Blanchiment des capitaux et financement du terrorisme : Plusieurs recommandations au terme de la rencontre de Douala
La réunion de concertation sur les risques de blanchiment des capitaux et financement du terrorisme liés à l’interopérabilité des paiements par monnaie électronique en zone CEMAC présidée par la GABAC (Groupe d’Actions contre le Blanchiment d’Argent en Afrique Centrale), à la quelle a pris part L’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF) du 8 au 11 juillet à Douala au Cameroun, a accouché de plusieurs recommandations. Ces recommandations ont fait l’objet d’une proposition soumise aux autorités de la CEMAC et se résument en huit (8) points. Il s’agit du renforcement des mesures de vérification d’identité (KYC), par la mise en œuvre stricte des procédures qui consistent à imposer des normes plus rigoureuses pour la vérification de l’identité des clients utilisant des services de paiement mobile en intégrant le Numéro d’Identification Personnel (NIP) et les technologies avancées pour garantir l’authenticité de ces identités. Il a également été question de la surveillance et du suivi des transactions, notamment le déploiement des systèmes de surveillance automatisés basés sur l’intelligence artificielle et le machine learning pour détecter les transactions suspectes en temps réel. L’une des recommandations a été le renforcement de la coopération régionale et internationale. A cet effet, il s’agit d’établir des mécanismes efficaces pour le partage d’informations entre les pays membres de la CEMAC avec les organisations internationales comme le GAFI, ainsi que l’accord de coopération entre les autorités de régulations et les opérateurs de paiement pour faciliter la collecte et le partage des données pertinentes. Les différents panelistes ont aussi, opté pour la formation et la sensibilisation, à travers des programmes réguliers pour les employés des institutions financières et des opérateurs de télécommunications et de mobile money sur les risques AML/CFT (BC/FT) et les meilleures pratiques de conformité. Sans oublier d’éduquer le public sur les risques associés aux paiements mobiles et les mesures de protection. A cela, s’ajoute l’amélioration du cadre réglementaire par l’actualisation des réglementations et l’harmonisation des normes sous régionales. Non sans citer l’innovation technologique via l’adoption des nouvelles technologies et l’investissement dans la cybersécurité.
Blanchiment des capitaux et Financement du terrorisme en zone CEMAC : l’ANINF participe aux assises de Douala
L’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), représentée par le Directeur de la Sécurité et de l’Information, Monsieur Arnold Gildas Yann RAMONDET MBOUMBA, a pris part du 8 au 11 juillet 2024 à Douala au Cameroun, à la réunion de concertation sur les risques de blanchiment des capitaux et financement du terrorisme liés à l’interopérabilité des paiements par monnaie électronique en zone CEMAC présidée par le GABAC (Groupe d’Actions contre le Blanchiment d’Argent en Afrique Centrale). La rencontre de Douala a porté essentiellement, sur l’analyse des risques de blanchiment des capitaux (AML) et de financement du terrorisme (CFT) associés à l’interopérabilité des paiements par monnaie électronique, plus précisément le mobile money dans la zone CEMAC. L’objectif a été d’identifier les vulnérabilités potentielles, de partager les meilleures pratiques et de proposer des mesures pour renforcer le cadre réglementaire et opérationnel afin de mieux prévenir ces risques. Ce qui a permis aux panelistes, d’identifier les risques, d’élaborer les mesures de prévention, de renforcer la coopération entre les régulateurs, les opérateurs de paiement et les institutions financières et de renforcer la formation et la sensibilisation. L’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF) en tant que bâtisseur de la souveraineté numérique du Gabon et gardienne de la protection des données et du cyberespace national, a eu plusieurs intérêts à participer à cette rencontre. Il s’agit de s’aligner à la réglementation régionale et internationale, cruciale pour l’intégrité et la sécurité des systèmes de paiement nationaux ; le renforcement des capacités en vue d’acquérir des connaissances et des compétences sur les dernières tendances et menaces en matière de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme, ainsi que sur les technologies et pratiques les plus efficaces pour les contrer. Cette concertation est également importante pour l’ANINF, en vue de l’instauration d’une collaboration intersectorielle avec d’autres agences et organisations afin d’améliorer la sécurité des transactions électroniques au Gabon. Cette amélioration permet de contribuer au renforcement des infrastructures de paiement pour prévenir les risques AML/CFT. Ce qui est essentiel pour la confiance des utilisateurs et la stabilité du système financier, ainsi que l’influence qui permet à l’ANINF d’impacter les politiques et les régulations à venir, à travers une participation active aux discussions, afin d’assurer leur adaptation aux besoins et aux réalités du Gabon.
