Gabon Digital : des rencontres stratégiques pour accélérer la transformation numérique

Le Gabon franchit une nouvelle étape dans sa marche vers la modernisation numérique. Le mardi 10 juin 2025, Libreville a accueilli deux réunions de haut niveau destinées à donner un coup d’accélérateur aux projets eGabon-SIS et Gabon Digital. Ces échanges s’inscrivent pleinement dans la vision du Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, pour un Gabon numérique, inclusif et souverain. Le Ministre de l’Intérieur et la Représentante Résidente de la Banque Mondiale lors de la rencontre sur Gabon Digital. Autour de la table, plusieurs acteurs majeurs du programme : le ministre de l’Intérieur, M. Hermann IMMONGAULT, le ministre de la Digitalisation, M. Mark Alexandre DOUMBA, la Banque mondiale, représentée par Mme Aïssatou Diallo, et l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), bras technique du gouvernement pour les projets numériques représentée par son Directeur Général, M. Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI, président du Comité technique (COTECH) desdits projets. Les responsables d’administrations impliquées dans le projet. Les échanges avec le Ministre de l’Intérieur ont porté sur trois priorités structurantes : l’identité numérique, la réforme de l’état civil et la cartographie des centres d’enregistrement. Ces piliers constituent la colonne vertébrale de la composante 2 du programme Gabon Digital. Le ministre a réaffirmé l’engagement total de son département à collaborer avec l’ensemble des partenaires, notamment la Banque mondiale, pour garantir le succès de ces chantiers. À terme, la dématérialisation de la carte nationale d’identité devrait permettre un accès simplifié des citoyens aux services publics et optimiser les capacités de recouvrement des collectivités locales. Le ministre a également rappelé que cette transformation repose sur un renforcement massif des compétences des agents publics, condition indispensable à la réussite du projet. Pour sa part, le Ministre de la Digitalisation a décliné une vision ambitieuse : modernisation de l’administration par l’archivage numérique, la signature électronique, la centralisation des données autour d’une identité unique et la digitalisation progressive des services publics et privés. Il a souligné l’urgence de créer un data center national, véritable pilier de la souveraineté numérique du pays, ainsi que la nécessité d’un cadre juridique clair sur la propriété des données. Enfin, le ministre a insisté sur l’enjeu de la participation des entreprises locales dans la mise en œuvre du programme. Il a appelé à un renforcement du partenariat avec la Banque mondiale pour faire du Gabon un pays pionnier de la digitalisation en Afrique centrale. e
Conférence sur la cybercriminalité à Strasbourg : le Gabon renforce ses capacités

Face à l’intensification des menaces numériques, le Gabon renforce sa stratégie de cybersécurité. Dans la droite ligne de la vision du Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, de faire du numérique un pilier de souveraineté, une délégation de l’ANINF, sur instruction du Directeur Général M. Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI, a participé à la conférence internationale sur la cybercriminalité, organisée à Strasbourg du 4 au 6 juin 2025. Ce rendez-vous mondial a permis d’aborder les grands défis liés à la lutte contre la cybercriminalité, à la gestion des preuves numériques et à l’impact croissant de l’intelligence artificielle (IA) sur les systèmes de sécurité. Dès la séance plénière d’ouverture, les participants ont rappelé l’importance des conventions internationales comme celles de Budapest et de Hanoï pour encadrer juridiquement l’action des États. Des retours d’expérience du Canada, de l’Espagne ou du Chili ont illustré des avancées concrètes en matière d’accès transfrontalier aux données numériques. Les discussions ont également porté sur la régulation des bases WHOIS, les violences en ligne, la protection des jeunes et l’identification des contenus numériques sensibles. La seconde journée a été rythmée par des ateliers stratégiques, axés notamment sur la cyber-ingérence électorale, les risques accrus liés aux contenus pédopornographiques à l’ère de l’IA (CSAM), ou encore la reconnaissance des cyberattaques comme crimes de guerre. La plénière de clôture a mis en relief le double visage de l’IA, à la fois menace potentielle et levier d’action. Le groupe T-CY a ainsi souligné l’urgence d’adapter les cadres juridiques internationaux, en particulier la Convention de Budapest, pour faire face aux mutations rapides du numérique. Pour l’ANINF, acteur majeur de la transformation numérique du Gabon, cette conférence représente une opportunité stratégique. Elle permet de consolider les connaissances, d’enrichir la réflexion nationale sur la cybersécurité, et de bâtir des partenariats pour une gouvernance numérique souveraine et sécurisée. Les attentes sont claires : adapter les politiques publiques aux réalités cybernétiques actuelles, renforcer les capacités locales et jouer un rôle actif dans la coopération internationale.
