ANINF

Numérique : Audrey MENGUE, agent à l’ANINF honorée par Microsoft

Agent à l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des fréquences (ANINF), précisément à la Direction des Applications (DAP), Audrey MENGUE devient la première femme gabonaise et en Afrique centrale, couronnée du prestigieux titre de Microsoft Most Valuable Professional (MVP). Une distinction décernée par le géant américain de l’informatique. Le titre de Microsoft Most Valuable Professional (MVP) est une distinction mondiale décernée par Microsoft aux experts qui se distinguent non seulement par leur expertise technique, mais aussi par leur engagement à partager leurs connaissances et leur passion avec les communautés à travers le monde. Ce titre est attribué à des leaders qui contribuent activement au développement de la technologie et de la communauté. Cette année, le jury de cette organisation a porté son choix sur une jeune informaticienne gabonaise, Audrey Mengue. En service à l’ANINF, entité de l’État gabonais leader du développement des technologies numériques, elle devient ainsi la première femme gabonaise, mais aussi en Afrique centrale et dans la zone CEMAC à recevoir cette distinction exceptionnelle. Cette dernière n’a pas manqué de partager sa motivation suite à la récompense. « Ce qui me motive, c’est de partager mon savoir via le volontariat avec plusieurs communautés à travers le monde. D’avoir une activité qui me passionne réellement, car c’est au travers de celle-ci que je brille de mille feux. », s’est satisfaite Audrey. L’ANINF, est une administration qui prône l’excellence et l’innovation. Audrey incarne parfaitement ces valeurs. Son succès constitue une source d’inspiration pour ses collègues et toutes les jeunes femmes qui aspirent à faire carrière dans le numérique.

Forum Chine-Afrique : L’ANINF prend part aux assises de Beijing

Le Directeur Général de l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), Monsieur Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI, prend part au Forum Chine-Afrique qui se déroulera du 4 au 6 septembre 2024 à Beijing capitale de la Chine. Le Forum Chine – Afrique (FOCAC) 2024, est placé sous le thème “S’associer pour promouvoir la modernisation et construire une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique de haut niveau”. Il constitue une opportunité pour des nombreux pays africains, de raffermir les relations d’amitié et de coopération multiformes entre la Chine et l’Afrique. En tant que leader du développement du numérique au Gabon, ce forum est une occasion pour l’ANINF de rechercher davantage des partenariats essentiels au renforcement des capacités des ressources humaines et la mise en œuvre de son ambitieux projet de la digitalisation du Gabon. En marge du FOCAC, le Directeur Général, Monsieur Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI a pris part aux côtés du ministre de l’Économie Numérique et des Nouvelles Technologies de l’Information, le Général Bonjean Rodrigue MBANZA au 2è Forum économique Gabon-Chine, notamment dans le panel consacré à l’économie numérique. Au cours de son exposé, Monsieur MOUNGUENGUI MOUDOKI a abordé des questions relatives à la formation, la protection et la conservation des données, la cybersécurité, ainsi que la gouvernance en matière de gestion des risques. Ce dernier point qui inclut également la cybercriminalité, nécessite l’implication des ministères de la Défense nationale et de l’Intérieur, de même que le développement de la culture numérique au sein des concitoyens, a-t-il souligné. Cette rencontre qui a rassemblé plusieurs investisseurs chinois avait pour thème : ‘’un nouveau partenariat économique pour des bénéfices partagés’’.

