre efficacité dans la lutte contre le VIH/SIDA. A cet effet, l’ANINF œuvre à la réduction de la fracture numérique à travers les projets d’extension d’accès à Internet dans l’ensemble du pays y compris les zones rurales, afin que les outils numériques soient accessibles à un plus grand nombre de Gabonais. Le renforcement de l’autonomie des professionnels de santé, par des formations spécifiques vise à maximiser l’utilisation des technologies disponibles. Le numérique a indéniablement changé la donne dans la lutte contre le VIH/SIDA dans le monde entier, cependant, des efforts supplémentaires sont nécessaires. Avec l’adoption accrue de nouvelles technologies et de meilleures infrastructures, le numérique pourra jouer un rôle clé dans la réduction de la transmission du VIH et dans l’amélioration des conditions de vie des personnes vivant avec le virus.
Gabon Digital et eGabon-SIS : progrès et défis de la transformation numérique
Le 5ème Comité Technique (COTECH 5), tenu le 29 novembre 2024 à l’École d’Application du Service de Santé Militaire de Libreville (EASSL), a fait le point sur les avancées des programmes Gabon Digital et eGabon-SIS. Ces initiatives visent à moderniser les services publics gabonais grâce à des solutions numériques innovantes. Le Président du COTECH, M. Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI, Directeur Général de l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), a ouvert cette session en rappelant l’importance stratégique des deux programmes pour la souveraineté nationale et la sécurité numérique du Gabon. Mme Fidéline Ursule BEKOGO BEKOGO, en sa qualité de Coordonnateur technique, a présenté les avancées du projet eGabon-SIS, notamment le déploiement du Système d’Information de Santé (SIS) en deux phases : une première dans trois sites pilotes (Data Center de l’ANINF, Hôpital d’Instruction des Armées Omar Bongo Ondimba, Hôpital de Coopération Egypto-Gabonaise) et une seconde dans neuf autres établissements de Libreville, Akanda et Owendo. Les travaux réalisés incluent l’installation des logiciels pour la facturation et la gestion des patients, la formation des administrateurs et des utilisateurs finaux, ainsi qu’un accompagnement technique. À ce jour, les sites pilotes sont équipés et fonctionnels, bien que des efforts soient encore nécessaires pour finaliser l’assistance technique et améliorer les résultats médicaux, notamment par la fourniture de matériels informatiques supplémentaires. Quant au projet Gabon Digital, lancé le 5 novembre 2024, il vise à bâtir une administration numérique inclusive, transparente et résiliente. Présenté par son Coordonnateur technique, M. Sosthène NGOUA ESSONO, ce programme repose sur 15 projets répartis en quatre composantes, allant de l’amélioration des services administratifs à la lutte contre les défis climatiques, tout en favorisant la diversification économique. Les échanges au cours de cette rencontre ont permis de formuler des recommandations concrètes qui seront examinées lors des prochaines réunions du COTECH. C’est le cas pour la sensibilisation à la culture numérique des populations qui devrait se faire avec le concours des ONG spécialisées dans le domaine. Ces initiatives phares visent respectivement à moderniser l’administration publique et à améliorer les soins de santé grâce à des solutions numériques. Elles traduisent également l’engagement du Gabon à intégrer le numérique au service de ses citoyens et de son économi
L’ANINF représentée à la conférence Cyber Q aux Émirats Arabes Unis
L’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), à travers la Directrice Centrale des Systèmes d’Information (DCSI) de la Présidence de la République et du ministère de la défense Nationale, a pris part à la Conférence Cyber Q, organisée par le Conseil de cybersécurité des Émirats Arabes Unis avec le soutien du Technology Innovation Institute (TII). Cet événement rassemble des experts mondiaux en cybersécurité. La cybersécurité est en pleine évolution, notamment avec l’émergence des technologies quantiques. La conférence cyber Q s’inscrit dans cette perspective. CyberQ est un réseau d’experts en cybersécurité qui aide les organisations à passer d’une approche réactive, centrée sur la technologie, à une intégration proactive de la cyber protection au cœur de leur stratégie. Ce groupe est reconnu pour sa capacité à transformer les approches de sécurité des organisations. La rencontre d’Abu Dhabi offre une plateforme unique pour discuter des défis et des opportunités liés à la sécurité à l’ère quantique. Les Enjeux de la Transformation Numérique Avec la transformation numérique qui s’accélère, il est crucial pour les pays émergents de comprendre les enjeux des avancées quantiques. La préparation face à ces changements est essentielle pour protéger les données et maintenir l’intégrité des systèmes d’information. Dans ce contexte, l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), dirigée par un leader proactif en cybersécurité, M. Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI a délégué Mme Monique ATEME OWONA, Directrice Centrale des Systèmes d’Information (DCSI) pour participer à cette conférence. La représentante de l’ANINF mettra à profit cette mission pour explorer les défis liés à la confidentialité et à l’intégrité des données à l’ère quantique et proposer des directives claires pour l’avenir. Le retour d’expérience de cette conférence est essentiel pour préparer la nation à une transition réussie vers les technologies quantiques. L’objectif est de s’assurer que nos systèmes actuels s’adaptent à cet avenir proche et que nous soyons en mesure de tirer parti des opportunités offertes par ces avancées technologiques. La Conférence Cyber Q aux Émirats Arabes Unis représente une étape importante dans la réflexion sur la cybersécurité à l’ère quantique. En rassemblant des experts et des décideurs, cet événement vise à renforcer la préparation des nations face aux défis futurs. L’engagement de l’ANINF à travers sa représentante souligne l’importance de cette préparation pour garantir la sécurité des infrastructures numériques du Gabon de demain. L’ère quantique n’est pas seulement un défi, mais aussi une opportunité pour renforcer notre cybersécurité et assurer un avenir numérique sécurisé.