E-Gabon-SIS : bilan et perspectives pour une santé connectée

Le projet e-Gabon franchit un cap décisif avec la mise en œuvre opérationnelle du Système d’Information de Santé (SIS). Lors de la réunion du mercredi 4 juin 2025, le ministère de la Santé, l’ANINF et la Banque mondiale ont salué les progrès réalisés, tout en soulignant les défis à relever pour assurer une appropriation nationale du numérique dans le secteur de la santé. Cette réunion stratégique visait à faire le point sur l’état d’avancement du projet e-Gabon et les perspectives du programme Gabon Digital. Le Système d’Information de Santé (SIS), pierre angulaire de la digitalisation du secteur a été au cœur des échanges. Pour le ministre de la Santé, Pr Adrien MOUGOUGOU, l’accélération du projet pendant la période de transition répond à la volonté de la transformation numérique du pays, impulsée par le président de la République, Son Excellence Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA. “Le Chef de l’État tenait particulièrement à cette digitalisation du secteur de la santé. Il s’agit d’un changement de culture pour les professionnels, appelés à alimenter les bases de données de manière rigoureuse.”, a souligné le membre du gouvernement. Pour le Président du Comité technique (COTECH) et Directeur Général de l’ANINF, M. Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI : “le déploiement a été conforme aux termes de référence. Nous sommes désormais dans la phase opérationnelle. Le SIS est un instrument de souveraineté nationale qui bénéficie déjà aux usagers. Les opérateurs ont été formés, et notre mission est d’en garantir la pérennité”. Il a également invité le ministère à jouer un rôle plus actif de facilitateur auprès des structures de santé pour favoriser leur appropriation du SIS. Cela passerait notamment par la désignation de points focaux dédiés au volet Gabon Digital. Le succès du SIS repose désormais sur l’engagement continu de toutes les parties prenantes. Sa généralisation promet de transformer durablement l’accès aux soins au Gabon, tout en inscrivant la santé dans une dynamique de gouvernance numérique souveraine.
Économie numérique : le Gabon mobilise ses forces pour tripler son impact sur le PIB

Le Gabon passe à l’action pour faire du numérique un pilier de sa croissance. Cette ambition cadre avec la vision du Président de la République, Son Excellence Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, mise en œuvre par le ministre de l’Économie numérique, Mark Alexandre DOUMBA qui a réuni le 02 juin 2025 les acteurs clés du secteur pour tracer une feuille de route ambitieuse : tripler la part du numérique dans le PIB et accélérer la transformation économique. Autour de la table : l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP), l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), représentée par son Directeur Général, M. Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI, ainsi que les opérateurs de télécommunications Airtel Gabon, Moov Africa Gabon Telecom et GVA. Cette rencontre visait à faire un diagnostic complet du secteur numérique et à définir des axes de renforcement concrets. Le Ministre a rappelé l’ambition du gouvernement : hisser la part du numérique dans le PIB de 5 % à 8 %, avec un objectif de 15 % à moyen terme, en cohérence avec les standards internationaux. Plusieurs axes ont été définis : la mutualisation des infrastructures pour plus d’efficience, l’amélioration durable de la qualité des services, l’accès équitable à Internet sur l’ensemble du territoire et un renforcement de la transparence dans les relations avec les usagers. Au cœur de cette stratégie, l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF) est appelée à jouer un rôle clé. En tant que bras technique de l’État, elle assure la conception, la mise en œuvre et le pilotage de projets structurants, essentiels à la modernisation des réseaux et à la digitalisation de l’administration. Pour le ministre, seule une coopération renforcée entre l’État, les régulateurs et les opérateurs privés permettra de bâtir un numérique inclusif, résilient et accessible à tous. Cette réunion marque un tournant vers une gouvernance concertée pour ancrer durablement le numérique au cœur du développement du Gabon.
