Dans le cadre de la vision du Président de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement, Son Excellence Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, pour une souveraineté numérique forte, l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF) a pris part à la Conférence mondiale sur le renforcement des capacités en cybersécurité (GC3B), tenue à Genève les 13 et 14 mai 2025.
Le DG de l’ANINF, M. Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI, parmi les invités au GC3B de Genève.
Organisée sous le thème « Renforcer la résilience cyber mondiale », cette deuxième édition du GC3B a réuni décideurs, experts et institutions internationales pour réfléchir aux défis actuels du numérique. Trois axes majeurs ont structuré les échanges :
Rethink : Intégrer la cybersécurité dans les politiques de développement pour sécuriser les investissements numériques.
Evolve : Adapter les approches existantes aux réalités locales en favorisant des outils plus efficaces, inclusifs et durables.
Anticipate : Anticiper les impacts des technologies émergentes sur la cybersécurité et développer les compétences nécessaires face aux menaces futures.
Représentée par son Directeur Général, M. Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI, la présence de l’ANINF à cette conférence mondiale, souligne l’engagement du Gabon à structurer un écosystème numérique sécurisé, condition essentielle à sa transformation digitale.
Le GC3B est bien plus qu’un simple forum : il constitue une plateforme de coopération internationale favorisant la formation, le partage de compétences et le réseautage des acteurs du cyberespace. Pour l’ANINF, il s’agit d’une opportunité stratégique pour contribuer au développement d’une cybersécurité africaine forte, à l’heure où la cybercriminalité coûte environ 4 milliards de dollars par an au continent, selon la Banque mondiale, et où l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) déplore un manque de professionnels qualifiés.
Par sa participation, l’ANINF affirme également la volonté du Gabon de s’inscrire dans les grandes dynamiques mondiales et d’élaborer des politiques cybersécuritaires alignées sur les standards internationaux, tout en tenant compte des besoins locaux. Genève 2025 constitue ainsi une étape cruciale dans cette ambition nationale.