2ème comité de pilotage (COPIL2) : les avancées du programme Gabon Digital au menu des travaux
Le Comité de pilotage (COPIL) du Programme Gabon Digital a tenu le mercredi 15 janvier 2025, sa deuxième session. Présidée par le Ministre de l’Économie numérique et des Nouvelles Technologies de l’Information, le Général de Brigade Bonjean Rodrigue MBANZA, cette rencontre a permis de présenter les avancées du programme, du Plan de Travail Annuel Budgétisé (PTBA) 2024-2025 et du pilote d’interopérabilité. Photo de famille des membres du COPIL. Le Programme Gabon Digital lancé le 5 novembre 2024, vise à accélérer la transformation numérique du pays. Il s’inscrit dans la dématérialisation des services administratifs, la diversification de l’économie et cherche à positionner le Gabon comme un hub numérique en Afrique centrale. Au cours de cette 2ème session du comité de pilotage (COPIL 2) de Gabon Digital, un prototype pilote du programme a été dévoilé ainsi que des bénéfices à court et à long termes. La mise en œuvre dudit prototype pourrait intervenir à partir de mars 2025. A court terme, il sera question d’ouvrir des premiers services aux populations tels que les paiements digitaux. D’où l’urgence d’accélérer la transformation numérique du pays. A long terme, il s’agira d’offrir des services aux gabonais au niveau national et à ceux de la diaspora ; de digitaliser l’administration ; de faciliter les démarches administratives aux citoyens gabonais et étrangers. Il y a également un volet inclusion sociale en vue de permettre l’accessibilité aux services digitaux à tous les gabonais vivant dans les zones reculées. Le programme prévoit aussi, un portail d’interopérabilité pour la réalisation des différents services. Il est important de rappeler que Gabon Digital compte 4 composantes qui englobent 13 projets : un environnement favorable à une transformation numérique accélérée, la modernisation des systèmes d’identification légale, la mobilisation et conduite de changement et la transformation numérique de l’administration publique et de certains services. Répondant à certaines préoccupations liées à la règlementation et à la sécurité, le Coordonnateur Général du projet eGabon-SIS et du programme Gabon Digital, Mme Maryse Lydie MADIBA ILOUMBOU, Directrice Générale Adjointe de l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF) a rappelé que le cadre règlementaire et juridique constitue une priorité dans la mise en œuvre du programme Gabon digital. Précisant que l’aspect cybersécurité ne sera pas en reste, car il s’agit d’une question de souveraineté.
Projet eGabon-SIS : fin de la première phase
Le 6ème Comité Technique (COTECH 6) des projets eGabon-SIS et du Programme Gabon Digital s’est tenu le mercredi 15 janvier 2025. À l’ordre du jour : évaluation des résultats de la première phase de eGabon-SIS et planification de la seconde étape. Le Président de COTECH et DG de l’ANINF, M. Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI dirigeant les travaux du COTECH 6. A l’ouverture des travaux, le Président du Comité technique (COTECH), M. Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI, Directeur Général de l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), a exprimé sa satisfaction quant au bon déroulement de la première phase. Non sans remercier les structures hospitalières et toutes les parties impliquées dans le projet. Présentant le bilan de la phase 1 de eGabon-SIS, M. Ulrich Davy MAVIOGA, Coordonnateur technique adjoint a indiqué que le projet a atteint ses objectifs. Tous les sites pilotes : Hôpital d’Instruction des Armées Omar Bongo Ondimba (HIAOBO), l’Hôpital de Coopération Egypto-Gabonaise (HCEG) et le Data center ANINF sont actuellement en production. Cette étape consistait à doter ces structures d’équipements, de déployer et mettre en production des logiciels et former le personnel de santé. Les membres du COTECH ont eu droit à un focus sur l’hôpital Egypto qui a enregistré des statistiques intéressantes en novembre et décembre 2024, grâce au Système d’Information de Santé (SIS). Durant cette période, l’on constate une augmentation exponentielle du nombre des patients créés, des dossiers infirmiers, des rendez-vous donnés, de demandes de laboratoire et de facturations générées. Concernant le bilan financier, la mise en place du SIS a permis à cette structure hospitalière d’avoir une visibilité et une gestion transparente de ses recettes réelles qui ont considérablement augmenté. Une signature par les parties prenantes a permis de valider l’effectivité de la fin de la phase 1. Le COTECH 6 a également planché sur la planification de la phase 2 de eGabon-SIS. Celle-ci est prévue se dérouler du 20 janvier au 26 mai 2025. 