C’est en présence de plusieurs représentants de l’ Administration Publique, de ses partenaires techniques et financiers, que l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF) a lancé le vendredi 20 septembre dans ses locaux, les études de faisabilité du Plan National Gabon Digital 2025 (PNS GD2025) .
En rappel, on retiendra que ces études sont soutenues par la Banque Africaine de Développement (BAD), à travers le Fonds fiduciaire de Coopération Afrique-Corée, et consistent à accompagner le Gabon dans la mise en œuvre d’une administration électronique, avec des services de qualité, efficaces, transparents pour l’usager.
Conduit par le cabinet Evolving Consulting sous la supervision de l’ANINF, le
PNS GD2025 reposera sur le développement des axes prioritaires suivants – Portail
Internet gouvernemental et de services administratifs en ligne – Systèmes d’Information pour les administrations publiques – Plateformes d’interopérabilité et d’échange de données – Systèmes Nationaux d’Identité Digitale (SNID) – Systèmes de paiements digitaux de l’administration- Plateformes d’Open data et/ou d’e-Participation.
Ces études tiendront également compte des projets prioritaires suivants dont certains sont déjà en cours
– Mise en place d’un système de Gestion Électronique des Documents, Gestion des courriers entrants et sortants,
– Renforcement des capacités en gestion des projets, en développement des logiciels et en gouvernance de SI,
– Mise en œuvre des grands Registres de l’État : Mise en place du référentiel des personnes morales et mise en place du Système d’information d’échange des données des personnes physiques entre Administration (API ouverte),
-Optimisation et Extension du Réseau de l’Administration Gabonaise (dorsale filaire fibre optique et développement dorsale sans fil haut débit), câblage et interconnexion des bâtiments administratifs sur toute l’étendue du territoire national et dans les Représentations à l’Étranger,
– Mise en place d’une plateforme de production des applications à travers une infrastructure de développement collaborative, souple et efficace : « usine logicielle » (audit et optimisation),
-Étude sur l’implémentation d’un Centre de Contrôle des Fréquences.
Le rapport final est attendu pour février 2020