Gabon Digital : vers la transformation numérique de l’administration
Le Premier ministre, Chef du Gouvernement de la Transition, M. Raymond NDONG SIMA a procédé ce mardi 5 novembre 2024 à l’hôtel NOMAD de Libreville, au lancement officiel du Programme Gabon Digital. Ce programme est dédié à la transformation numérique de l’administration gabonaise pour faciliter les services publics aux citoyens. La cérémonie inaugurale organisée dans une salle digitalisée, a plongé l’assistance dans l’univers du numérique. Lors de son allocution de lancement officiel, le patron de l’administration gabonaise, M. Raymond NDONG SIMA tout en reconnaissant les enjeux socio-économiques du programme, a recommandé que cette transformation numérique s’accompagne d’une batterie des textes juridiques pour garantir l’équilibre entre les intérêts en présence et la protection des droits et des libertés fondamentales des citoyens. Dans son discours de bienvenue, le ministre de l’Economie Numérique et des Nouvelles Technologies de l’Information, en sa qualité de Président du Comité de pilotage (COPIL) du Programme Gabon Digital, le Général de Brigade Bonjean Rodrigue MBANZA a énuméré les 13 projets qui constituent ce programme ambitieux porté par le gouvernement gabonais. Ces différents projets visent à « renforcer l’efficacité de l’administration, améliorer les services publics et à faire du Gabon un modèle de digitalisation en Afrique », a-t-il souligné. Par ailleurs, la Représentante Résidente de la Banque Mondiale, Mme Aïssatou Diallo a précisé que ce programme s’inscrit dans ses objectifs plus larges de favoriser une société plus équitable où chacun peut bénéficier des progrès technologiques. L’institution financière internationale souhaite à travers ce projet, accompagner le Gabon dans sa transformation numérique et renforcer sa résilience économique. Pour sa part, le Directeur Général de l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), Président du Comité Technique (COTECH) chargé de la mise en œuvre du Programme Gabon Digital, a présenté le programme de manière détaillée. Précisant que Gabon Digital comprend 4 composantes qui touchent la quasi-totalité de l’administration gabonaise. Selon le président du COTECH, le programme prévoit la construction de deux entités pour la gestion des données afin de faire face aux cyberattaques. Il s’agit notamment du Centre opérationnel de sécurité (SOC) et du Centre de réponse aux incidents de sécurité informatique (CSERT). Au terme du processus de digitalisation, six piliers seront intégrés dans le développement de la transformation numérique, parmi lesquels figurent la gouvernance, la régulation et la culture numérique. A terme, la digitalisation des services administratifs permettra au Gabon d’assurer sa souveraineté numérique
Octobre Rose : les agents de l’ANINF sensibilisés sur le dépistage précoce
Les 18 et 25 octobre 2024, l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF) a organisé des séances de sensibilisation pour promouvoir le dépistage précoce des cancers du sein et du col de l’utérus auprès de son personnel. Ces journées, tenues sur les sites d’ACAE et à la Direction Générale de l’ANINF, sise à l’immeuble de la Solde ont rassemblé les agents, notamment les femmes toutes de rose vêtues pour manifester leur soutien à cette cause. Invités pour la circonstance, le Dr Foxy MBANG spécialiste en gynécologie obstétrique accompagnée du Dr Trésor MINTSA, a souligné l’importance du dépistage précoce, rappelant que les cancers du sein et du col de l’utérus figurent parmi les plus fréquents chez les femmes au Gabon. Les interventions du Dr MBANG se sont concentrées sur les trois niveaux de prévention : primaire, secondaire et tertiaire. La prévention primaire encourage des comportements sains pour éviter l’apparition de ces cancers, tandis que la prévention secondaire insiste sur le dépistage pour détecter les signes précoces et faciliter une prise en charge rapide. Enfin, la prévention tertiaire se focalise sur les options de traitement, notamment la chirurgie, la chimiothérapie et la radiographie. Dans son exposé, elle a également signifié que les facteurs de risque liés au cancer du sein comprennent les antécédents familiaux, les hormones (puberté précoce, absence de grossesse avant 35 ans, ménopause tardive), la consommation d’alcool et l’absence d’allaitement. Concernant le cancer du col de l’utérus, les risques sont associés à l’infection par le papillomavirus humain (HPV), aux rapports sexuels précoces, la multiplicité des partenaires non protégée, la multiparité (plusieurs maternités), les antécédents des cancers familiaux, le tabac et les co-infections sexuellement transmissibles (VIH, Chlamydias, Gonococcie). Un accent a été mis sur les vaccins Cervanix et Gardasil9 pour les jeunes filles de moins de 14 ans, comme moyen de prévention contre le papillomavirus humain (HPV) responsable du cancer du col de l’utérus. Au cours des échanges lors de la phase questions – réponses, il a été souligné que les hommes aussi peuvent être infectés par des virus liés aux deux types de cancers. D’où, leur implication, leur soutien moral et leur réconfort sont essentiels pour accompagner les femmes dans ce combat.