Modernisation de la gestion des ressources humaines de l’État : l’ANINF aux côtés du ministère de la Fonction publique

Dans la dynamique de modernisation de l’administration publique engagée par les plus hautes autorités, le Directeur Général de l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), M. Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI, a été reçu ce lundi 2 juin 2025 par Madame le Ministre de la Fonction Publique et du Renforcement des Capacités, Pr Marcelle IBOUNDA. La rencontre s’est tenue en présence du Secrétaire Général, du Directeur de Cabinet et de plusieurs cadres du ministère. Au cœur des échanges : la refonte du Fichier Unique de Référence (FUR), un outil central du système informatisé de gestion des ressources humaines (SIGRH) de l’État, mis en place il y a plus de vingt ans. Devenu obsolète au regard des exigences actuelles en matière de sécurité, d’interopérabilité et de performance, le FUR nécessite aujourd’hui une refonte en profondeur pour répondre aux ambitions d’une gestion moderne et fiable des agents publics. A cet effet, Madame le Ministre a sollicité l’expertise de l’ANINF pour piloter cette refonte stratégique. Le Directeur Général de l’Agence a saisi cette occasion pour rappeler l’engagement de l’ANINF en faveur de la transformation numérique de l’administration, tout en présentant l’état d’avancement du projet. Il a précisé que la durée de mise en œuvre est estimée à 13 mois. Un travail conjoint entre les équipes de l’ANINF et les experts sectoriels du ministère est déjà en préparation afin de poser les bases techniques du projet et d’en assurer un cadrage optimal. Reconnaissant la portée transversale du projet, Madame le Ministre a indiqué qu’elle en ferait une communication officielle en Conseil Interministériel, en vue d’impliquer l’ensemble des ministères concernés et de garantir une coordination interministérielle efficace. Ce chantier marque une nouvelle étape dans la digitalisation des services publics au Gabon, portée par une volonté claire : rendre l’administration plus performante, plus transparente et résolument tournée vers l’avenir.
« L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE AU SERVICE DE LA PERFORMANCE ORGANISATIONNELLLE DE L’ADMINISTRATION »

Par M. Elvis François OKONGUI, Directeur de l’Audit, de la Qualité, de la Stratégie et de l’Organisation de l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF). L’intelligence artificielle (IA) s’impose aujourd’hui comme un levier incontournable de transformation dans les organisations publiques. Grâce à ses capacités d’analyse, d’automatisation et de prédiction, elle promet une amélioration substantielle des performances administratives. Mais dans cet élan vers l’innovation, une question essentielle se pose : comment concilier efficacité technologique et gouvernance publique responsable ? Autrement dit, comment utiliser l’IA pour rendre l’administration plus performante sans renoncer aux principes d’éthique, de transparence et d’équité qui fondent le service public ? Avantages de l’Intelligence Artificielle dans le domaine organisationnel de l’administration : 1.1 Automatisation des processus au sein de l’Administration : Dans les administrations, l’IA offre des opportunités concrètes pour faciliter le déploiement des processus. Cette facilité passe par l’automatisation des tâches répétitives réalisées en interne par le personnel. En effet, avec l’intégration de l’IA, l’agent mis au cœur des actions quotidiennes dans un service se verra enlever des charges de travail telles que la gestion des courriels et agenda, le nommage et l’archivage de documents, la planification des réunions, la rédaction de compte-rendu, la mise à disposition instantané de formulaires et d’informations entre autres. Ces tâches citées pourront désormais être réalisées par un agent machine qui aura été programmé pour enregistrer par exemple un courrier arrivé, l’émetteur du courrier, le destinataire, l’objet du courrier et voir même le transmettre via mail à la personne à qui il est adressé. Cela permettra à l’agent au poste d’optimiser son temps de travail et se concentrer sur des tâches à plus forte valeur ajoutée. Aussi, pour la gestion administrative de tâches, l’IA met à disposition des outils permettant d’avoir un compte-rendu de réunion plus fiable et dans un temps réduit. En effet, avec l’outil d’IA CHATGPT[2], il est possible d’enregistrer une réunion tenue en présentiel ou en ligne et avoir un compte-rendu synthétisé qui ressort tous les points discutés et les recommandations retenues. De plus, pour le cas d’un Responsable qui se retrouve avec une ou deux réunions planifiées au même moment, il est possible avec l’IA d’utiliser des outils permettant d’enregistrer la réunion à laquelle il ne peut prendre part, et en obtenir le compte-rendu, sans avoir recours à un représentant. Il est au même niveau d’information que toutes les personnes y ayant pris part et l’attente d’un compte-rendu sous 24 heures ne sera plus nécessaire. 