L’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), représentée par le Directeur de la Sécurité et de l’Information, Monsieur Arnold Gildas Yann RAMONDET MBOUMBA, a pris part du 8 au 11 juillet 2024 à Douala au Cameroun, à la réunion de concertation sur les risques de blanchiment des capitaux et financement du terrorisme liés à l’interopérabilité des paiements par monnaie électronique en zone CEMAC présidée par le GABAC (Groupe d’Actions contre le Blanchiment d’Argent en Afrique Centrale).
La rencontre de Douala a porté essentiellement, sur l’analyse des risques de blanchiment des capitaux (AML) et de financement du terrorisme (CFT) associés à l’interopérabilité des paiements par monnaie électronique, plus précisément le mobile money dans la zone CEMAC. L’objectif a été d’identifier les vulnérabilités potentielles, de partager les meilleures pratiques et de proposer des mesures pour renforcer le cadre réglementaire et opérationnel afin de mieux prévenir ces risques. Ce qui a permis aux panelistes, d’identifier les risques, d’élaborer les mesures de prévention, de renforcer la coopération entre les régulateurs, les opérateurs de paiement et les institutions financières et de renforcer la formation et la sensibilisation.
L’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF) en tant que bâtisseur de la souveraineté numérique du Gabon et gardienne de la protection des données et du cyberespace national, a eu plusieurs intérêts à participer à cette rencontre. Il s’agit de s’aligner à la réglementation régionale et internationale, cruciale pour l’intégrité et la sécurité des systèmes de paiement nationaux ; le renforcement des capacités en vue d’acquérir des connaissances et des compétences sur les dernières tendances et menaces en matière de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme, ainsi que sur les technologies et pratiques les plus efficaces pour les contrer.
Cette concertation est également importante pour l’ANINF, en vue de l’instauration d’une collaboration intersectorielle avec d’autres agences et organisations afin d’améliorer la sécurité des transactions électroniques au Gabon. Cette amélioration permet de contribuer au renforcement des infrastructures de paiement pour prévenir les risques AML/CFT. Ce qui est essentiel pour la confiance des utilisateurs et la stabilité du système financier, ainsi que l’influence qui permet à l’ANINF d’impacter les politiques et les régulations à venir, à travers une participation active aux discussions, afin d’assurer leur adaptation aux besoins et aux réalités du Gabon.