Cybersécurité : Le Gabon pose les fondations de sa souveraineté numérique

Le Gabon amorce une étape décisive vers une souveraineté numérique assumée, en lien avec la vision du Président de la République, Son Excellence Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA. Le 11 juin 2025, le Directeur Général de l’ANINF et président du Comité technique des projets E-Gabon-SIS et Gabon Digital, M. Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI a présidé une réunion technique en présence de la Banque mondiale et des partenaires nationaux. Objectif : poser les bases de la stratégie nationale de la cybersécurité. Le Directeur Général de l’ANINF, M. Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI. Organisée sous forme d’assises techniques, cette réunion a permis de définir les premières pistes de réflexion, d’engager un dialogue actif entre institutions et d’initier une mobilisation collective autour d’un cyberespace gabonais sécurisé et résilient. “À l’heure où les menaces se multiplient — cyberattaques, fraudes, ransomwares, atteintes aux données personnelles — le renforcement des capacités de gouvernance, de coordination, et de réponse est devenu une priorité nationale”, a souligné le Directeur Général de l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), M. Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI. Il a indiqué que le Gabon entend structurer une stratégie solide, avec la mise en place d’un dispositif opérationnel adapté : CSIRT, SOC, cadres juridiques robustes, et surtout, une culture partagée de la cybersécurité. A travers cette initiative, le Gabon fait ainsi un pas décisif vers la protection de ses infrastructures critiques, la sécurisation de ses services numériques et la défense de sa souveraineté. Cette ambition s’intègre au programme Gabon Digital et à la digitalisation progressive des services publics. L’ANINF, bras séculier de l’État en matière de cybersécurité, conduit ce chantier stratégique avec le soutien de la Banque mondiale.
ID4Africa 2025 : L’ANINF porte la voix du numérique gabonais

L’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF) a activement participé du 20 au 24 mai 2025, à l’Assemblée Générale d’ID4Africa 2025 à Addis-Abeba, aux côtés de 48 États africains. Cette rencontre avait pour objectif, de promouvoir des écosystèmes d’identité numérique sûrs, inclusifs et souverains sur le continent. Le DG de l’ANINF et ambassadeur à l’ID4Africa lors de son exposé. Lors de l’Assemblée Générale d’ID4Africa à Addis-Abeba, en Éthiopie, le Directeur Général de l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), M. Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI, a porté haut la stratégie numérique du Gabon, confirmant l’engagement du pays pour une identité digitale souveraine et sécurisée, en phase avec la vision du Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement, Son Excellence Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA. Cet événement de référence, rassemblant plus de 1 000 représentants gouvernementaux de 48 États membres africains, visait à accélérer le développement d’écosystèmes identitaires numériques robustes et inclusifs sur le continent. Représentant le Gabon en sa qualité d’ambassadeur à ID4Africa, M. Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI, a brillamment exposé la vision numérique du pays, en mettant en avant une approche pragmatique fondée sur l’expérimentation (POC), les avancées dans les domaines de l’interopérabilité, de la digitalisation des paiements et de la protection des données. Lors de son intervention, le DG de l’ANINF a également mis en exergue les défis et solutions du Gabon pour bâtir une identité numérique souveraine. Il a identifié quatre turbulences majeures : la fluidité des flux de données, la résilience des infrastructures, la coordination régionale et l’harmonisation sectorielle. Face à ces enjeux, l’ANINF se positionne comme catalyseur de la transformation digitale nationale et régionale. La participation de l’ANINF traduit l’alignement stratégique du Gabon avec les standards africains et internationaux, tout en renforçant ses partenariats techniques. En tant que bras technique du gouvernement, l’agence joue un rôle transversal dans la mise en œuvre des programmes structurants, appuyant aussi les ministères dans leurs chantiers sectoriels. Il est important de rappeler que l’ID4Africa est un mouvement de l’identité pour tous dont l’objectif est d’aider les nations africaines à développer des écosystèmes identitaires, robustes et responsables pour le développement socio-économique, numérique et l’action humanitaire.
Cybersécurité : l’ANINF au cœur du renforcement des capacités mondiales

Dans le cadre de la vision du Président de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement, Son Excellence Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, pour une souveraineté numérique forte, l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF) a pris part à la Conférence mondiale sur le renforcement des capacités en cybersécurité (GC3B), tenue à Genève les 13 et 14 mai 2025. Le DG de l’ANINF, M. Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI, parmi les invités au GC3B de Genève. Organisée sous le thème « Renforcer la résilience cyber mondiale », cette deuxième édition du GC3B a réuni décideurs, experts et institutions internationales pour réfléchir aux défis actuels du numérique. Trois axes majeurs ont structuré les échanges : Rethink : Intégrer la cybersécurité dans les politiques de développement pour sécuriser les investissements numériques. Evolve : Adapter les approches existantes aux réalités locales en favorisant des outils plus efficaces, inclusifs et durables. Anticipate : Anticiper les impacts des technologies émergentes sur la cybersécurité et développer les compétences nécessaires face aux menaces futures. Représentée par son Directeur Général, M. Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI, la présence de l’ANINF à cette conférence mondiale, souligne l’engagement du Gabon à structurer un écosystème numérique sécurisé, condition essentielle à sa transformation digitale. Le GC3B est bien plus qu’un simple forum : il constitue une plateforme de coopération internationale favorisant la formation, le partage de compétences et le réseautage des acteurs du cyberespace. Pour l’ANINF, il s’agit d’une opportunité stratégique pour contribuer au développement d’une cybersécurité africaine forte, à l’heure où la cybercriminalité coûte environ 4 milliards de dollars par an au continent, selon la Banque mondiale, et où l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) déplore un manque de professionnels qualifiés. Par sa participation, l’ANINF affirme également la volonté du Gabon de s’inscrire dans les grandes dynamiques mondiales et d’élaborer des politiques cybersécuritaires alignées sur les standards internationaux, tout en tenant compte des besoins locaux. Genève 2025 constitue ainsi une étape cruciale dans cette ambition nationale.