8 centres hospitaliers sont concernés, parmi lesquels les trois Centres hospitaliers universitaires (CHU) de Libreville, Akanda et d’Owendo. Un calendrier de visites prévu du 20 au 23 janvier a été élaborés dans le but de présenter le projet aux responsables des établissements sanitaires. Il faut également souligner qu’une formation sur les prérequis en informatique de base de personnel de ces structures a déjà débuté, du fait de leur nombre considérable. Lors de la phase questions-réponses, il a été relevé des points positifs tels que la l’interconnexion des structures de santé pilotes mentionnées plus haut avec la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et de Garantie Sociale (CNAMGS) déjà effective. Il est important de rappeler que le projet eGabon-SIS vise à améliorer les soins de santé au Gabon.
Présidence du Conseil d’Administration de l’ANINF : Prisca KOHO NLEND installée dans ses fonctions
Promue lors du Conseil des ministres du 19 décembre 2024, Mme Prisca KOHO épse NLEND a été installée dans ses fonctions de Président du Conseil d’Administration de l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF) ce mercredi 15 janvier 2025, au cours d’une cérémonie officielle présidée par le Ministre de l’Économie Numérique et des Nouvelles Technologies de l’information, le Général de Brigade Bonjean Rodrigue MBANZA. Dans son allocution circonstancielle, le Ministre de l’Économie Numérique et des Nouvelles Technologies de l’Information, le Général de Brigade Bonjean Rodrigue MBAN a recommandé au PCA entrant de poursuivre la dynamique engagée dans le cadre de la transformation digitale de l’Administration gabonaise. Il s’agira pour Mme Prisca KOHO NLEND, d’œuvrer à l’amélioration des activités de l’ANINF, afin de l’aligner sur les objectifs stratégiques fixés par le gouvernement qui place le numérique comme secteur prioritaire. Au nombre de ces objectifs, figure le Programme Gabon Digital qui vise à améliorer l’accès des citoyens aux services publics et à garantir la compétitivité de l’économie nationale à l’échelle régionale et internationale. Mais aussi, à faire du Gabon un leader en matière de technologie et d’innovation en Afrique. “Pour parvenir, l’ANINF devra jouer un rôle actif et déterminant dans la mise en œuvre des projets prioritaires, au titre de l’année 2025”, a souligné le membre du gouvernement. Photo de famille des officiels. Pour sa part, le nouveau PCA s’est dit conscient du rôle clé de l’ANINF dans la modernisation des services publics. Ceci, conformément au Plan National de Développement de la Transition, lequel positionne le numérique comme un pilier essentiel de la diversification économique. L’une des pistes de réflexion proposée par Mme KOHO NLEND, est d’orienter l’ANINF vers l’économie de la donnée. Associée à l’intelligence artificielle, la donnée constitue “une ressource stratégique indispensable pour le développement économique, la prise de décision éclairée et l’innovation”, a-t-elle signifié. Ainsi, elle a exprimé la nécessité pour l’ANINF de jouer un rôle important dans la création d’un cadre juridique approprié pour la gestion et l’exploitation des données. De même, d’investir dans des infrastructures modernes afin de stocker et d’analyser les données collectées, de développer de compétences locales spécialisées et de promouvoir une culture des données au sein des administrations. Non sans oublier que la gestion des données intègre la sécurité, de souveraineté et l’éthique. Tout en s’engageant à remplir pleinement ses missions, Mme Prisca KOHO n’a pas manqué de saluer le leadership du Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État, le Général de Brigade Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA qui ambitionne de doter le Gabon d’un data center national en 2025. Considérée comme une femme dynamique, Prisca KOHO NLEND est dotée d’une grande expérience professionnelle. Nommée Directeur National des Assurances en 2016, elle été portée par ses pairs à la Présidence du Conseil d’Administration de la Compagnie Commune de Réassurance des États membres de la Conférence Inter-africaine des Marchés d’Assurances (CICA-RE). Elle a ensuite occupé des fonctions ministérielles, notamment à la Pêche et aux Affaires sociales.