1.2 Analyse fiable et approfondie des données : Dans le cadre des actions menées au sein de l’Agence, des documents de suivi et évaluation sont produits dans l’optique d’analyser les données de chaque direction. En effet, la Direction de l’Audit, de la Qualité, de la Stratégie et de l’Organisation (DAQSO)[3], dans ses prérogatives, fait l’analyse des rapports d’activités hebdomadaires et mensuels des différentes entités de l’Agence. Cette action est rendue plus efficace avec l’IA, qui offre aux équipes de cette direction, des outils visant à analyser de manière pratique et rapide, les dossiers présentés et traités durant une période définie. L’IA ressort toutes les informations nécessaires comme les actions menées, leurs états d’avancement, les points bloquants, etc. Grâce à sa capacité d’analyse de données, elle soumet des solutions et des recommandations, voir même aider à la prise de décision. De plus, une corrélation entre cette innovation et le mode de gouvernance actuel pourra être observé dans l’évaluation des plans d’actions et l’analyse des rapports d’activités. Avec l’intégration de l’IA, l’analyse des rapports d’activités permet aujourd’hui, d’obtenir les niveaux d’avancement des activités contenues dans les plans d’actions de chaque direction, car toutes les activités quotidiennement menées au sein d’une direction émanent de son plan d’actions et y sont inscrites. Ainsi, ce travail d’analyse préalablement fait par l’IA facilite les séances tenues par les équipes de la DAQSO avec les différentes directions. L’IA aura déjà ressorti quelques informations recherchées afin que les discussions ne soient orientées que sur les points bloquants et les prochaines actions à déployer. L’IA peut également proposer toutes les combinaisons possibles pour lever un point bloquant ou prendre une décision. L’action humaine ne se limitera qu’à introduire le problème rencontré et les points bloquants existants. Une fois cet exercice exécuté, l’IA prendra le relais en réalisant une analyse approfondie pour aboutir à l’offre de solutions possibles. Par ailleurs, dans le cadre de la gestion de projet, et grâce à une base de données numériques avancée, les algorithmes d’IA peuvent aider à définir la durée d’un projet, les actions autour des objectifs, définir les besoins en ressources humaines, financières et matérielles, fixer les délais de réalisation et également faire le suivi relatif à l’état d’avancement des activités. De plus, dans la mise en œuvre d’un projet, l’IA peut produire et créer la documentation nécessaire aux travaux et orienter les utilisateurs pour une gestion plus efficace, précise, sans omission et dans les délais. Les préoccupations autour de l’Intelligence Artificielle : L’intelligence artificielle fonctionne selon la façon dont elle est conçue, développée, formée, réglée et utilisée. C’est une innovation qui met désormais l’usager en interaction avec un agent machine programmé et dépourvu du contenu subjectif de la conscience proprement humaine. De ce fait, une question fondamentale se pose quant à ses limites face à la notion d’éthique, à l’adaptation des agents à ce nouvel outil et à la transformation des métiers. 2.1 Les limites éthiques de l’Intelligence Artificielle : L’intelligence artificielle dans sa conception ne détient pas le sens moral humain. Elle n’a pas la capacité de se mettre à la place de l’usager et ne se voit pas obligée de suffire à des règles et normes morales inhérentes aux interactions. Elle tente de produire un résultat, d’atteindre le but que ses créateurs lui ont assigné, sans égard à d’autres considérations. De ce fait, la question de responsabilité n’est pas engagée avec l’intelligence artificielle qui prend des décisions sans pouvoir les assumer, les défendre et sans tenir compte des facteurs âges, sexe, handicap. Cela peut donc engendrer des préjudices, des plaintes et voir même un sentiment