Projet eGabon-SIS : lancement d’un atelier de mobilisation des personnels de santé

Le Directeur Général de l’ANINF, Monsieur Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI, en sa qualité de président du Comité technique (COTECH) des projets eGabon-SIS et Gabon Digital, a pris une part active à l’atelier de mobilisation des professionnels de la santé.  Cet atelier a été organisé par le ministère de la Santé le samedi 31 août 2024 à l’hôtel Radisson, en prélude à la mise en production du Système d’information de santé (SIS) dans les structures sanitaires. Lors de son discours circonstanciel, le Secrétaire Général du Ministère de la Santé, Monsieur Charles ROTIMBO, a salué l’appui technique de l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF) et la synergie entre les différentes parties prenantes dans la conduite de ce projet destiné à digitaliser le système de santé au Gabon. “A pied d’œuvre 24/24, l’ANINF a conduit l’acquisition des équipements de son datacenter, des locaux techniques des structures de santé et supervisé le paramétrage des solutions quasiment achevées au niveau des structures sanitaires de la phase 1 à savoir, l’Hôpital d’Instruction des Armées Omar Bongo Ondimba (HIAOBO) et l’Hôpital de la Coopération Egypto-Gabonaise (HCEG)’’, a souligné le SG du ministère de la Santé. L’autre temps fort de cette rencontre a été, la projection de deux vidéos, l’une sur la cérémonie de lancement du projet et l’autre résumant les démonstrations faites lors des deux derniers COTECH. Le président du COTECH, monsieur MOUNGUENGUI MOUDOKI a expliqué le rôle de l’ANINF dans le pilotage du dossier médical du patient, à savoir, l’utilisation sécurisée et confidentielle des données mises à disposition. Ces données permettent de créer des algorithmes qui donnent naissance à des applications. A cet effet, il a exhorté les professionnels de santé à être disponibles pour produire des données fiables afin de garantir l’intégrité des applications. Il faut rappeler que le projet de digitalisation du système de santé, vise à informatiser le dossier médical des patients. Cette démarche permettra une meilleure prise en charge médicale grâce au partage de données sécurisées et fiables d’une structure sanitaire à une autre. Les objectifs sont multiples : améliorer l’accès à la connaissance médicale, réduire les coûts des soins de santé, et garantir la conformité des processus de soins. Prenant la parole à la suite des autres intervenants, Dr OUTSA représentant le consortium a indiqué que 90 à 95% des objectifs ont été atteints. Lancé officiellement le 16 février 2024, ce projet du gouvernement qui vise à réformer le système d’information de santé, est en adéquation avec les orientations du Président de la Transition, Président de la République, chef de l’État, le Général de Brigade Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA.

ANINF : Les nouveaux Délégués du Personnel prennent leurs fonctions

Les nouveaux Délégués du Personnel de l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF) ont officiellement pris leurs fonctions le vendredi 23 août 2024, au cours d’une cérémonie présidée par le Directeur Général, Monsieur Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI, en présence du Comité de direction de l’Agence (CO-DIR), des représentants de l’inspection du travail et de la Confédération Syndicale Gabonaise (COSYGA). Dans son mot de bienvenue, le Directeur Général de l’ANINF, Monsieur Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI a exprimé sa satisfaction quant à l’organisation de la présente cérémonie qui découle d’un processus réussi des élections des Délégués du Personnel, après 9 ans d’attente.  Ce processus a débuté par une campagne de sensibilisation des agents ANINF sur l’importance et les missions d’un délégué, le tout dans un climat serein. Ainsi, la Direction Générale s’engage à instaurer un dialogue socio-professionnel et à mettre en œuvre l’axe stratégique N°3 de la Feuille de route 2024-2026 de l’ANINF, à savoir : “’La Rationalisation de la gouvernance de l’Agence”. A cet effet, Monsieur le Directeur Général a pris d’importants engagements, notamment : offrir des formations appropriées aux Délégués du Personnel dans le domaine du syndicalisme et tenir tous les trois mois une discussion formelle avec ces derniers. Il est important de souligner qu’au lendemain de leur élection le 13 août dernier, les nouveaux délégués ont été reçus à la Direction Générale pour une séance de travail, au cours de laquelle certaines décisions ont été prises. Il s’agit entre autres, de l’élaboration d’une feuille de route et la mise en place d’un bureau décisionnel. Il n’a pas manqué de les exhorter à être à l’écoute, à prendre de la mesure et de la hauteur, à communiquer davantage tout en saluant l’accompagnement de l’inspection du travail et de la COSYGA. Prenant la parole, le représentant des nouveaux délégués élus, Monsieur Julius NDJEKOUNDA a exprimé sa satisfaction pour le bon déroulement du processus électoral, tout en remerciant tous les acteurs impliqués. Faisant suite à l’allocution du représentant des délégués, Monsieur Loïc MAVONGA YOUBI de l’inspection du travail a relevé que le rôle d’un délégué, c’est de participer, qu’il doit être une force de proposition auprès de la Direction Générale et servir de relais entre l’inspection du travail et l’ANINF.