Digitalisation des services de la CNAMGS : l’expertise de l’ANINF sollicitée
Le Directeur Général de l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), M. Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI a pris part, à la réunion présidée le mercredi 8 janvier 2025 par le Directeur Général de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et de Garantie Sociale (CNAMGS) Mme Nadia Christelle KOYE. Objectif, échanger sur l’accompagnement de l’ANINF pour la digitalisation des services de la CNAMGS. A l’ère du numérique, la digitalisation des services constitue une préoccupation pour les plus hautes autorités gabonaises. C’est dans cette perspective que le Directeur Général de la CNAMGS a présidé jeudi dernier, une rencontre à laquelle était conviée l’ANINF, en tant que bras séculier du gouvernement en charge de la transformation numérique au Gabon. Lors de cette séance de travail, Mme le Directeur Général de la CNAMGS s’est focalisée sur l’amélioration du parcours patient de même que sur l’intégration des hôpitaux dans un système d’information « efficient ». Elle a insisté sur la nécessité de la mise en place d’outils numériques adaptés pour « optimiser » la prise en charge des assurés dans le but de faciliter les démarches administratives au sein des établissements sanitaires. Pour sa part, le Directeur Général de l’ANINF a rappelé l’existence de deux projets majeurs de l’État gabonais qui sont en synergie avec les objectifs de la CNAMGS, dont la mise en œuvre technique est assurée par l’ANINF. Il s’agit notamment, du programme Gabon Digital destiné à la digitalisation des services administratifs ainsi que le projet eGabon-SIS dédié à la numérisation du Système National d’Information de Santé (SNIS), dans lequel la CNAMGS est activement impliquée. M. MOUNGUENGUI MOUDOKI a indiqué qu’une phase pilote a récemment été lancée pour interconnecter l’Hôpital de Coopération Egypto-Gabonaise et l’Hôpital d’Instruction des Armées Omar Bongo Ondimba (HIAOBO) au système d’information de la CNAMGS. Cette avancée technologique permet aux établissements concernés d’accéder en temps réel au statut des assurés, renforçant ainsi la qualité des soins. Dans cette dynamique, Monsieur Rodrigue M’FOUBOU M’FOUBOU, Directeur du Système d’Information de la CNAMGS, a insisté sur l’urgence de constituer une équipe projet dans les plus brefs délais : « Cette équipe devra être pleinement opérationnelle et capable de définir les étapes clés pour mener à bien la digitalisation, une condition essentielle pour garantir le succès de cette initiative stratégique ». La rencontre s’est conclue sur un engagement commun des acteurs présents à travailler ensemble pour accélérer la mise en œuvre de ce projet ambitieux. Cette collaboration entre la CNAMGS et l’ANIF s’inscrit dans une approche innovante et moderne, visant à transformer le système de santé gabonais. Elle témoigne de la volonté des autorités de relever les défis de la digitalisation, tout en améliorant l’accès aux soins pour les assurés et en renforçant le système de santé.
Transformation numérique de l’administration : quels enjeux pour les écoles de formation ?
