L’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), acteur majeur du numérique et du digital au Gabon, s’est dotée d’un Schéma Directeur National du Système d’Information (SDNSI), conformément à la vision du Chef de l’État.
L’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF) dispose d’un droit de regard sur l’ensemble des projets de l’économie numérique. À ce titre, elle valide l’ensemble des projets dans ce domaine pour garantir la cohérence globale des systèmes d’information mis en place.
Ce schéma directeur définit également :
– une trajectoire de transformation du Système d’Information vers la cible définie ;
– les moyens qui doivent être mobilisés par l’État Gabonais pour suivre cette trajectoire ;
– les principes de gouvernance du Système d’Information en s’appuyant sur les référentiels internationaux.
Ce qu’est le SDNSI
Le SDNSI est un véritable outil de planification permettant de garantir la cohérence globale du Système d’Information de l’administration gabonaise. Avec le SDNSI, l’ANINF met en place une infrastructure de communication de base de qualité et un système d’information multisectoriel intégré, sécurisé, partagé et performant.
Cet outil de planification comprend un Système d’Information type à sept composantes : la gestion de la relation usager, les fonctions collaboratives, cœur de métier, fonctions support, pilotage, gestion budgétaire et comptable et référentiels.
Depuis sa création, l’analyse de l’existant effectuée en 2011, a permis à l’ANINF d’identifier plus d’une quarantaine de projets fonctionnels et techniques.
Les avantages du SDNSI
Ce projet doit apporter des changements visibles aussi bien pour le travail des agents de l’Etat que dans les services rendus aux usagers dans tous les secteurs de l’Administration. Le SDNSI permet à terme les actions suivantes :
– le déploiement généralisé des outils informatiques de base (messagerie, portail Intranet de l’administration…) ;
– la modernisation de la gestion publique (LOLF, SIRH…) ;
– la mise en place de nouveaux outils de pilotage et d’aide à la décision ;
– l’informatisation des grands référentiels de l’État (état civil, registre foncier, registre des personnes morales…) ;
– l’informatisation des processus essentiels (gestion des démarches administratives, consolidation ou création ex-nihilo d’outils sectoriels…) ;
– le développement d’une plateforme d’e-administration tournée vers les usagers particuliers et les professionnels avec des dispositifs adaptés pour les populations enclavées ou défavorisées.