Estonie : Renforcement des compétences en matière d’interopérabilité
Trois (3) ingénieurs de l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), ont participé à une formation de renforcement des capacités en interopérabilité du 2 au 5 juillet 2024 à Tallinn, capitale d’Estonie, ce qui sera bénéfique pour la mise en œuvre du projet Gabon Digital. Cette formation a permis aux ingénieurs de l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), de s’approprier la solution X-Road d’interopérabilité. Cette application favorise l’échange de données entre différentes organisations, en vue de garantir la confidentialité, l’intégrité et l’opérabilité. X-Road est une solution qui a fait ses preuves dans plusieurs pays utilisateurs. Le Gabon qui souhaite bâtir sa souveraineté numérique, est sur le point d’acquérir cette technologie. Le séjour de renforcement des capacités des ingénieurs ANINF dans la capitale estonienne est une aubaine, car ce pays de l’Union européenne représente un modèle reconnu mondialement pour la maitrise et la transformation digitale, s’est satisfait Monsieur Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI, Directeur Général de l’ANINF. Il est important de souligner que l’interopérabilité consiste à partager des données entre différents systèmes. Elle favorise un gain de temps et de l’épargne financière pouvant permettre au gouvernement d’investir dans des programmes des secteurs publics et privés au bénéfice des citoyens. L’interopérabilité est conditionnée par un protocole : le partage d’informations essentielles à l’accomplissement d’une tâche, le cloisonnement des données, la confidentialité et l’intégrité pour mieux sécuriser l’information. Au cours de cette formation, plusieurs thématiques telles que la gouvernance et la législation, l’implémentation et le choix technologique, l’opérationnalisation, le modèle économique et le bénéfice aux citoyens ont été abordées.
Digitalisation de l’administration : le Directeur Général de l’ANINF reçu par le Ministre de la Justice
Le Ministre de la Justice Garde des Sceaux, Monsieur Paul-Marie GONDJOUT, a reçu en audience le mercredi 26 juin 2024, le Directeur Général de l’Agence Nationale des Infrastructures et des Fréquences (ANINF), Monsieur Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI dans le cadre du processus de digitalisation des actes et procédures du ministère de la Justice. La digitalisation des actes et procédures du ministère de la Justice, constitue un pan du projet Gabon Digital, lequel consiste à la digitalisation de l’administration gabonaise. Il s’agira pour l’ANINF, d’accompagner le ministère en charge de la Justice dans le processus digitalisation de l’administration judiciaire. La matérialisation de ce projet devra à terme, améliorer les services aux usagers, notamment l’obtention des actes de justice tels que les casiers judiciaires. La digitalisation des services judiciaires permettra de simplifier considérablement les procédures et d’assurer aux populations longtemps confrontées aux difficultés d’obtention de ces documents, un gain de temps. Il est important de souligner que Gabon digital est un projet du Gouvernement, dont la mise en œuvre technique est assurée par l’ANINF.
Projets Gabon digital – eGabon-SIS : la démonstration du système d’information à l’ordre du jour du 2ème Comité technique
Le Comité technique des projets Gabon digital – eGabon-SIS a tenu vendredi 28 juin 2024 à Libreville, sa deuxième réunion avec pour seul point à l’ordre du jour, la démonstration du système d’information de l’Hôpital des Instructions des Armées Omar Bongo Ondimba (HIAOBO). Cette deuxième rencontre a permis aux membres du comité technique (COTECH), d’être édifiés sur le système d’information hospitalier (SIH), à travers la projection d’une vidéo relative à la démonstration du parcours d’un patient à l’Hôpital des Instructions des Armées Omar Bongo Ondimba (HIAOBO). Il s’agit d’un circuit de 9 étapes, allant de l’enregistrement du patient au bureau d’admission, jusqu’à la réception par le médecin, en passant par la consultation initiale par l’infirmière et le prélèvement sanguin au laboratoire pour les examens médicaux, sans oublier la caisse de paiement. Ce parcours permet de créer le dossier numérique du patient et illustre de ce fait, le processus de mise en œuvre de la digitalisation du système nationale de santé (SNS). Le Directeur Général de l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF) et président du Comité technique des projets Gabon digital – eGabon-SIS, Monsieur Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI a rappelé que ces projets entrent dans le cadre de la transformation digitale du Gabon et de l’institutionnalisation de la cybersécurité. eGabon-SIS aura entre autres avantages, de faciliter l’information entre médecins et une gestion efficiente pour la prise en charge des citoyens gabonais, a-t-il indiqué. Au cours des échanges, plusieurs préoccupations et contributions ont été émises par certains membres du comité technique. C’est le cas du Conseiller du ministre de la Justice, Christian NGOUA qui s’est interrogé sur la place des officines privés dans le projet eGabon-SIS. Il a également sollicité de l’ANINF, le déploiement de l’équipe de la conduite du changement afin d’inculquer la culture numérique aux usagers. Pour sa part, le Docteur NGOMO, praticien, a posé la question d’un parcours alternatif pour les situations d’urgence. Tout en prenant en compte ces préoccupations, le président du COTECH a expliqué que la digitalisation est un processus qui va impliquer tout le monde et exhorte les uns et les autres à être ‘’les évangélistes pour apporter la bonne nouvelle’’ auprès des concitoyens. En direct de l’HIAOBO, les agents de cette structure médicale ont exprimé leur satisfaction pour ce projet qui, selon eux, va optimiser les soins.