Numérique : Prise de contact entre l’ANINF et le Système des Nations Unies

Une délégation de l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF) conduite par son Directeur Général, Monsieur Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI, a été reçue le mercredi 21 août 204, par le Coordonnateur Résident des Nations Unies au Gabon, Madame Savina AMMASSARI dans le cadre d’une réunion de prise de contact. Plusieurs programmes socio-économiques, notamment dans le domaine de la protection sociale et des initiatives en lien avec le numérique pilotés par le système des nations Unies (SNU), ont été présentés lors de cette rencontre. Une occasion pour Madame Savina AMMASSARI, Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies au Gabon, de présenter les Nations Unies, leur rôle, leur mission, les trois priorités stratégiques et leur valeur ajoutée en tant que partenaire privilégié au développement du Gabon, conformément au Plan cadre de coopération 2021 – 2025. Elle a également mis en exergue la capacité d’accompagnement et d’intervention multisectorielle de l’ONU à travers les 25 fonds, agences et/ou programmes basés au Gabon, tout en soulignant la capacité des Nations Unies à coordonner et rassembler les partenaires techniques et financiers autour de la table et de créer des synergies (séminaire de partage d’expérience avec d’autres pays membres), non sans préciser que les Nations Unies fournissent un appui normatif au pays en termes de bonne gouvernance. Pour sa part, le Directeur Général de l’ANINF, Monsieur Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI a présenté son entité à travers ses principaux objectifs : vulgariser les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication ; Promouvoir la transformation digitale ; Assurer la souveraineté numérique du Gabon et Promouvoir la bonne gouvernance dans le digital. Aussi, il a rappelé les priorités du Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’Etat, le Général de Brigade Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, déclinées lors de son discours à la Nation du 16 août dernier contenues dans la feuille de route de la transition dont la digitalisation occupe une place importante. Citant quelques actions menées et en cours, telles que le Wifi public, la digitalisation du système de santé (eGabon-SIS) et l’interopérabilité des systèmes d’Information, le DG de l’ANINF a sollicité, pour mener efficacement ses missions, un appui en termes de renforcement de capacités à travers des formations permettant de mener à bien la conduite du changement imposée par ce secteur en plein essor. A cet effet, il a présenté les priorités de l’ANINF : l’Interopérabilité des Systèmes d’information de l’Administration publique et parapublique et l’évolution et renforcement du cadre législatif du numérique en république gabonaise. L’impact recherché est la Sécurité nationale, la Sécurité publique et les Opportunités économiques.