Le Directeur Général Adjoint de l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), Mme Maryse Lydie MADIBA ILOUMBOU a pris part jeudi 19 décembre à une conférence organisée par l’École de Préparation aux Carrières Administratives (EPCA), sous le thème : ‘’La Transformation numérique et digitalisation de l’administration gabonaise : quels enjeux pour les écoles de formation ?’’. La DGA de l’ANINF, Maryse Lydie MADIBA ILOUMBOU lors de son exposé Dans son discours d’ouverture, le Directeur Général de l’EPCA, M. Rodrigues MIKOLO BANAKA a planté le décor en présentant les objectifs de cette conférence, le programme, ainsi que le panel des conférenciers invité pour la circonstance. Cette conférence avait pour objectif principal d’analyser les enjeux et l’impacts de la transformation numérique et digitale sur l’Administration publique gabonaise, afin de définir les stratégies et les recommandations nécessaires pour adapter les programmes de formation des futurs agents publics aux nouvelles exigences du contexte numérique. Conviée parmi les conférenciers, la DGA de l’ANINF, experte dans le domaine du numérique a focalisé son exposé autour de deux axes majeurs : l’état des lieux de la transformation numérique dans l’administration publique gabonaise et les Compétences des agents publics dans cet environnement technologique, non sans dresser le profil de l’agent public de demain. Elle a ensuite présenté des projets réalisés dans le domaine du numérique, notamment le programme Gabon digital lancé le 5 novembre 2024 qui consiste à moderner des services publics, dématérialiser des procédures administratives et renforcer l’interconnexion des administrations. Puis, des applicatifs telles que la carte Nationale d’Identité Électronique (CNIE) à travers le Numéro d’Identification Personnel (NIP), E-Solde, la plateforme Kewa destinée aux résultats des examens scolaires entre autres. Les infrastructures ne sont pas en reste avec le Réseau de l’Administration Gabonaise (RAG), le Backbone National (fibre optique), le Datacenter de l’administration etc. Malgré cette volonté affichée pour la transformation numérique, des défis subsistent dans l’adoption des technologies au sein des institutions publiques, à savoir : la résistance au changement, le déficit de compétences numériques et les limites infrastructurelles, a souligné Mme MADIBA ILOUMBOU. Elle a également dressé le profil idéal de l’agent public de demain, dans un contexte de transformation numérique en énumérant les principales caractéristiques. Ce dernier doit allier des compétences techniques, une aptitude au changement culturel et un engagement en faveur de la souveraineté numérique. Pour conclure, la DGA de l’ANINF a déclaré que la réussite de la transformation numérique dans l’administration publique gabonaise repose sur une double dynamique : d’une part, la mise à niveau des infrastructures et des systèmes numériques pour répondre aux besoins des citoyens, et d’autre part, l’émergence d’agents publics compétents, engagés et prêts à relever les défis technologiques. Ces deux axes, étroitement liés, garantiront une administration plus performante, inclusive et résolument tournée vers l’avenir. Cette conférence s’est déroulée en présence d’une assistance composée des agents publics, des professionnels du secteur numérique, des étudiants et des enseignants chercheurs.