ID4Africa 2025 : L’ANINF porte la voix du numérique gabonais

L’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF) a activement participé du 20 au 24 mai 2025, à l’Assemblée Générale d’ID4Africa 2025 à Addis-Abeba, aux côtés de 48 États africains. Cette rencontre avait pour objectif, de promouvoir des écosystèmes d’identité numérique sûrs, inclusifs et souverains sur le continent. Le DG de l’ANINF et ambassadeur à l’ID4Africa lors de son exposé. Lors de l’Assemblée Générale d’ID4Africa à Addis-Abeba, en Éthiopie, le Directeur Général de l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), M. Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI, a porté haut la stratégie numérique du Gabon, confirmant l’engagement du pays pour une identité digitale souveraine et sécurisée, en phase avec la vision du Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement, Son Excellence Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA. Cet événement de référence, rassemblant plus de 1 000 représentants gouvernementaux de 48 États membres africains, visait à accélérer le développement d’écosystèmes identitaires numériques robustes et inclusifs sur le continent. Représentant le Gabon en sa qualité d’ambassadeur à ID4Africa, M. Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI, a brillamment exposé la vision numérique du pays, en mettant en avant une approche pragmatique fondée sur l’expérimentation (POC), les avancées dans les domaines de l’interopérabilité, de la digitalisation des paiements et de la protection des données. Lors de son intervention, le DG de l’ANINF a également mis en exergue les défis et solutions du Gabon pour bâtir une identité numérique souveraine. Il a identifié quatre turbulences majeures : la fluidité des flux de données, la résilience des infrastructures, la coordination régionale et l’harmonisation sectorielle. Face à ces enjeux, l’ANINF se positionne comme catalyseur de la transformation digitale nationale et régionale. La participation de l’ANINF traduit l’alignement stratégique du Gabon avec les standards africains et internationaux, tout en renforçant ses partenariats techniques. En tant que bras technique du gouvernement, l’agence joue un rôle transversal dans la mise en œuvre des programmes structurants, appuyant aussi les ministères dans leurs chantiers sectoriels. Il est important de rappeler que l’ID4Africa est un mouvement de l’identité pour tous dont l’objectif est d’aider les nations africaines à développer des écosystèmes identitaires, robustes et responsables pour le développement socio-économique, numérique et l’action humanitaire.
Addis-Abeba : l’Afrique trace sa voie vers une identité numérique interopérable

Le 19 mai 2025 à Addis-Abeba, dans le prolongement de la vision de Son Excellence Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement, le Directeur Général de l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), M. Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI, a pris part à un atelier stratégique organisé par SIDI Hub, réseau international d’experts en identité numérique. Cette rencontre, réunissant décideurs, experts et acteurs du numérique, avait pour ambition de poser les fondations d’une identité numérique panafricaine, à la fois interopérable, éthique et inclusive. Elle répond à une exigence devenue incontournable : surmonter la fragmentation actuelle des systèmes d’identité en Afrique pour garantir à chaque citoyen un identifiant numérique fiable et respectueux des droits fondamentaux. Représentant l’expertise numérique du Gabon, l’ANINF a été associée aux réflexions sur les cas d’usage concrets, la gouvernance des écosystèmes numériques, les architectures interopérables, la confiance numérique et l’harmonisation des normes. En tant que bras technique de l’État dans le domaine du numérique, l’agence mettra en avant l’expertise du Gabon dans la construction de solutions souveraines et coopératives. L’événement s’inscrit dans une dynamique amorcée depuis 2024 sur quatre continents, avec une ambition claire : faire émerger une voix africaine forte dans les standards mondiaux de l’identité numérique. La contribution de l’ANINF s’inscrit dans cette volonté de co-construire une infrastructure numérique panafricaine, garante de souveraineté, d’inclusion et de développement. SIDI Hub appelle à une mobilisation collective pour définir une feuille de route commune et bâtir, ensemble, un bien commun numérique au service de l’Afrique.