ANINF : Les agents élisent leurs nouveaux Délégués

Les agents de l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), sont allés aux urnes le mardi 13 août 2024, à la salle 121 de la Direction Générale, afin d’élire leurs nouveaux Délégués du Personnel pour les trois prochaines années. Au total, huit (8) candidatures issues des trois catégories socio-professionnelles reconnues au sein de l’Agence ont été admises à ce scrutin. A l’issue du vote, le dépouillement s’est déroulé en présence du Directeur Général, Monsieur Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI, sous la supervision de deux représentants de la Confédération Syndicale Gabonaise (COSYGA). Ainsi, pour l’élection du collège des Agents d’exécution, le candidat Adrien NDJONDO et son suppléant Guy Mathurin BAYAKABOMA ont largement triomphé avec un score de 83,33% soit 30 voix contre 16,67% soit 6 votants pour Lisiane  Samba LADOUGOU et sa suppléante Viviane YEYE MOUNDJONGUE épse PANGO. Ce premier scrutin a enregistré 65 inscrits, 39 votants, 3 bulletins blancs ou nuls pour un suffrage exprimé de 36 voix soit un taux de participation de 60%. Concernant le collège des Agents de Maîtrise, le candidat Julius NDJEKOUNDA qui a pour suppléante Laure Sonia KASSA MOUELE épse KOULA, rempile pour un second mandat, avec une écrasante majorité de 92,86% de voix soit 39 votants contre 7,14% soit 3 voix pour Christian Gildas MEZUI, seul candidat sur sa liste. Le bureau de vote réservé à cette catégorie a enregistré 93 inscrits, 42 votants, zéro bulletin blanc ou nul, 42 suffrages exprimés soit un taux de participation de 45%. Quant au collège des cadres qui a enregistré quatre candidatures, le choix a été porté sur Yannick MOUKAYI (titulaire) et Lucresse NOMBO ABOUGHE épse IKAPI MOUTSINGA (suppléante) avec 49,46% de voix pour 46 votants, ainsi que Lyne OBOUMADZOGO KEKELEBO et son suppléant Antonio Yannick, 29 voix (31,18%). Ces quatre élus représenteront les cadres des niveaux 1 et 2. Les autres candidats ont respectivement obtenu 17 voix (18,27%) pour Xavier PEME et son colistier Ghislain NYANGONE OVONO et 1,07% soit 1 voix pour Achille Wilfried ALLOGHO ALLOGHO. Pour cette élection, 171 personnes se sont inscrites, 96 votants enregistrés, 3 bulletins blancs ou nuls pour un suffrage exprimé de 93 votants soit un taux de participation de 56,14%. Lors de son propos circonstanciel, le Directeur Général a rappelé que l’élection des délégués est en phase avec l’axe stratégique n°3 de la feuille de route 2024-2026 de l’ANINF, à savoir, “Rationaliser la gouvernance de l’Agence”. Pour lui en effet, cette élection permet de consolider le dialogue socio-professionnel au sein de l’Agence. Non sans appeler les vainqueurs à protéger les intérêts de ANINF. Les candidats pour la majorité ont exprimé leur satisfaction et leur fierté, suite au déroulement de ces élections attendues depuis 10 ans. Ils ont par ailleurs souligné le caractère transparent dudit scrutin. Élu pour son premier mandat à l’élection du collège des cadres, Monsieur Yannick MOUKAYI, a affiché sa volonté d’œuvrer pour la protection des intérêts de l’Agence. Le nouveau bureau élu des Délégués du Personnel sera installé dans les tout prochains jours.

(CECNI) – Utilisation du logiciel ORETY : 18 policiers formés par l’ANINF

Débutée le 24 juillet 2024, la formation des agents des Forces de Police Nationale (FPN), organisée par l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), sur la gestion des archives physiques et l’utilisation du logiciel ORETY dédiés à l’organisation et la gestion des documents produits et reçus par le CECNI dans le cadre de ses missions, s’est achevée le vendredi 2 août 2024 en salle de formation ANINF ACADEMY. Le but principal de cette formation, qui s’est déroulée sur une période de dix (10) jours, était de comprendre les objectifs du projet et de la formation ; acquérir et mettre à jour les connaissances théoriques et pratiques en gestion documentaire, ainsi qu’en gestion des archives physiques pour tous les participants. Il était également question de maîtriser l’organisation et la gestion actuelles des archives du Centre d’Etablissement de la Carte Nationale d’Identité (CECNI) ; d’assimiler le schéma cible de la Gestion Électronique des Documents (GED) ; de se familiariser avec les différentes fonctionnalités de la solution ORETY ; de comprendre et maîtriser le plan de classement paramétré dans la solution, ainsi que d’acquérir une maîtrise approfondie du processus de traitement des documents numérisés dans la solution. Selon Monsieur Bertrand LANGANGOUET, Chef de projet et formateur : « L’application ORETY arrive à point nommé pour résoudre les problèmes de stockage, de classement et d’archivage des documents dans un même logiciel. Elle répond également aux besoins d’amélioration dans la recherche documentaire, ainsi que dans la gestion et le suivi des documents tout au long de leur cycle de vie ». Satisfaits, les participants se disent prêts à mettre en pratique les connaissances acquises au cours de la formation. « Cette formation nous a vraiment permis de comprendre les nouvelles méthodes d’archivages physique et numérique. Nous sommes désormais prêts à utiliser le logiciel ORETY au quotidien pour améliorer la prise en charge des usagers », a déclaré le capitaine Aurelie ODOUNGA.