Le Président de la République lance l’opération d’établissement de la Carte Nationale d’Identité Électronique (CNIE)
Le Président de la Transition, Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a procédé le lundi 24 juin à la Direction Générale de la Documentation et l’Immigration (DGDI), au lancement officiel de l’opération d’établissement de la Carte Nationale d’Identité Électronique (CNIE). Mise en œuvre avec l’appui technique de l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), la Carte Nationale d’Identité Électronique (CNIE), concrétise l’engagement du Gouvernement pour la modernisation et la sécurisation des systèmes d’identification nationaux. Au moment du lancement officiel, le Directeur Général de l’ANINF, Monsieur Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI, a exposé la vision de la modernisation de l’administration à travers le projet Gabon Digital, mettant en exergue les différents services auxquels pourront accéder le citoyen gabonais détenteur de la CNIE. Il s’agit des services essentiels tels que l’accès rapide et efficace aux soins de santé, faciliter les formalités judiciaires à l’exemple de l’obtention des casiers judiciaires en ligne, obtenir le permis de conduire par la réduction des démarches administratives. A l’issue de cette cérémonie, le Chef de l’État a invité ses compatriotes à emboiter le pas afin de faire établir leur CNIE, en suivant la procédure d’obtention du Numéro d’Identification Personnel (NIP).
KEWA : Une plateforme efficace et fiable
Développée par l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), la plateforme KEWA visitée ces dernières heures par des milliers d’utilisateurs, se distingue comme un outil essentiel pour la proclamation des résultats en période d’examens au Gabon. Cette année (2024), les statistiques révèlent un engouement significatif pour la plateforme pendant les examens nationaux. Durant les 30 dernières minutes, KEWA a enregistré un total de 34983 utilisateurs. La demande a culminé à 7 022 utilisateurs au cours des cinq dernières minutes, témoignant de la confiance croissante des élèves envers la plateforme. Selon une analyse des sources du trafic, 75,81% des utilisateurs accèdent à KEWA via Google, soit 8825 usagers. L’accès direct, les moteurs de recherche tels que Bing et Yahoo, de même que d’autres canaux, complètent ce tableau d’accès diversifié, soulignant la visibilité et la pertinence de KEWA sur le web. Cette année malgré des pics de trafic élevés, l’application n’a pas connu d’interruptions. Ce qui témoigne de son efficacité et de sa fiabilité. En mettant à disposition des ressources pertinentes et en facilitant l’accès à l’information, KEWA contribue de manière significative à l’amélioration des résultats académiques et au bien-être des candidats durant cette période cruciale.