Cybersécurité : l’ANINF au cœur du renforcement des capacités mondiales

Dans le cadre de la vision du Président de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement, Son Excellence Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, pour une souveraineté numérique forte, l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF) a pris part à la Conférence mondiale sur le renforcement des capacités en cybersécurité (GC3B), tenue à Genève les 13 et 14 mai 2025. Le DG de l’ANINF, M. Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI, parmi les invités au GC3B de Genève. Organisée sous le thème « Renforcer la résilience cyber mondiale », cette deuxième édition du GC3B a réuni décideurs, experts et institutions internationales pour réfléchir aux défis actuels du numérique. Trois axes majeurs ont structuré les échanges : Rethink : Intégrer la cybersécurité dans les politiques de développement pour sécuriser les investissements numériques. Evolve : Adapter les approches existantes aux réalités locales en favorisant des outils plus efficaces, inclusifs et durables. Anticipate : Anticiper les impacts des technologies émergentes sur la cybersécurité et développer les compétences nécessaires face aux menaces futures. Représentée par son Directeur Général, M. Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI, la présence de l’ANINF à cette conférence mondiale, souligne l’engagement du Gabon à structurer un écosystème numérique sécurisé, condition essentielle à sa transformation digitale. Le GC3B est bien plus qu’un simple forum : il constitue une plateforme de coopération internationale favorisant la formation, le partage de compétences et le réseautage des acteurs du cyberespace. Pour l’ANINF, il s’agit d’une opportunité stratégique pour contribuer au développement d’une cybersécurité africaine forte, à l’heure où la cybercriminalité coûte environ 4 milliards de dollars par an au continent, selon la Banque mondiale, et où l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) déplore un manque de professionnels qualifiés. Par sa participation, l’ANINF affirme également la volonté du Gabon de s’inscrire dans les grandes dynamiques mondiales et d’élaborer des politiques cybersécuritaires alignées sur les standards internationaux, tout en tenant compte des besoins locaux. Genève 2025 constitue ainsi une étape cruciale dans cette ambition nationale.
Le Gabon renforce son dispositif de contrôle des fréquences grâce à l’acquisition d’un outil de dernière génération

Dans le cadre de sa politique de modernisation numérique, le Gabon a fait l’acquisition de l’équipement de contrôle du Spectre de fréquences radioélectriques de type PR200 de Rohde & Schwarz. Les agents de la DFA en plein exercice sur le terrain. Huit agents de l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (ANINF) ont suivi du 24 au 29 avril 2025, une formation sur l’utilisation de cet outil. Cette initiative s’inscrit dans la volonté de Son Excellence M. le Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA de faire du numérique un levier de souveraineté et de développement. Cette formation vise à renforcer les compétences techniques des agents pour mieux contrôler le spectre des fréquences, prévenir les brouillages et localiser rapidement les sources d’interférences. Ce dispositif stratégique participe à la construction d’une souveraineté numérique nationale, en phase avec la vision du Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA. La formation s’est articulée autour de trois axes essentiels : Grâce à cette montée en compétence, l’ANINF sera désormais capable de gérer efficacement les cas de perturbations radio, de garantir la qualité des communications et de sécuriser l’espace hertzien national. Cette formation a été rendue possible grâce à la collaboration avec Rohde & Schwarz, un acteur allemand reconnu comme leader dans la surveillance du spectre des fréquences. Ce partenariat illustre parfaitement la manière dont la coopération internationale, sous l’impulsion de la Direction Générale de l’ANINF, permet de renforcer durablement les compétences techniques nationales.