Troisième Comité Technique des projets eGabon-SIS et Gabon digital

Projets eGabon – Gabon digital : le 3ème Comité technique consacré au transfert d’un patient Le troisième Comité technique (COTECH) des projets eGabon-SIS et Gabon digital, organisé le vendredi 26 juillet 2024 à l’École d’Application du Service de Santé Militaire de Libreville (EASSML), a également axé ses travaux sur la démonstration du Système d’information hospitalier (SIH), notamment le parcours d’un patient de l’Hôpital de Coopération Egypto – Gabonaise (HCEG) à l’Hôpital des Instructions des Armées Omar Bongo Ondimba (HIAOBO). Cette troisième réunion a permis aux membres du Comité technique, d’être édifiés sur de nouveaux éléments issus du volet applicatif du Système d’Information de Santé (SIS). La restitution s’est faite à travers la démonstration logicielle sur la communication du Système d’Information Hospitalier (SIH) de l’Hôpital des Instructions des Armées Omar Bongo Ondimba (HIAOBO) et de l’Hôpital de Coopération Égypto-Gabonaise (HCEG). Il s’agit précisément du parcours du patient assuré CNAMGS (Caisse Nationale d’Assurance Maladie et de Garantie Sociale) en consultation à HCEG et référé en urgence à HIAOBO. Le circuit compte 4 étapes dans chacune des deux structures hospitalières. La première démontre la réception du patient dont les données administratives vont être saisies et enregistrées, sans oublier le paiement à la caisse. Dans la deuxième étape, le patient est reçu par l’infirmière qui ajoute le motif de consultation, les constances vitales et les antécédents sociaux. Pour la troisième phase, le patient est reçu par le médecin qui ouvre son dossier clinique, puis examine les données et les notes de l’infirmière, ajoute les notes de consultation, le diagnostic (primaire et secondaire) et demande des examens. La quatrième étape marque la clôture du dossier de consultation, suivie de la lettre de transfert du patient. Dans la deuxième structure médicale, le patient (conscient ou inconscient) se présente aux urgences, une fiche urgence est générée, ainsi que le recouvrement des frais. La deuxième étape est similaire à celle de la première structure. Pour la troisième étape, en dehors de la consultation de la lettre de transfert par le médecin, le procédé reste le même que dans le premier centre hospitalier. Idem pour la quatrième étape qui clôture le dossier de consultation. Ce parcours permet de créer le dossier numérique du patient et démontre de ce fait, le processus de mise en œuvre de la digitalisation du système national de santé (SNS). En l’absence du président du COTECH, Monsieur Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI, Directeur Général de l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques (ANINF) empêché, les travaux du COTECH 3 ont été présidés par le vice-président, Monsieur Michel Auguste BUSSAMBA.

Blanchiment des capitaux et financement du terrorisme : Plusieurs recommandations au terme de la rencontre de Douala