Radiocommunications : l’ANINF au cœur des enjeux mondiaux à Genève
Le Directeur des Fréquences et de l’Audiovisuel (DFA) de l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), M. Jean-Marcel MAMFOUMBI OCLOO, et le Chef de Service Gestion du Spectre, M. Patrick BOUNGOTO, représentent le Gabon au Séminaire mondial sur les radiocommunications (WRS) 2024, organisé par l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) du 2 au 6 décembre à Genève en Suisse. Le Directeur des Fréquences et de l’Audiovisuel et le chef de Service Gestion du Spectre au WRS 2024. Cet événement qui se tient tous les deux ans dans la capitale Suisse, est une opportunité stratégique pour les participants de renforcer les compétences en gestion du spectre et s’aligner sur les normes internationales. En effet, le Séminaire mondial sur les radiocommunications (WRS) 2024 s’inscrit dans une démarche globale visant à approfondir les connaissances sur les règles des radiocommunications et à harmoniser les pratiques à travers le monde. En complément des séminaires régionaux sur les radiocommunications (RRS), cette grande messe constitue un espace privilégié d’échange sur l’utilisation optimale du spectre des fréquences radioélectriques et des orbites satellites, indispensables à l’essor des services de radiocommunications et des technologies spatiales. L’UIT joue un rôle clé dans la régulation mondiale des fréquences et des orbites satellites. Elle élabore également des normes techniques pour garantir une interconnexion fluide entre les réseaux et s’efforce d’améliorer l’accès aux technologies numériques dans les régions sous-connectées. Durant le séminaire, des ateliers spécifiques sur les services terrestres et spatiaux permettent aux participants de se familiariser avec les outils et les bases de données du Bureau des Radiocommunications (BR) de l’UIT. Ces formations pratiques favorisent une meilleure compréhension des procédures de notification des fréquences et des services satellites. La participation de l’ANINF à cette rencontre reflète l’engagement du Gabon en faveur d’une gestion optimisée de ses ressources radioélectriques. Le spectre des fréquences constitue un levier stratégique pour le développement numérique, et les compétences renforcées à Genève enrichiront sans doute les efforts nationaux en matière de gestion du spectre. Pour l’ANINF, le retour d’expérience du WRS 2024 contribuera à améliorer les pratiques locales, en garantissant une gestion rigoureuse et innovante des fréquences radioélectriques. Il s’agit également de renforcer la souveraineté numérique du Gabon tout en soutenant sa transition vers une économie plus connectée et inclusive. En s’alignant sur les standards internationaux et en échangeant avec des experts mondiaux, le Gabon réaffirme sa place dans l’écosystème global des radiocommunications et consolide sa position en tant qu’acteur majeur du numérique en Afrique.
L’ANINF représentée à la conférence Cyber Q aux Émirats Arabes Unis
L’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), à travers la Directrice Centrale des Systèmes d’Information (DCSI) de la Présidence de la République et du ministère de la défense Nationale, a pris part à la Conférence Cyber Q, organisée par le Conseil de cybersécurité des Émirats Arabes Unis avec le soutien du Technology Innovation Institute (TII). Cet événement rassemble des experts mondiaux en cybersécurité. La cybersécurité est en pleine évolution, notamment avec l’émergence des technologies quantiques. La conférence cyber Q s’inscrit dans cette perspective. CyberQ est un réseau d’experts en cybersécurité qui aide les organisations à passer d’une approche réactive, centrée sur la technologie, à une intégration proactive de la cyber protection au cœur de leur stratégie. Ce groupe est reconnu pour sa capacité à transformer les approches de sécurité des organisations. La rencontre d’Abu Dhabi offre une plateforme unique pour discuter des défis et des opportunités liés à la sécurité à l’ère quantique. Les Enjeux de la Transformation Numérique Avec la transformation numérique qui s’accélère, il est crucial pour les pays émergents de comprendre les enjeux des avancées quantiques. La préparation face à ces changements est essentielle pour protéger les données et maintenir l’intégrité des systèmes d’information. Dans ce contexte, l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), dirigée par un leader proactif en cybersécurité, M. Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI a délégué Mme Monique ATEME OWONA, Directrice Centrale des Systèmes d’Information (DCSI) pour participer à cette conférence. La représentante de l’ANINF mettra à profit cette mission pour explorer les défis liés à la confidentialité et à l’intégrité des données à l’ère quantique et proposer des directives claires pour l’avenir. Le retour d’expérience de cette conférence est essentiel pour préparer la nation à une transition réussie vers les technologies quantiques. L’objectif est de s’assurer que nos systèmes actuels s’adaptent à cet avenir proche et que nous soyons en mesure de tirer parti des opportunités offertes par ces avancées technologiques. La Conférence Cyber Q aux Émirats Arabes Unis représente une étape importante dans la réflexion sur la cybersécurité à l’ère quantique. En rassemblant des experts et des décideurs, cet événement vise à renforcer la préparation des nations face aux défis futurs. L’engagement de l’ANINF à travers sa représentante souligne l’importance de cette préparation pour garantir la sécurité des infrastructures numériques du Gabon de demain. L’ère quantique n’est pas seulement un défi, mais aussi une opportunité pour renforcer notre cybersécurité et assurer un avenir numérique sécurisé.