Sommet africain sur la cybersécurité : l’ANINF prend une part active à l’événement
L’alliance des pays africains chargée de l’agenda numérique de l’Afrique, Smart Africa en partenariat avec le plus grand événement des tech et start-up en Afrique, GITEX Africa, ont organisé du 28 au 31 mai 2024 à Marrakech au Maroc, le Sommet africain sur la cybersécurité. La délégation de l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), conduite par la Directrice des Applications (DAP), Madame Maryse Lydie MADIBA ILOUMBOU, avec la présence du Directeur de la Sécurité et de l’Information (DSI), Monsieur Arnold Gildas Yann RAMONDET MBOUMBA et Monsieur Kevin Jessy NGANE, a pris une part active aux travaux de la 4ème réunion du Réseau Africain des Autorités de Cybersécurité (ANCA) sur plusieurs thématiques en lien avec la transformation digitale et la cybersécurité en Afrique. Il s’est notamment agi des discussion sur : ‘’la sécurité dès la conception’’, qui vise à réduire les vulnérabilités et à renforcer la défense contre les cyberattaques en intégrant des mesures tout au long du développement des logiciels ; ‘’la chasse aux menaces’’, essentielle pour protéger les données d’une entreprise, complétant ainsi les autres outils de détection de menaces afin de prévenir efficacement les intrusions ; ‘’le patron du social’’ qui a permis aux participants d’être exposés à divers scénarios de sécurité, d’améliorer leurs compétences existantes et d’acquérir de nouvelles capacités pour enquêter et prévenir les incidents de sécurité ; et ‘’la Sécurité internet’’, qui consiste en la mise en place d’un réseau robuste et sécurisé, ainsi que des stratégies pour identifier et répondre aux cyberattaques. La question de e-santé n’a pas été en reste, notamment avec la tenue du premier forum des leaders sur la santé numérique qui a pour rôle d’explorer le pouvoir de transformation de la technologie pour façonner l’avenir des soins de santé en Afrique. Ce forum a été l’occasion pour l’ANINF d’approfondir ses échanges avec ses partenaires en charge du développement du projet eGabon-SIS. Projet qui consiste à la mise en œuvre d’un système d’informations sanitaire au Gabon et pour lequel 40 ingénieurs ANINF sont mobilisés. Il y a lieu de signaler que la délégation de l’ANINF a également pris part à la réunion préparatoire du Groupe 17 de l’IUT-T Study qui coordonne les travaux liés à la sécurité dans toutes les commissions d’études de l’UIT-T.
L’ANINF participe au Conseil des agences informatiques africaines (CAITA)
La 3ème réunion du Conseil des Agences Informatiques Africaines (CAITA) de Smart s’est tenue Maroc en marge du GITEX Africa et a vu la participation de la la délégation de l’ANINF. Le Conseil des agences informatiques africaines (CAITA) est un organe de Smart Africa regroupant les agences informatiques des États membres, il a été créé afin de promouvoir la collaboration et la coopération dans le domaine des technologies de l’information à travers le continent africain. Le Conseil sert ainsi de plate-forme aux agences informatiques des États membres pour partager leurs connaissances, leurs ressources et leurs meilleures pratiques en matière de développement et de mise en œuvre informatique, dans le but de faire progresser la technologie en Afrique. En prenant part à cette importante réunion, l’ANINF marque ainsi davantage son encrage international en matière de coopération et d’échange de bonnes pratiques avec les administrations opérants dans le même domaine. Ainsi, le Conseil offre un forum aux agences membres pour discuter des questions politiques et réglementaires liées à l’informatique et travailler ensemble pour développer des solutions. Le CAITA se réunira périodiquement pour permettre des discussions et des délibérations sur des questions pertinentes au développement des technologies de l’information en Afrique.
Forum Gabon – France : l’ANINF pour la promotion de l’expertise gabonaise du numérique à Paris
L’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), entité sous tutelle du Ministère gabonais de l’Économie Numérique et des Nouvelles Technologies de l’Information, participera activement à la première édition du Forum d’affaires Gabon – France qui se déroulera le 29 mai à Paris. Ce rendez-vous économique est une opportunité pour l’agence de promouvoir son expertise en vue de tisser des partenariats pour renforcer la souveraineté numérique du Gabon. Le Gabon et la France, veulent renforcer leur coopération économique vieille de plusieurs décennies, à la faveur d’un forum organisé par le Ministère de l’Economie et des Participations et le Mouvement des Entreprises de France (MEDEF), sous le thème “Pour un partenariat redynamisé”. En effet, les investissements français au Gabon sont en baisse depuis plus de 10 ans. Ce forum qui rassemblera plus de 300 décideurs et leaders d’industries, notamment les représentants de gouvernements, des entreprises, des institutions financières, des experts et des hommes d’affaires, constitue une occasion de discuter des opportunités d’investissement et des défis à surmonter pour raffermir les relations économiques et commerciale entre le Gabon et la France. La rencontre de Paris, sera une opportunité pour le pays de mettre en valeur son expertise en matière de numérique, à travers l’ANINF. Il s’agira de présenter aux potentiels investisseurs et partenaires, des projets de e-Gouvernement qui concourent à la transformation digitale du Gabon, en vue de développer des partenariats avec les entreprises du MEDEF spécialisées dans le domaine. L’ANINF via ces partenariats, compte poursuivre sa mission de digitalisation de l’administration gabonaise pour, notamment améliorer les services administratifs offerts aux populations. Le rendez-vous de la capitale française est donc un tournant important pour attirer les investisseurs et nouer des partenariats en matière de cybersécurité, dans le but de bâtir la souveraineté numérique Gabon.