La réunion de concertation sur les risques de blanchiment des capitaux et financement du terrorisme liés à l’interopérabilité des paiements par monnaie électronique en zone CEMAC présidée par la GABAC (Groupe d’Actions contre le Blanchiment d’Argent en Afrique Centrale), à la quelle a pris part L’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF) du 8 au 11 juillet à Douala au Cameroun, a accouché de plusieurs recommandations. Ces recommandations ont fait l’objet d’une proposition soumise aux autorités de la CEMAC et se résument en huit (8) points. Il s’agit du renforcement des mesures de vérification d’identité (KYC), par la mise en œuvre stricte des procédures qui consistent à imposer des normes plus rigoureuses pour la vérification de l’identité des clients utilisant des services de paiement mobile en intégrant le Numéro d’Identification Personnel (NIP) et les technologies avancées pour garantir l’authenticité de ces identités. Il a également été question de la surveillance et du suivi des  transactions, notamment le déploiement des systèmes de surveillance automatisés basés sur l’intelligence artificielle et le machine learning pour détecter les transactions suspectes en temps réel. L’une des recommandations a été le renforcement de la coopération régionale et internationale. A cet effet, il s’agit d’établir des mécanismes efficaces pour le partage d’informations entre les pays membres de la CEMAC avec les organisations internationales comme le GAFI, ainsi que l’accord de coopération entre les autorités de régulations et les opérateurs de paiement pour faciliter la collecte et le partage des données pertinentes. Les différents panelistes ont aussi, opté pour la formation et la sensibilisation, à travers des programmes réguliers pour les employés des institutions financières et des opérateurs de télécommunications et de mobile money sur les risques AML/CFT (BC/FT) et les meilleures pratiques de conformité. Sans oublier d’éduquer le public sur les risques associés aux paiements mobiles et les mesures de protection. A cela, s’ajoute l’amélioration du cadre réglementaire par l’actualisation des réglementations et l’harmonisation des normes sous régionales.  Non sans citer l’innovation technologique via l’adoption des nouvelles technologies et l’investissement dans la cybersécurité.

Blanchiment des capitaux et Financement du terrorisme en zone CEMAC : l’ANINF participe aux assises de Douala

L’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), représentée par le Directeur de la Sécurité et de l’Information, Monsieur Arnold Gildas Yann RAMONDET MBOUMBA, a pris part du 8 au 11 juillet 2024 à Douala au Cameroun, à la réunion de concertation sur les risques de blanchiment des capitaux et financement du terrorisme liés à l’interopérabilité des paiements par monnaie électronique en zone CEMAC présidée par le GABAC (Groupe d’Actions contre le Blanchiment d’Argent en Afrique Centrale). La rencontre de Douala a porté essentiellement, sur l’analyse des risques de blanchiment des capitaux (AML) et de financement du terrorisme (CFT) associés à l’interopérabilité des paiements par monnaie électronique, plus précisément le mobile money dans la zone CEMAC. L’objectif a été d’identifier les vulnérabilités potentielles, de partager les meilleures pratiques et de proposer des mesures pour renforcer le cadre réglementaire et opérationnel afin de mieux prévenir ces risques. Ce qui a permis aux panelistes, d’identifier les risques, d’élaborer les mesures de prévention, de renforcer la coopération entre les régulateurs, les opérateurs de paiement et les institutions financières et de renforcer la formation et la sensibilisation. L’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF) en tant que bâtisseur de la souveraineté numérique du Gabon et gardienne de la protection des données et du cyberespace national, a eu plusieurs intérêts à participer à cette rencontre. Il s’agit de s’aligner à la réglementation régionale et internationale, cruciale pour l’intégrité et la sécurité des systèmes de paiement nationaux ; le renforcement des capacités en vue d’acquérir des connaissances et des compétences sur les dernières tendances et menaces en matière de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme, ainsi que sur les technologies et pratiques les plus efficaces pour les contrer. Cette concertation est également importante pour l’ANINF, en vue de l’instauration d’une collaboration intersectorielle avec d’autres agences et organisations afin d’améliorer la sécurité des transactions électroniques au Gabon. Cette amélioration permet de contribuer au renforcement des infrastructures de paiement pour prévenir les risques AML/CFT. Ce qui est essentiel pour la confiance des utilisateurs et la stabilité du système financier, ainsi que l’influence qui permet à l’ANINF d’impacter les politiques et les régulations à venir, à travers une participation active aux discussions, afin d’assurer leur adaptation aux besoins et aux réalités du Gabon.

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