Gabon Digital : vers la transformation numérique de l’administration
Le Premier ministre, Chef du Gouvernement de la Transition, M. Raymond NDONG SIMA a procédé ce mardi 5 novembre 2024 à l’hôtel NOMAD de Libreville, au lancement officiel du Programme Gabon Digital. Ce programme est dédié à la transformation numérique de l’administration gabonaise pour faciliter les services publics aux citoyens. La cérémonie inaugurale organisée dans une salle digitalisée, a plongé l’assistance dans l’univers du numérique. Lors de son allocution de lancement officiel, le patron de l’administration gabonaise, M. Raymond NDONG SIMA tout en reconnaissant les enjeux socio-économiques du programme, a recommandé que cette transformation numérique s’accompagne d’une batterie des textes juridiques pour garantir l’équilibre entre les intérêts en présence et la protection des droits et des libertés fondamentales des citoyens. Dans son discours de bienvenue, le ministre de l’Economie Numérique et des Nouvelles Technologies de l’Information, en sa qualité de Président du Comité de pilotage (COPIL) du Programme Gabon Digital, le Général de Brigade Bonjean Rodrigue MBANZA a énuméré les 13 projets qui constituent ce programme ambitieux porté par le gouvernement gabonais. Ces différents projets visent à « renforcer l’efficacité de l’administration, améliorer les services publics et à faire du Gabon un modèle de digitalisation en Afrique », a-t-il souligné. Par ailleurs, la Représentante Résidente de la Banque Mondiale, Mme Aïssatou Diallo a précisé que ce programme s’inscrit dans ses objectifs plus larges de favoriser une société plus équitable où chacun peut bénéficier des progrès technologiques. L’institution financière internationale souhaite à travers ce projet, accompagner le Gabon dans sa transformation numérique et renforcer sa résilience économique. Pour sa part, le Directeur Général de l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), Président du Comité Technique (COTECH) chargé de la mise en œuvre du Programme Gabon Digital, a présenté le programme de manière détaillée. Précisant que Gabon Digital comprend 4 composantes qui touchent la quasi-totalité de l’administration gabonaise. Selon le président du COTECH, le programme prévoit la construction de deux entités pour la gestion des données afin de faire face aux cyberattaques. Il s’agit notamment du Centre opérationnel de sécurité (SOC) et du Centre de réponse aux incidents de sécurité informatique (CSERT). Au terme du processus de digitalisation, six piliers seront intégrés dans le développement de la transformation numérique, parmi lesquels figurent la gouvernance, la régulation et la culture numérique. A terme, la digitalisation des services administratifs permettra au Gabon d’assurer sa souveraineté numérique
Octobre Rose : les agents de l’ANINF sensibilisés sur le dépistage précoce
Les 18 et 25 octobre 2024, l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF) a organisé des séances de sensibilisation pour promouvoir le dépistage précoce des cancers du sein et du col de l’utérus auprès de son personnel. Ces journées, tenues sur les sites d’ACAE et à la Direction Générale de l’ANINF, sise à l’immeuble de la Solde ont rassemblé les agents, notamment les femmes toutes de rose vêtues pour manifester leur soutien à cette cause. Invités pour la circonstance, le Dr Foxy MBANG spécialiste en gynécologie obstétrique accompagnée du Dr Trésor MINTSA, a souligné l’importance du dépistage précoce, rappelant que les cancers du sein et du col de l’utérus figurent parmi les plus fréquents chez les femmes au Gabon. Les interventions du Dr MBANG se sont concentrées sur les trois niveaux de prévention : primaire, secondaire et tertiaire. La prévention primaire encourage des comportements sains pour éviter l’apparition de ces cancers, tandis que la prévention secondaire insiste sur le dépistage pour détecter les signes précoces et faciliter une prise en charge rapide. Enfin, la prévention tertiaire se focalise sur les options de traitement, notamment la chirurgie, la chimiothérapie et la radiographie. Dans son exposé, elle a également signifié que les facteurs de risque liés au cancer du sein comprennent les antécédents familiaux, les hormones (puberté précoce, absence de grossesse avant 35 ans, ménopause tardive), la consommation d’alcool et l’absence d’allaitement. Concernant le cancer du col de l’utérus, les risques sont associés à l’infection par le papillomavirus humain (HPV), aux rapports sexuels précoces, la multiplicité des partenaires non protégée, la multiparité (plusieurs maternités), les antécédents des cancers familiaux, le tabac et les co-infections sexuellement transmissibles (VIH, Chlamydias, Gonococcie). Un accent a été mis sur les vaccins Cervanix et Gardasil9 pour les jeunes filles de moins de 14 ans, comme moyen de prévention contre le papillomavirus humain (HPV) responsable du cancer du col de l’utérus. Au cours des échanges lors de la phase questions – réponses, il a été souligné que les hommes aussi peuvent être infectés par des virus liés aux deux types de cancers. D’où, leur implication, leur soutien moral et leur réconfort sont essentiels pour accompagner les femmes dans ce combat.
Octobre Rose : des applications comme outils de prévention
La digitalisation s’étend dans plusieurs domaines y compris celui de la santé. De nombreuses applications mobiles permettent désormais de surveiller la santé des femmes, notamment par des dépistages réguliers recommandés dans la lutte contre les cancers féminins. Le Gabon avec le projet eGabon-SIS mis en œuvre par l’ANINF s’arrime à cette donne. Les applications numériques jouent un rôle essentiel dans la transmission des informations sur les étapes de dépistage, les lieux de prise en charge et les conseils de prévention. Ces outils permettent de centraliser les données médicales, de suivre les consultations, les résultats d’examens et les rappels pour les prochains dépistages. Dans le cadre de la campagne Octobre Rose dédiée à la lutte contre les cancers féminins, la sensibilisation permet d’éduquer les femmes sur les facteurs de risques, les symptômes et l’importance du dépistage précoce. En intégrant des applications de santé dans leur routine, les femmes peuvent mieux gérer leur santé et prendre des décisions éclairées. En effet, les cancers du sein, du col de l’utérus et de l’ovaire qui sont fréquents au Gabon, touchent de nombreuses femmes dans le monde chaque année. Pour lutter contre ces maladies, il est essentiel d’utiliser des applications et des outils de suivi de santé qui permettent non seulement de surveiller son état de santé, mais aussi d’adopter des comportements préventifs. Autrement dit, Ces outils aident à planifier des examens réguliers (mammographies, frottis) et à notifier les rendez-vous médicaux. De même, ils permettent de noter les changements dans le corps et d’identifier des anomalies. Ce qui encourage à consulter un professionnel de santé pour des informations fiables et des conseils sur les modes de vie sains pour réduire les risques. La digitalisation du système de santé gabonais, impulsée par le projet eGabon-SIS, développé grâce à l’expertise de l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF) vise à numériser le système d’informations de santé (SIS) pour un suivi plus efficace des patients. Avec une telle initiative, l’on peut espérer dans un avenir proche, une multiplication des services numériques accessibles à l’ensemble de la population, favorisant ainsi une plus grande inclusion dans la prévention des maladies chroniques.